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  • : Clés de Vie
  • : Aller à l'essence de ce qui fait fonctionner la vie et le monde, duquel on ne voit, tel un iceberg, que la partie visible, la partie la plus infime. Christophe - Naturopthe (santé intestinale - Paris) 06 58 89 82 99 cetienne8 (at) yahoo.fr
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15 novembre 2015 7 15 /11 /novembre /2015 10:44
L'espoir empêche de vivre !

Je Dr Etienne Jalenques a écrit un livre bourré de clés permettant de mieux se connaître, mieux comprendre le fonctionnement humain et les impasses que nous nous fabriquons nous-mêmes : la thérapie du bonheur. Ce fut un livre essentiel pour moi, qui aborde et explique des notions qu'on voit rarement ailleurs : un livre incontournable, même.

Je vais vous parler du chapitre "l'espoir ne fait pas vivre : il empêche de vivre !".

Car au final l'espoir prépare toutes les conditions de l'attentisme, de l'inaction, du "laisser faire en trouvant mille et une excuses".

Un message essentiel, que tout chrétien devrait lire d'ailleurs, car on entend sans cesse parmi eux le mot "espérance" (ce qui est à peu près la même chose que "espoir").

Le Dr Jalenques explicite : 'nous appelons le bonheur, nous attendons qu'il viennent frapper à notre porte, et ne saisissons aucune des opportunités qui se présentent à nous. Nous finissons même par être plein de rancœur à l'égard de cette "garce de vie" qui n'a pas répondu à nos attentes !"

L'attente. Voilà bien le noeud du problème. nous attendons d'être reconnu, aimé. Nous attendons même parfois de gagner au loto. L'espérance serait-elle ainsi une sorte "d'opium du peuple" ? Ce qui est certain c'est que c'est bien arrangeant : c'est une merveilleuse occasion d'esquiver sa responsabilité dans ce qui nous arrive.

Je me fais d'ailleurs cette réflexion : on retrouve la même chose en médecine : la responsabilité de ma maladie vient de l'extérieur, la faute à pas de chance, le microbe, le virus, etc... D'où l'importance du message et de l'enseignement d'un Olivier Soulier par exemple, qui replace le "soi même" au cœur de la vision du monde (ses stages sur l'embryologie) et le "je suis responsable" au cœur du recouvrement de sa santé.

Mais revenons au Dr Jalenques : attendre quelque chose ou quelqu'un c'est bien souvent s'irriter de son absence (15 mn passées sur un quai de gare paraissent toujours plus longues que 15 mn de lecture ou de travail.

Ainsi "attendre dans le vide", c'est rêver l'avenir sans mettre le présent à sa disposition.

Dès qu'on a un projet en tête, il faut s'en occuper et non vivre dans "l'espoir". C'est à cela que servent les coachs d'ailleurs. Ils vont aider à mettre de l'ordre dans l'action nécessaire pour arriver à l'exécution du projet. Ainsi l'être humain est avant tout un être d'action. Ce qui pourrait expliquer pourquoi les sociétés que nous avons bâti sont de plus en plus élaborées et complexes. Mais cette complexité peut effrayer le jeune homme et la jeune fille des temps présents et la conduire à préférer s'évader dans le virtuel, par exemple dans le virtuel des jeux videos.

Le Dr Jalenques continue : si "je reste" au plan de l'espoir, je finis par confondre l'illusoire de l'imaginaire. L'imagination est créative, l'illusion est l'opium. On est prêt à endurer des douleurs incroyables qu'on arrive à supporter à cause de l'espoir. On n'essaie plus de remédier à son sort : demain y pourvoira. On se désintéresse du monde autour de soi, incapables d'en profiter puisqu'on a mis l'énergie dans la visée d'un paradis à venir. Comme d'autres la souffrance, on peut aussi érotiser l'attente et s'imaginer ainsi qu'on peut ne pas mourir.

Cette attitude est souvent héritée de l'enfance. N'étant pas encore autonome, l'enfant n'a pas toutes les données en main pour construire son bonheur. Cette attente forcée lui fait prendre une mauvaise habitude : il s'accroche à ce qu'il a mis en place pour survivre.

Quelle pagaille que cet espoir ! Nous croyons qu'il nous permet d'échapper à une réalité trop pénible, et nous ne voyons pas qu'il est en grande partie responsable de nos malheurs. Le proverbe dit que l'espoir fait vivre mais en réalité il nous tient : nous sommes prisonniers de nos rêves, fruits de notre esprit (notre mental). Or le mental est notre mauvais génie : il a besoin d'être guidé et attaché, sinon il nous promène à sa guise, de vagues espoirs en fausses illusions. On ne peut d'ailleurs pas lui reprocher puisque c'est sa nature d'explorer ainsi tout azimut. Il a besoin d'une tâche qui le ramène en permanence dans le présent.

Le regret. L'espoir a un frère jumeau, piège psychique peut être encore plus pernicieux : le regret. Au lieu de trouver refuge dans des lendemains radieux, certains d'entre nous restent bloqués dans le passé. Ou alors ils regrettent les moments heureux au lieu de se réjouir de les avoir vécus ou, pire, ils continuent de désirer quelque chose qu'ils n'ont pas eu. Les regrets on n'en sort pas.

Le Dr Jalenques finit sur le sentiment d'amertume en considérant "je crois qu'on a toujours intérêt à coller au réel plutôt que de vivre d'espoir ou de regret. On ne peut ainsi jamais tomber de bien haut, puisqu'on a jamais quitté terre.

Impossible de ne pas se rappeler de ce chapitre fondamental en vivant les pages sombres de terrorisme que Paris vient de vivre. Un terrorisme qui semble bel et bien lié aux politiques internationales de nos pays occidentaux. Des politiques qui nous semblent inaccessibles car soit-disant l'apanage des milieux diplomatiques, les milieux sociaux qui nous gouvernent. Ainsi nous laissons faire car nous nous sentons incapables d'infléchir ou d'agir sur elles.

D'où l'importance historique de l'action d'un Etienne Chouard par exemple, qui nous invite inlassablement à ré-écrire notre constitution, et par là-même à nous ré-approprier nos organes politique de décision. Sinon on peut rester longtemps dans l'espoir d'un monde meilleur, d'une diplomatie meilleure, qui sera "un jour" exempt de tout conflit d'intérêt, de tout appétit de pouvoir, de puissance, d'argent, que seul un système basé sur l'élection par tirage au sort pourrait résoudre. Le chemin est probablement long mais au moins il a débuté.

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3 décembre 2013 2 03 /12 /décembre /2013 20:45

Lobbies sionistes et sayanim 

 

1) Reportages sur les lobbies sionistes : à voir absolument !


aux USA (France2) : http://www.youtube.com/watch?v=slnnpHrP7_s

 

L'Oligarchie et le sionisme : http://www.youtube.com/watch?v=pD3qgpfOSUs

(avec des interventions de Gilad Atzmon)


2) Michel Colon dénonce le sionisme : https://www.youtube.com/watch?v=EBIK94D-ltQ

 

3) David Duke : http://www.youtube.com/watch?v=1wmWaERa2F8

Israël, le pays le plus raciste du monde : http://www.youtube.com/watch?v=bfrHFeDl8hE

 

4) Boby Fischer (champion échecs) : les sionistes contrôlent les USA :

http://www.youtube.com/watch?v=tINuEv-yFy0

 

5) de nombreux rabbins expliquent que le sionisme est le strict opposé du judaïsme ; par exemple : http://www.youtube.com/watch?v=vejbu58gGug

Des communautés religieuses juives ne reconnaissent pas l'état d'Israël ! http://www.youtube.com/watch?v=ioHOPR2BBEE   

 

6) Théodore Herzl, le fondateur du sionisme était antireligieux et antisémite ! : http://www.youtube.com/watch?v=o8c41fYj4hk

http://www.youtube.com/watch?v=Btja72txoN0

 

7) La terreur exercée par les associations sionistes en France :

http://www.youtube.com/watch?v=BHmRODUqoEw&list=PL672970CB9B4CF7E3

 

11 septembre

 

1) Le 11/09 expliqué en 5 mn : http://www.youtube.com/watch?v=1MR8MZXTylo

 

2) Le tout dernier film relatant les attentats, le plus aboutit jamais réalisé est accessible ici : http://www.reopen911.info/video/11-septembre-le-nouveau-pearl-harbor.html  

 

3) Missile sur le pentagone : http://www.youtube.com/watch?v=bcyYW5sseF4

 

4) Susan Lindauer, ancienne agent de la CIA dénonce le 11/09 : http://www.youtube.com/watch?v=Ioh9jGAk-g8

et http://www.youtube.com/watch?v=Klf2tuivGH4

 

5) Autre ancien agent de la CIA : http://www.youtube.com/watch?v=rnbMjAN7Bws

 

6) Témoignage du général d'armée Wesley Clarck sur la réelle raison des guerres au proche orient : http://www.youtube.com/watch?v=U6y8Bp55ucs   


7) Rappel : en septembre 2009 Paul Amar recevait Jean-Marie Bigard : http://www.youtube.com/watch?v=N1NFT7qWHv0

 

8) Rétrospective des mensonges sur le 11 sept et Ben Laden: http://www.youtube.com/watch?v=bTrKGFHKRTo


 

Autres

1) L'arnaque de Wikileaks :

http://www.youtube.com/watch?v=P8jD3oMWzMA

2) Rockfeller, du nazisme à l'OMS : http://www.dailymotion.com/video/xy4csf_rockefeller-et-l-oms-les-dessous-du-cartel-pharmaceutique_news?start=83 

3) L'origine nazi de l'état d'Israël : http://www.youtube.com/watch?v=9FfhAdy9ydU

4) Antisémitisme et manipulationshttp://www.youtube.com/watch?v=TGklWXLqtz8 :

A voir absolument !! Documentaire très bien réalisé : "l'antisémitisme" comme une arme de manipulation, de la stratégie de l'ADL (Anti-defamation league, sorte de Licra américaine) à la fabrique de la paranoïa chez les jeunes israéliens...


5) Shlomo Sand : l'invention des juifs : http://www.youtube.com/watch?v=QMffo6JzCQU  

 

Libye

 

6) Le vraies raisons de la guerre contre la Libye http://www.youtube.com/watch?v=m7SW9MHFEbA 

 

7) Libye : le témoignage d'une journaliste qui était sur place: http://www.youtube.com/watch?v=XPdfQ7rkwqw


Dieudonné :

 

1) sketch chez Fogiel (On ne peut pas plaire à tout le monde) : http://www.youtube.com/watch?v=Q-ABo6KpquE

 

2) Interview chez Ardison : http://www.youtube.com/watch?v=kM-EabXokpI

 

3) Dieudonné se veut en fait un révolutionnaire : http://www.youtube.com/watch?v=q0cBPQyuiu4

 

Il existe de très nombreuses autres vidéos, les dernières étant les plus agressives envers le pouvoir, comme par exemple la « marche de la quenelle : http://www.youtube.com/watch?v=uBL0jG41C2g

 

Etienne Chouard, l'Europe

 

1) Le pouvoir antisocial de l’argent : http://www.youtube.com/watch?v=WKBj8rtiL6Q

 

2) la démocratie est-elle un leurre : http://www.youtube.com/watch?v=Jl7-sxSmEj4

 

3) L’arnaque des impôts : http://www.youtube.com/watch?v=FxzQrPmTClg

 

4) Débat avec Michel Rocard et sur l’article 104 du traité de Maastricht : à écouter jusqu'à la fin ! http://www.youtube.com/watch?v=ctJid1gDnbU

 

5) Etienne Chouard : 10 bonnes raisons de sortir de l'Europe, le vrai visage des économistes, etc...  : http://www.youtube.com/watch?v=RBRX2zU9KkE

 

6) Pierre Asselineau : qui gouverne vraiment la France et l'Europe : http://www.youtube.com/watch?v=Bb8dB7d3BdE 

 

7) Dr Matthias Rath, co-auteur de Les racines nazies de l'union européenne de Bruxelles : appel au peuple allemand http://www.youtube.com/watch?v=zkooBI-HPCU#t=270

 

8) Comment la finance  manipule les gouvernements : confessions d'un assassin financier : http://www.dailymotion.com/video/xe9n2b_confessions-d-un-assassin-financier_news?start=12


La dette et le système bancaire :

 

1) Comprendre la dette publique en quelques minutes : http://www.youtube.com/watch?v=jxhW_Ru1ke0

 

2) L’économiste belge Olivier Bonfond : la dette expliquée en quelques minutes : Et si on arrêtait de payer ? : http://www.youtube.com/watch?v=ADrazPRLz-Y&feature=share

 

3) Audit citoyen de la dette publique : http://www.audit-citoyen.org/?page_id=35

 

4) le système bancaire : la plus grande arnaque de toute l’histoire : http://www.youtube.com/watch?v=cMMCmYznWzw

 

5) Le club Bilderberg et le contrôle du monde : http://www.youtube.com/watch?v=hPps3un3VE4

 

6) L’esclavage moderne : http://www.youtube.com/watch?v=_gXsDYN6zWI

 

7) Révélation : Karen Hudes : ancienne employé à la banque mondiale révèle comment l’élite dirige le monde (pour les anglophones) : http://www.youtube.com/watch?v=gHVgRgYdCsQ

 

 

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1 décembre 2013 7 01 /12 /décembre /2013 23:20

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Cet article est la 1ère partie d’un duo : le 2ème article listera toutes les videos que je conseille.

 

Vous êtes peut-être tombé ces jours ci sur une video Youtube de Dieudionné. Ou bien vous avez entendu parler des « quenelles » (http://www.youtube.com/watch?v=2Kh4G1_YZho), plus ou moins décriées comme un « signe de ralliement » ou encore comme ayant un caractère antisémite. Etant curieux de nature, je me suis réservé du temps pour étudier le phénomène. Un phénomène qui semble n’en être qu’à son début.

 

Cela fait des années que je dis que nous sommes en train de rentrer dans une véritable guerre : celle de l’information. Certains pourraient dire une « guerre quantique » pourquoi pas, ou il n’y pas ou peu de violence physique, mais une violence invisible : celle de l’information (et de l’intention ?).

La question est : à quel point l’information dont vous vous nourrissez est impartiale, libre de toute croyance limitante ou de communautarisme ? Une information basée sur une attitude scientifique et non emprunte d’émotions et de ressentiments, de « réactions primaires » ? Une information libre de conflit d’intérêt ? Une information emprunte de déontologie ?

 

Bref ce que j’annonçais depuis des années est en train de prendre forme : cette guerre de l’information, on commence à en voir des effets bien réels.

 

Dieudonné

Pour comprendre le phénomène Dieudonné, j’ai pris un peu de temps pour me faire une opinion par moi-même. Le sujet mérite  attention. Cela touche le cœur de ce que tant de personnes constatent aujourd’hui : on entend souvent « le monde est fou », « le monde fonctionne à l’envers », « on marche sur la tête ».

C'est certain qu'un monde ou les systèmes de santé qui tuent les gens sont remboursés par la sécurité sociale et ceux qui sont réellemement efficaces sont dénigrés et même combatus.... un monde ou les criminels (Monsanto, Goldman Sachs, Big pharma, spéculateurs sur les denrées alimentaires, etc...) font la loi, est un monde, soyez en certain, qui arrive à sa fin...

L'histoire va-telle se répèter ? versus la déliquescence de l'empire romain durant les premiers siècles de notre ère, ce qui laisse penser que nous sommes à la veille de temps bien troubles ?

 

Dans les videos que je vous conseille de visionner, vous entendez parler de « crimes économiques », qui ont remplacé les crimes de guerre. Et oui, à chaque époque l’inacceptable évolue, change de forme, devient plus subtil et échappe à notre vigilence. Mais la détermination et le courage avec laquelle on doit se révolter est la même. A chaque fois il y a les courageux et les poltrons, les braves et les collabos.

 

Donc vous l’avez compris, si ce n’est déjà fait, le premier acte de courage que vous êtes sensé avoir là maintenant, au moment ou vous lisez ces lignes, est de prendre du temps pour comprendre ce qui se passe autour de Dieudonné et les enjeux qui en découlent.

 

L’affaire Dieudonné : les faits

 

 Le 1er decembre 2003 : à l’émission On ne peut pas plaire à tout le monde, animée par Marc-Olivier Fogiel, Dieudonné réalise un sketch ou il dénonce avec force le fondamentalisme des colons israéliens ; il termine le sketch par « Israel heil » et le salut nazi.

 

Ce sketch sera le début d’une censure médiatique (plus ou moins forte puisqu'il a été invité par la suite à plusieurs émissions). 

 

Quelques années plus tard, en septembre 2008, Jean-Marie Bigard connaitra le même lynchage médiatique à la suite de l’émission radio « On va se gêner », de Laurent Ruquier, ou il déclare que la version officielle des attentats du 11 septembre est une imposture. Il n’a pas pris les « précautions d’usage » qu’il est convenu d’avoir à l’antenne.

Ce fut un lynchage en bon et dû forme, et accusé notamment d’antisémitisme et de « négationnisme » ! Rien que ça.

La technique journalistique de manipulation fut à l’œuvre. Il a d'ailleurs été surpris et l’opinion publique aussi. Neuf mois plus tard il tourne une dizaine de videos dénonçant avec humour les incohérences de la version officielle du 11 septembre. Mathieu Kassovitz intervient et le soutient. Cette fois ci il se dit simplement « troublé » par ladite version. Depuis il s’est "retiré" de la course mais on lui doit une fière chandelle.

 

Avec Dieudonné à peu près les mêmes techniques de manipulation et d’influence sont à l’œuvre. Mais là les medias sont tombés sur un os : Dieudonné persiste et signe et ne baisse pas pavillon : il est putôt du genre querelleur. Cela peut même le griser de tenir tête aux lobbies les plus influents du monde ! Il en rajoute même en expliquant qu'il y a un pourcentage très élevé de juifs à la télé alors qu'ils ne représentent que 0,8% de la population française. C'est vrai qu'en matière d'équité et de démocratie, on peut mieux faire. Bref, il se base sur le ras le bol des sempiternels discours victimisants de toutes sortes et de la shoah en particulier.

 

Il me semble que les gens le suivent (les zeniths de son tour de France sont pleins à craquer... ce qui commence visiblement à lui monter à la tête... mais également à inquiéter en haut lieu...) surtout parce qu'ils en ont marre des mensonges, de la presse non libre, ce qui est de plus en plus flagrant. Lors de son passage au palais de justice en novembre 2013, ses partisants qui l'accompagnaient ont spontanément scandé "liberté d'expression" aux opposants (Ldj et Licra), ceci après avoir chanté la marseillaise.

Ainsi une véritable guerre d’usure à commencé, par procès interposés, et le pouvoir politique qui soutient l’omerta va peu à peu perdre sa crédibilité. D'autant que les bonnets rouges font parler d'eux et expriment aussi à leur façon le ras le bol. Le silence est la dernière solution à adopter : le président de la république actuel, à l'inverse de son prédécesseur, n'est pas très loquace.

François Hollande me fait penser à Louis XVI, qui fut un brave homme, et qui fut totalement dépassé par les évènements de son époque et a payé le prix fort car il représentait le système à abolir.

 

Une des grandes révolutions c’est en fait internet : quand on n’est pas au courant, on ne peut réagir. Maintenant on a accès à une source d’informations infinie, non contrôlée par des groupes de pression : les gens s’informent de plus en plus en direct, et partagent en direct. Plus besoin d’intermédiaires. On sort enfin de l’âge de l’infantilisation des citoyens, à tous les niveaux : santé, science, écologie, économie, politique…

 

L’âge de la domination de l’information est terminé !  Prêtres, médecins, journalistes, politiciens… plus besoin d’expliquer aux gens ce qu'ils doivent faire… on peut le faire très bien tout seul. Ras le bol également de tous ces gens qui profitent de la générosité naturelle des français, ou utilisent leur tendance à se sentir facilement coupable. Il ne faut pzs oublier le passé catholique de la France (religion qui a cultivé au plus haut point le sentiment de culpabilité), jadis surnommée la "fille ainée de l'église". Le français à cette tendance à vouloir être le "bon élève", et même à faire du zèle (la gestapo, la mivilude, Sarkosy et François Hollande va-t-en guerre, etc...). Le français a donc une tendance à se faire avoir, évidemment par des personnes ayant moins de scrupules. Du coup il a aussi une tendance à être un peu parano, tendance qu'il a en commun du coup avec les israéliens.

 

Ce qu'on sait tout de même comme certain, ne l'oublions pas, c'est que l'histoire est toujours écrite par les vainqueurs.   

Mais revenons aux médias. Les ficelles de la manipulation de masse sont de plus en plus grosses et la colère gronde… Les français sont de tempérament belliqueux : la tension monte et ce n’est pas près de s’apaiser à mon avis. Les gens ne supportent plus les rouages nauséabonds de ce monde basé sur le mensonge et la servitude aux puissants.

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Quelques mensonges. Le plus visible ce sont les attentats du 11 septembre. Un nombre très important de personnes constatent par elles-mêmes qu’il y a anguille sous roche, notamment depuis que les architectes attestent formellement que la façon dont les tours du World Trade Center se sont écroulées, ne peut pas être autre chose qu’une démolition assistée. Sans parler du 3èmebuilding qui s’écroule sans avoir été percuté par un avion ou bien du boeing qui s’écrase sur le Pentagone qui est en réalité un missile (il y a des videos sur youtube maintenant).

 

J'en profite pour rendre hommage à l'association Reopen 911 qui travaille avec une déontologie et un professionnalisme exemplaire. Le tout dernier film relatant les attentats du 9 septembre, le plus aboutit jamais réalisé est accessible ici : http://www.youtube.com/watch?v=6Rf2nCW8SUE

Une réalisation remarquable. 


Ensuite c’est comme un fil que l’on tire et qui n’en finit pas de se dérouler… et qui aboutit in fine à Dieudonné et ses quenelles, puis à Robert Faurisson, car c'est finalement là qu'il veut en venir.

 

Tant de mensonges mis en scènes par tous ces médias : ils finissent par s’enfoncer dans leurs mensonges et ne savent plus comment en sortir… Finalement  c’est un système très violent. Le système féodal n’a pas disparu : la guerre économique a remplacé la guerre physique, c’est la seule différence. Les grands médias sont contrôlés par un nombre limité de sociétés, qui sont également à la tête des grands groupes industriels et financiers. Ils  se retrouvent d’ailleurs ensemble, une fois par an, lors de la réunion du cercle des Bilderberg ou encore lors des réunions de la fondation Bertelsmann (cf Pierre Hillard, qui semble une personne fiable, ne ménage pas sa peine pour révéler qui gouverne réellement).

 

Les mensonges et les manipulations des grands médias deviennent de plus en plus visibles et apparaissent maintenant franchement ridicules. Quand la capture de Ben Laden au Paskistan a été annoncée (évidemment sans le montrer comme vouis avez pu le remarquer), et que les grands médias ont diffusé l’information, j’avais carrément mal pour les journalistes chargés d’annoncer ça, qui savaient très bien à quel point c’était un mensonge (http://www.youtube.com/watch?v=bTrKGFHKRTo).

Ils ont choisi de s’enfoncer encore un peu plus dans le mensonge. Finalement c’est comme un enfant qui est pris la main dans le sac et cherche tous les stratagèmes possibles pour ne pas reconnaître son erreur.

 

Responsabilité. Ainsi serions-nous dirigés par de grands enfants ? Par des personnes irresponsables ? Et bien c’est ce que pense un nombre croissant de nos concitoyens.

 

Dieudonné c'est en quelque sorte le produit de la manière de fonctionner française. Les médias ont, il me semble, une responsabilité énorme : ils devraient se concentrer sur leur vraie destination : la pédagogie. Je pense aux médias télévisés qui organisent des débats qui sont en fait de vrais joutes oratoires, ou les intervenants se coupent sans cesse la parole. Comment apprendre à nos jeunes le respect de l'autre avec de tels modèles?

 

Dieudonné serait-il le produit de l'absence d'un leader charismatique ? D'un nouveau de Gaulle, matiné de Gandhi. Qui soit capable de taper du poing sur la table et d'agir. Agir pour mettre les lobbies financiers et industriels à la porte et "sortir de leurs griffes" comme le dit si justement Etienne Chouard. Tant qu'on débat, eux ils rigolent. Ils sont bien installés et engrangent tranquilement, en attendant, les milliards dans les paradis fiscaux. Avec toujours le même épouvantail de la menace des licenciements économiques. Notre système est donc bel et bien basé sur du chantage ! Nos politiciens ne sont pas ceux qui gouvernent réellement.

Etant donné qu'un François Hollande, qui représente le pouvoir de gauche, c'est à dire théoriquement le plus apte à repousser ces lobbies, n'en est absolument pas capable, ni désireux d'ailleurs, le "peuple" tente de comprendre la racine du système et tourne son regard ailleurs. Des personnes comme Dieudonné, Soral, Jovanovic et autres Laurent Louis amènent des explications : il est logique que les gens s'y intéressent et éventuellement y adhèrent.

 

Dieudionné c'est est un phénomène typique du peuple français, qui est impulsif. Les élites sont très cérébrales, mais les citoyens sont impulsifs, et pas mal racistes également.

Mais ils sont aussi très intuitifs (la "sagesse populaire" dont je parle souvent) et régulièrement avangardistes.

Une nouvelle révolution serait-elle en route ? Nul ne le sait mais ce qui est certain c'est que Dieudonné apparaît ouvertement révolutionnaire. Je suis persuadé que c'est depuis longtemps son objectif. 

 

Nouveau paradigme. Finalement le phénomène Dieudonné c'est le résultat de tout les mensonges médiatiques. C'est comme un avertissement. Un avertissement qu'il est  temps de changer de paradigme. Il est temps de comprendre que le monde change profondémment, qu'émerge peu à peu une autre vision du monde, un monde qui ne soit plus basé sur la course au pouvoir et à l'argent, un monde  recentré sur les valeurs fondamentales, respectureuses de la planète, de la vie, de l'humain. D'une économie à échelle humaine aussi.

Cela ressemble aussi à un avertissement pour les juifs : s'ils veulent éviter une remontée de l'antisémitisme il va falloir prendre partie et combrattre pour de bon l'extrême droite israélienne (celle de Netanyahu donc), le fanatisme judaïque et son arrogance, ainsi que les lobbies économiques et financiers. On pourrait aller jusqu'à considérer que ce serait un digne et juste retour des choses vis à vis de ces occidentaux qui ont aidé et caché des juifs durant la guerre, dont certains ont même payé de leur vie ces actes de bravoure (et qui sont d'ailleurs élevés au rang de "justes", ou "Tsadik" par la communauté juive). Les gens qui ont caché des juifs durant la guerre, s'opposant ainsi à la dictature, sont ceux aujourd'hui qui dénoncent la dictature actuelle, celle de toutes les connivences entre les "puissants".

Dieudonné c'est un cri dans le désert, c'est le signe que le peuple a pris conscience que nous ne sommes absolument pas en démocratie (voir plus bas), et que ça justifie sa défiance. C'est le signe que la classe dirigeante doit  baisser pavillon et laisser tomber la culture du "ne pas perdre la face". Que nous devrions nous concentrer sur les vrais besoins de l'être humain. C'est un cri de la jeunesse, déboussolée, qui signifie "la société névrosée que vous nous proposez ne nous intéresse pas". Faire face à cette évidence demande un courage immense. Elle demande des choix politiques et économiques courageux. 

 

Je ne sais pas si je suis superstitieux mais  je ne peux m'empêcher en même temps de penser que le phénomène Dieudonné ressemble à une vengeance : celle de Coluche. Coluche qui fut, je le rappelle, très probablement assassiné (au moment ou il s'apprétait à faire de fracassantes révélations...) : http://www.youtube.com/watch?v=B6es9FO3mlA

et http://www.youtube.com/watch?v=KPG6GHKFz1A

 

Nous ne sommes pas des grenouilles. Concernant l'empoisonnement environnemental actuel, un sursaut de l'ensemble de la population est inévitable. Avant que nous soyons complètement cuits. Etant très concerné par les sujets de santé, je vois combien nous sommes mal en point et que les maladies de civilisation (pour lesquelles il n'existe pas de solutions officielles), sont en train d'exploser littéralement.

On parle souvent de "grenouille à moitié cuite" : on nous cuit (on nous intoxique) à petit feu et nous ne nous en apercevons pas. Mais enfin les êtres humains ne sont pas des grenouilles ! Nous allons, j'en suis certain, nous réveiller et nous demander bientôt comment nous avons pu en arriver là.

 

Le sionisme. Des personnes comme Alain Soral montent au créneau, au côté de Dieudonné, et expliquent comment « comprendre l’empire » (son dernier livre) et les stratagèmes fort peu bienveillants des "oligarchies". On parle aussi de "sayanim", des activistes sionistes infiltrés dans de nombreux instituts, agences et administrations dans les pays occidentaux (http://www.michelcollon.info/Les-sayanim-des-agents-dormants.html).

2 videos pour mieux comprendre Soral :

1) BFMTV brillant interview de Soral fin novembre 2013 : pour tout savoir sur le phénomène Dieudonné: http://www.dailymotion.com/video/x18a2p0_interview-d-alain-soral-par-bfm-tv_news#from=embediframe

2) Conférence passionnante de Soral, Cohen et Pignède sur l'Oligarchie et le sionisme (et la terreur des associations sionistes en France) : http://www.youtube.com/watch?v=BHmRODUqoEw&list=PL672970CB9B4CF7E3 

Remarque : Béatrice Pignède est la réalisatrice du film documentaire L'Oligarchie et le sionismehttp://www.clap36.net/les-films-de-clap36/l-oligarchie-et-le-sionisme-1-la-supercherie-tribale.html

 

On parle de sionisme : en effet les élites les plus puissantes de notre planète sont celles qui contrôlent les USA et elles sont très liées au pouvoir israélien (quelques videos, comme par exemple celles de David Duke, expliquent ça très bien). Elles agissent notamment main dans la main avec certains lobbies protestants ultra-conservateurs. On les accuse par exemple de mettre en place un "nouvel ordre mondial". Or ce "nouvel ordre "cache mal son véritable objetif qui est de faciliter le développement des grands trusts internationnaux, comme c'est le cas pour la future zone de libre-échange transatlantique (TAFTA). Demandez aux paysans méxicains combien ils souffrent depuis l'instauration de l'ALENA (zone de libre-échange nord-américaine).

Parallèlement on accuse les sionistes d'avoir comme objectif le "grand Israël". On fait remarquer du même coup que les dernières guerres américaines étaient toutes dans la région du Proche-Orient... à méditer. 

Ce qui est renversant c'est d'apprendre que Théodore Herzl, le théoricien du sionisme, était profondément antireligieux, et... antisémite ! Si si vous avez bien lu. C'est juste effarant... à voir les videos sur ce thème. 

 

En ce qui me concerne j‘ai été assez pro-israélien une bonne partie de ma vie ; j’ai notamment étudié la kabbale et les lettres hébraïques, et j’ai également souvent suivi l’émission Judaïca du dimanche matin car j’admire beaucoup la profondeur de la sagesse de beaucoup de rabbins. Tout comme j'admire d'une façon générale le peuple juif... qui a fournit entre autres une partie non négligeable de scientifiques et de prix nobels. Sachez également que mon grand-père a caché des juifs durant la guerre, dans la région de Millau, et que j'en suis particulièrement fier. De plus mon père a fait 1 an de maquis en 1944, dans la résistance communiste (il n'avait que 19 ans !), et de cela aussi je suis fier.  

 

Suite à l’affaire Dieudionné j’ai été un temps un peu dérouté. La clé est de ne pas confondre sionisme (et élites juives) et judaïté. D'autant que, comme chacun sait, de très nombreux juifs sont anti-sionistes. Ils ont compris par ailleurs que continuer à instrumentaliser éternellement la shoah devient un peu douteux.

Soral explique très bien combien la France est devenue judéo-centrée et c'est pour cette raison que les sujets autour du sionisme reviennent sans cesse dans leurs propos. C'est parce que lui et Dieudonné refuse de se soumettre qu'on les attaque.

 

L'Histoire récente revisistée. Un autre versant de ce thème est de mieux comprendes les dessous de la montée du nazisme dans les années trente. Voir impérativement à ce sujet les travaux de l'historienne Annie Lacroix-Riz : http://www.historiographie.info/. A lire par exemple : http://blogs.mediapart.fr/blog/jolemanique/241013/annie-lacroix-riz-industriels-et-banquiers-sous-loccupation.  

Annie Lacroix-Riz nous apprend que le patronat français ne voyait pas du tout d'un mauvais oeil l'arrivée d'Hitler au pouvoir (http://www.agoravox.fr/tribune-libre/article/interview-d-annie-lacroix-riz-sur-114346). On sait également qu'il en était de même des banques anglaises et de certaines élites américaines, y compris d'origine juive.  

 

Un cercle infernal. En psychologie on connait bien le tryptique BVS bourreau-victime-sauveur, qui est autant valable pour l'individu que pour les nations. A jouer sans cesse la victime (sans comprendre le sens des évènements donc) on engendre inévitablement un rôle de bourreau et/ou de sauveur, et ça peut durer très longtemps ! La meilleure preuve est la situation au Proche-Orient, qui ne trouve pas de fin. C'est le coeur de l'Homme qui doit changer ! (voir à la fin de l'article)    

 

Lors de son interview par Thierry Ardison en 2012, Dieudonné exprime clairement combien son intention, à la base, est de dénoncer tous les communautarismes et racismes, et combien il est attaché à la dimension universelle de l’Homme. Par conséquent on comprend bien que, s’il semble enfoncer sans cesse le même clou du sionisme depuis plusieurs années, c’est qu’il s’agit d’un lobby surpuissant et qu’il a décidé, avec courage, de ne pas céder.

A la question "êtes-vous antisémite ?" Dieudonné réponds très clairement "bien que non" et précise bien sa position et sa vision ici : http://www.youtube.com/watch?v=51MwkvK-H9U#t=181 

 

C'est la façon dont il le fait qui pose question.

Il doit certainement être persuadé maintenant que maintenir ses positions est un combat anti-impérialiste (il a rendu par exemple hommage à Hugo Chavez) et "anti nouvel ordre mondial". Cela lui permet de toucher une forte sensibilté dans la population et ses shows vont probablement prendre de plus en plus un caractère politique. Ni extrême gauche ni extrême droite mais un anti-impérialisme américano-sioniste.


L'attitude de Dieudonné à déplorer. Ce qui est à déporer c’est que son obstination du sionisme n’évolue pas davantage vers la dénonciation de tous les communautarismes et fanatismes, dont le dénominateur commun est la croyance d’être supérieur aux autres (je pense notamment à la notion de « peuple élu » ainsi qu'aux « martyrs d’Allah »).

A titre d'exemple je considère que rien que le style vestimentaire est très parlant. Qu'on on s'habille différenmment, pour marquer son appartenance religieuse, je trouve que c'est en soi un acte assez intolérant : on affirme d'emblée sa différence et on envoi à autrui le message qu'il ne fait partie du même monde, du même formatage, qu'on est différent : il y a un sous entendu de jugement ; c'est relativement violent finalement.

Je ne prêche pas non plus pour l'uniformisation culturelle, loin de là, mais je crois qu'il y a un juste milieu, en fonction du pays où on habite évidemment.   

 

Ce qui est également à déplorer c'est le bas niveau vers lequel Dieudonné semble se diriger, en étant insultant et grossier. Il utilise la violence verbale. N'est-ce pas tomber dans le piège de la violence adverse (quelque soit sa forme) ? Dieudonné cite parfois Gandhi, mais avant de parler du Mahatma il devrait plutot en respecter l'esprit, et prôner sa méthode, basée sur la désobéissane civile. Il devrait également favoriser des sources indépendantes d'information, afin d'échapper au partisanisme.

En fait Dieudonné est un peu comme un animal blessé et il en rajoute, ce qui n'est pas malin. Mais ce que je vois avant tout chez lui c'est son refus de se soumettre et là je dis chapeau ! C'est finalement un message, d'ailleurs très fort, à toutes les personnes, si nombreuses, qui ont des choses à dire pour réformer réellement notre pays, de prendre la parole, de se mobiliser.   

 

Parallèlement il est bon de rappeler qu’Israël est considérée aujourd’hui comme un des pays les plus racistes au monde. Une infinité d’exemples pourraient le démontrer, qui sont d’ailleurs dénoncés et combattus, heureusement, par toute une partie de la population israélienne, notamment la gauche israélienne. 

Concernant le récent plaidoyer Dieudonné en faveur de Robert Faurisson, considéré comme un auteur "négationniste" (c'est à dire qui nie la véracité des chambres à gaz dans les camps de concentration), j’avoue que je ne connais pas encore bien ce personnage, et je ne n'ai pas étudié ce sujet pour le moins sulfureux. Je ne comprends pas très bien comment il peut il y avoir des polémiques sur l’Histoire, surtout récente, qui est à priori entièrement basée sur des faits ?

Ce qui me gène le plus dans cette histoire c'est qu'on ait pondu une loi, la loi Gayssot (http://fr.wikipedia.org/wiki/Loi_Gayssot) en gros pour interdire que des gens comme Faurisson fassent des recherches et des investigations sur le sujet. Cela ressemble tellement à une tentative de cacher quelque chose que ça en est génant. Loi ou pas loi, de toute manière la vérité finit toujours pas sortir. Faurisson semble quelqu'un de tout à fait équilibré et ses travaux semblent sérieux. Il serait peut-être temps de tout mettre à plat !   

 

Il existe de nombreuses différentes élites dans le monde, explique le remarquable essayiste engagé Michel Drac, et elles n’ont pas nécessairement les mêmes intérêts (http://www.youtube.com/watch?v=BZqo3kkkKN0).

Mais celles qui règnent aux USA sont de loin les plus puissantes : elles ont entre autres accès à l’armée la plus puissante de notre belle planète… Attention là on n’est pas dans le monde des bisounours… Quand on est capable de justifier une intervention militaire sur de fausses accusations (les armes de destruction massive de Saddam Hussein) ou de commanditer l’assassinat de près de 3000 personnes lors des attentats du 11 septembre, on n’a pas à faire à des enfants de cœurs… Il faut dire la vérité : en fait ce sont des monstres tout simplement, c’est pourquoi certains les comparent aux nazis de l'époque actuelle. On n’en a pas encore collectivement conscience, c'est tout. C’est du terrorisme en col blanc.

On est encore collectivement assez naïfs et idéalistes. On part du postulat que les élites qui nous dirigent sont bienveillantes : mais d'où vient ce postulat ?? Peut être est-ce une survivance de la religion ? ou des monarchies qui ont été si longtemps nos modèles ? Probablement : historiquement, dans une monarchie, on considère que le roi est un représentant divin. Ou encore ça vient de la foi en Dieu : on considère que "tout s'arrangera et finira bien" puisque, après tout, le monde est dirigé par Dieu ou  un principe divin, qui est bienveillant par essence. 

Or, force est de constater que nos élites ne sont pas nécessairement bienveillantes, loin de là. Ma conclusion et ma conviction profonde est que le monde nous appelle à devenir responsables. Responsables du monde que nous avons reçu en héritage. Les guerres sont finalement là pour nous apprendre à faire des choix. Grandir, devenir adulte, se battre pour la survie de la planète, la survie de nos descendants.

Quant à la religion, elle assène qu'il faut "garder l’espoir". L’espoir, thème très présent dans notre société (en particulier parmi les catholiques), en fait c’est juste un mécanisme d’attentisme et de fuite comme on le sait aujourd’hui en psychologie positive. Quand on espère, on n'agit pas.

 

Mais d'autre part je tiens à préciser ma profonde confiance en l'avenir, en l'avenir radieux même, de l'Humanité. Et je reste confiant en la capacité de transformation de tous les êtres humains, même ceux qui sont aujoud'hui aux commandes et qui demain réaliseront peut être leurs erreurs. Il faut garder la foi, il me semble, dans cette capacité de changement d'autrui, y compris ses ennemis d'un moment. Sinon c'est qu'on a rien compris au genre humain et qu'on reste quelque part attaché à un concept communautariste ou élitiste quelconque.

En attendant il faut être intransigeant avec l'inconscience et la cruauté.

 

Le mal qui ronge le monde c’est l’arrogance et le sentiment d'être supérieur aux autres. Le communautarisme c'est la porte ouverte à tous types de passe-droits et tous types de conflits d’intérêts, qui est l’autre plaie de notre société moderne.

Attention, je tiens à préciser que le sentiment d'appartenance à un groupe ou une communauté est tout à fait normal et naturel. Ce qui est dangereux c'est quand on croit détenir la vérité, quand il y a une croyance exacerbée envers la communauté (peuple élu, religion élue), ce qui engendre tous les excès possibles. 

 

C'est juste l’inverse de l’élévation de conscience à laquelle est destinée l’Humanité selon de plus en plus de personnes et de visionnaires : « tout ce qui était caché va être révélé » expliquent-ils, en rappelant que « révélation » est la réelle signification du mot « apocalypse ». A ce propos le livre 777 de Jovanovic est assez troublant et même fascinant. A lire. 

 

Concernant la notion de peuple élu, il est évident qu'on ne peut que remarquer que les juifs possèdent un génie assez peu courant sur tous les plans : scientifique, philosophique, art, etc...  Un talent hors du commun en particulier dans les domaines qui touchent à la connaissance. Or, force est de constater que la connaissance ne mène pas à la "lumière". Quand on voit le relativement faible pourcentage de juifs antisionistes, ça fait peur... quand on voit l'affaiblissement actuel de la gauche israélienne et le quasi triomphe de la droite du likoud de Netanyahu, ça n'engage à priori à rien de très rassurant pour l'avenir... Quand on sait que Netanyahu était proche de Rabbi Yossef Ovadia, un rabbin controversé soit, mais qui a prononcé des phrases que même Hitler n'aurait pas osé prononcer, ça montre la dimension du bonhomme et de son entourage.

C'est très simple, si le peuple hébreu est le peuple élu, alors qu'il le prouve! En fait la connaissance donne une immnense responsabilité. La responsabilité du destin de l'Humanité. La responsabilité du monde que nous voulons laisser à nos enfants. Voulons nous un monde de paix et de lumière? Ou un monde d'arrogance, de tribalisme et de chaos comme actuellement ?

En France, le Crif sera bien forcé à un moment donné de faire un choix. S'il ne décide pas de tourner le dos au sionisme et au Likoud (avec toutes les notions nauséabondes qu'ils véhiculent), il sera accusé d'être responsable du retour de l'antisémitisme en France. Et ce à juste titre !   

 

La parabole d'Esther de Gilad ATZMON est une réflexion sur l'identité juive tout à fait fascinante et d'un haut niveau spirituel. Un ouvrage lumineux !

Extrait : Ma conviction est que le fait d’être solidaire des Palestiniens revient à sauver le monde. Sauver la Palestine, c’est réinstaurer la vérité, la paix et la justice. Mais, pour cela, nous devons avoir le courage de nous réveiller et de prendre conscience qu’il ne s’agit pas simplement d’un combat politique. Nous ne sommes pas confrontés seulement à Israël, à son armée ou à ses dirigeants. Ni même seulement à Alan Dershowitz, à Abe Foxman et à leurs ligues de censeurs.

Il s’agit en réalité d’une guerre contre une mentalité regrettable qui a pris l’Occident en otage et l’a, tout au moins momentanément, détourné de ses inclinations humanistes et de ses aspirations athéniennes.Il est beaucoup plus difficile de combattre un état d’esprit que des gens, pour la simple raison que cela exige que nous luttions contre les traces que cet état d’esprit a laissées en nous mêmes.

Si nous voulons nous battre contre « Jérusalem », nous devons, au préalable, affronter notre « Jérusalem » intérieur.

Peut-être ferions-nous bien de nous regarder dans un miroir et de regarder aussi autour de nous ? Peut-être serait-il bon de rechercher un reste d’empathie en nous-mêmes, en espérant qu’il y en ait encore ?

Lien : http://www.editionsdemilune.com/media/extraits/Esther/EDL-Parabole-Esther-Preface-ATZMON-WEB.pdf

 

Reportage sur l'Oligarchie et le sionisme (avec des interventions d'Atzmon) : http://www.youtube.com/watch?v=pD3qgpfOSUs

 

Démocratie ou dictature déguisée ?

 

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Les explications du professeur d’économie Etienne Chouard sont incontournables. Comprendre que nous ne sommes absolument pas dans un système démocratique est une étape essentielle pour y voir plus clair. La seule garantie d’être dans une démocratie serait selon lui que la constitution soit écrite par le peuple et non par la classe politique, qui n'écrit pas, ça va de soi, un texte qui les contraindrait outre mesure. Plus j’y réfléchis et je plus je pense qu’il a raison. 

La constitution devrait être un garant des droits de la population, notamment envers les politiciens. Les politiciens qui se laissent corrompre si facilement, rappelle Etienne Chouard, c'est presque une loi physique ! Ainsi la constitution devrait prévoir, organiser la prévention des dérives.  

 

Le système financier et la dette des états. Comprendre l’arnaque du système financier est une autre étape décisive : comment le monde moderne a permis, sans que nous y prenions garde, l’instauration d’un nouvel esclavage, raffiné : le paiement des intérêts de la dette. De l’argent qui rentre dans les poches les élites financières via les dettes publiques des pays occidentaux. Des intérêts permis, pour ce qui est de la France, par la loi Pompidou-Giscard-Rothschild de 1973, puis instituée à l’Europe par l’article 104 du traité de Maastricht (exigé par l’Allemagne), qui entérine l'article 123 du traité de Lisbonne ; cf http://www.gaullistelibre.com/2013/11/loi-de-1973-ne-pas-tomber-dans-le.html.

Auparavant les états empruntaient aux banques centrales à taux zéro, et cela a été spécifiquement interdit par cet article 104.

A savoir : la totalité des intérêts remboursés depuis 1973 est l’équivalent de la dette publique actuelle !

 

Idem pour la plupart des pays occidentaux.

En clair l’ensemble du peuple travaille et rémunère, via leurs impôts, des élites financières qui vivent de ces prêts : je vous le demande, quelle autre définition donnez vous à l’esclavage, au servage, au racket ?

 

Une fois que vous avez compris ça et que vous réalisez que les politiciens et les médias savent cela et se taisent, ça donne le tournis. Qui ne dit mot consent.

Quand on réfléchit un peu, la non information de cet esclavage moderne est quelque chose de violent.

Video d'Etienne Chouard : l'arnaque de la dette : http://www.youtube.com/watch?v=HFRfb8zL-vY 

Ils dénoncent la violence verbale de Dieudonné mais ils oublient comme par enchantement que toutes ces non informations est d’une violence inouïe ! Le peuple va se sentir trahi, c’est certain.

Comme le dit si bien Yann Sarfati "je ne comprends pas comment on peut ne pas être révolutionnaire aujourd'hui vu que si on ne change pas le système actuel on va tous y passer" (http://www.dailymotion.com/video/xj3wv7_quart-d-heure-de-celebrite-de-yann-sarfati_news?start=124).

 

D’autant que sortir du système est possible : plusieurs pays se sont affranchie de la servitude aux lobbies financiers : l’Islande, l’Argentine, l’Equateur, (le Vénézuela ?) (cf la video de l’économiste belge Olivier Bonfond: http://www.youtube.com/watch?v=ADrazPRLz-Y&feature=share).

Et ils se portent bien ! Non seulement aucune catastrophe économique n’est arrivée mais au contraire la prospérité est revenue dans ces trois pays. Cf un article qui semble objectif : http://www.agoravox.fr/actualites/europe/article/islande-info-ou-intox-116509

 

En France un site d'audit de la dette publique a été créé :   http://www.audit-citoyen.org/?page_id=35

 

Ainsi il parait de plus en plus évident qu'il faut sortir de l'Europe.

 

Sortir de l'Europe et revenir au franc. Le nombre d'eurosceptiques ne cesse de grandir dans toute l'Europe et j'en fait partie. Si la seule manière d'échapper à cet article 104 est de sortir de l'Europe, alors sortons en !  "Toujours plus grand" ne signifie pas "toujours plus de démocratie", on le voit bien. Surtout, plus d'administration signifie toujours plus de procédures, qui par définition, sont sclérosantes. On le voit à tous les niveaux, les solutions viennent toujours de la "base", des initiatives citoyennes. Ce n'est donc certainement pas en instaurant des mastodontes administratifs qu'on va faire avancer les choses ! 

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Parlement européen

 

Il ne faut pas hésiter à visionner les conférences de Pierre Asselineau sur l'histoire de l'Europe (par exemple http://www.youtube.com/watch?v=1lNQ48e0FVc).

Sortir de l'Europe semble aujourd'hui la seule solution. On peut même prédire que les futures enjeux politiques de la France se feront sur la  question de l'Europe.

On peut même imaginer que les députés eurosceptiques de l'UMP rejoignent le FN, Cheminade, Dupond-Aignan, Asselineau et pourquoi certains écologistes, afin de créer une "entente" à défaut de parti, qui aurait probablement des atouts pour prétendre gouverner. Ce qui pourrait être utile juste le temps de sortir de l'Europe. A moins qu'une autre solution soit trouvée d'ici là.

 

Mais ne nous trompons pas d'objectif, le "vrai" nouveau paradigme sera de créer une démocratie autenthique. Je crois qu'il est urgent de partout se rénuir, partager, débattre, avec respect et un esprit constructif. Le nouveau paradigme sera également d'éduquer différemment nos enfants : cf notamment le printemps de l'éducation http://www.printemps-education.org/.

Le nouveau paradigme ne peut se mettre en place que si on commence par se changer soi-même. Guérir ses "mémoires de souffrance" comme dirait Eckhart Tolle. Pour guérir intérieurement il existe aujourd'hui d'innombrables méthodes et initiatives. Je citerai en particulier les constellations familiales, l'EFT, la kinésiologie, MKP les nouveaux guerriers (dont la devise est "changer le monde un  homme à la fois") que je recommande particulièrement puisqu'on y apprend à combattre, ou plutôt à crever les mécanismes de lâcheté, de couardise, du mépris, qui sont en soi.

 

Des journalistes s'éveillent. Je vous propose l'extrait d'un article publié dans le Libération du 14 septembre 2013 en ouverture d'un dossier intitulé A bas la crise ! 

"Et si ce n'était pas une crise mais une mutation ? Si l'époque n'était pas qu'une longue chute ? Si ces gens, ces collectifs, qui inventent ici et là d'autres façons d'échanger, de produire, de consommer, d'habiter n'étaient pas des marginaux mais les vrais représentants de leur temps ? Face à ce que l'on appelle la crise, il se passe peut-être quelque chose. Quelque chose qui s'affirme au fil des mois mais peine à faire récit et à devenir visible..." 

Bravo ! Je rajouterais : et si la seule solution était de guérir nos mémoires de souffrance ? Car si on ne les guérit pas, les conflits risquent d'être éternels ! Le conflit israélo-palestinien sera encore d'actualité dans 3000 ans!

Et si Pierre Rabhi, en précisant "ce n'est pas une crise économique mais une crise humaine", avait raison ? En fait il s'agit d'une problématique d'évolution de conscience. Lisez ce merveilleux livre best-seller La preuve du paradis, dans lequel le neuro-chirurgien Alexander Eben relate son expérience de mort imminente (NDE) : il exprime de façon si belle et réaliste l'état d'extase et d'amour dans lequel on est quand on est désincarné ! On comprend à quel point toutes nos souffrances, sur terre, ne sont créées que par nous, les êtres humains. 

Ainsi les affronts de Dieudonné, qui s'oppose à la dictature, est probablement nécessaire. Car la violence de celle-ci, qui est sournoise et utilise des techniques perverses, psychologique, médiatique, n'en est pas moins réelle. Et la notion de "Patrie" est selon moi une notion saine et porteuse de valeur saine, à l'inverse de la notion d'éthnie, qui elle, conduit aux notions de races et de tribalisme dont Atzmon parle. 

Mais dans nos combats, gardons à l'esprit que celui qui répand anémosité, provocation, stigmatisation, violence, est un être souffrant. Ultimement il ne lui faudra rien d'autre que guérir ses mémoires de souffrances.

 

Les videos que je vous suggère dans l’article suivant sont à visionner : parlez en autour de vous. C’est notre principale arme : informer. Si toute la population est informée, les médias et le pouvoir politique ne pourra faire autrement que de prendre en considération les aspirations des citoyens. 

 

S’impliquer. Aller méditer dans sa grotte pour s’adonner à une pratique spirituelle, ce que beaucoup de nos concitoyens ont décidé de faire (il faut voir le nombre de français qui vivent en Inde), c’est bien gentil mais ça signifie qu’on laisse les autres faire le boulot et mettre les mains dans le cambouis à sa place.

 

Le développement personnel, que je prône, c’est juste l’inverse : une fois qu’on a « travaillé sur soi », qu’on a évacué les mémoires de souffrances qui nous empêchent d’être pleinement soi-même, et bien il faut dire non avec force à l’inacceptable et refuser de cautionner un système en dérive. Un système qui tolère par exemple la spéculation sur les denrées alimentaires, la libre circulation des lobbies mafieux au parlement européen ou encore le contrôle des semences, la fabrications de médicaments toxiques, l’agriculture intensive et les OGM qui empoisonnent tout le monde, etc... pour ne citer que quelques exemples de la preuve implacable que nous sommes en dictature.

 

Finalement le principal problème est que nous tolérions tout cela. C’est de laisser faire, de fermer les yeux.

 

Les enjeux de ce qui va se passer dans les mois et les années à venir sont gigantesques : un nouveau monde est à réinventer. Une page blanche est devant nous et chacun d’entre nous doit apporter sa contribution pour construire cette nouvelle société, basée sur le respect, la bienveillance, l’éthique.

 

C’est urgent de plancher sur ce nouveau monde sinon c’est le Front National de Marine Le Pen qui va s’en charger !

 

Elever sa conscience et apporter des alternatives

 

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La clé est de comprendre qu’on est tous responsables de la situation de notre monde. Le président de la république n’est pas plus responsable que vous, que moi. D’abord parce que si ce système existe c’est par ce qu’on le tolère. D’autre part parce que le fait d’être séparés les uns des autres est une pure illusion. Nous sommes tous profondément liés et inter-reliés, comme l’explique très bien l'auteure engagée Lynne McTaggard, et finalement c’est ça la grande révolution : arrêter de croire que nous sommes des entités séparés, en opposition et en compétition. Apprendre que nous sommes au contraire fait pour coopérer et co-créer. Une fois que les élites auront compris ça, qu'il n'est pas nécessaire de se hisser au somment en écrasant partenaires et concurrents, ce sera une vraie révolution ! 

 

L’autre clé est de proposer des solutions et des alternatives aux multiples dysfonctionnements de notre monde, et Dieu sait si elles fusent de toute part en ce moment (a voir par exemple https://www.facebook.com/DevenirAutonomeAgirLocalementEtPenserGlobalement).

 

Etienne Chouard, Dieudonné, Pierre Jovanovic, Alain Soral, le député belge Laurent Louis sont des personnes qui dénoncent, ce sont des guerriers en quelque sorte, mais ils ne proposent pas grand chose (sauf Etienne Chouard). Pourtant promouvoir les personnes qui proposent et apportent des solutions donnerait un sacré sens à leurs combats. Et puis quand on trouve des solutions, les ressentiments du passé s’estompent simplement et on passe à autre chose.

Le mouvement de Pierre Rabhi (les colibris) par exemple est un merveilleux catalyseur d’initiatives.

Reporters d'espoir aussi (http://www.reportersdespoirs.org/wordpress/).

Le collectif Roosevelt me semble également constructif (http://www.roosevelt2012.fr/).

Ce ne sont que quelques exemples.

Enfin, il est selon moi urgent de favoriser le retour à la terre. Notre économie, devenu en grande partie basée sur du tertiaire, c'est à dire du virtuel, ne produit plus suffisamment de biens du secteur primaire. Revenir aux fondamentaux, et en particulier le travail de la terre, et tous les métiers d'artisans, me parait la plus urgente et fondamentale action politique à entreprendre pour les années qui viennent. 

 

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11 octobre 2013 5 11 /10 /octobre /2013 22:17

Ce soir je revisionne pour la 3ème fois une video fascinante : celle de l'histoire de Lynx Vilden.

 

Cette américaine agée d'une cinquantaine d'années a répondu à un appel irrésistible vers la nature...

Elle a appris à vivre en immersion dans la forêt depuis plusieurs années.

 

Aujourd'hui elle forme des personnes à savoir vivre uniquement avec des objets issus de la nature, en organisant des stages de survie... 

fascinant !  

 

 Lynx-for-web.jpg

Serait-elle la première d'une nouvelle catégorie de désenchantés de l'ultra modernité ? Qui sait ? L'essence de son messsage est pour moi un "urgent et nécessaire retour à l'authentique". 

 

Les stages se passent essentiellement dans la vallée du Methow en plein coeur de l'état de Washington dans l'extrême nord-ouest des Etats-Unis (link).

 

 livinwild.makinof.ev54.jpg

Réaliser enfin combien nous nous sommes vraiment trop éloignés des valeurs essentielles : la simplicité, Être plutôt qu'Avoir, écouter son coeur battre à l'intérieur de sa poitrine et sentir que si on enlève tous les artifices créés par la vie moderne de ces 70 dernières années, c'est ce qui reste, ce coeur qui bat et qui n'a besoin que de très peu de choses pour battre. Un peu de nourriture, un toit pour s'abritter quand il fait vraiment trop mauvais où bien pour loger ses enfants quand on en a. C'est tout. Rien d'autre. Le reste est né avec les civilisations : les besoins d'amour et de reconnaissance, ce sont les deux besoins fondamentaux de l'être humain, mais ce sont en fait les besoins de l'être social.

 

Totalement immergée dans la nature comme elle le fait une bonne partie de l'année, Lynx n'est pas pour autant une femme en fuite ou isolée. Au contraire. Profondément pédagogue, elle propose des stages qui sont de véritables initiations pour jeunes gens qui ont souffert justement d'un manque d'initiation (comme il y en avait dans les "sociétés premières").

 

"Lors de ces stages, on ne peut se cacher" explique l'une des participante. Une incroyable plongée dans sa propre authenticité est nécessaire si l'on veut tenir le coup et participer à la création d'une profonde unicité de groupe, gage de survie.  

 

INFOS

 

Pour info l'an dernier elle a fait un tour européen... et cette année (2014) elle revient ! http://www.lynxvilden.com/p/201213-classes-and-project.html

 
 
LE FILM 

 
Remarque 

Ce manque d'initiation c'est ce que tente de combler une autre mouvance dont on va entendre de plus en plus parler : les nouveaux guerriers du "Mankind Project", qui ont réussi le tour de passer de créer une véritable initiation pour le monde moderne. Une initiation destinée aux hommes qui cherchent à recontacter leur "masculinité sacrée". La devise du mkp est "changer le monde un homme à la fois". C'est juste génial et surtout efficace ! J'y "suis passé" et surtout suis en train de bénéficier peu à peu de tous les apports précieux de cette "quasi thérapie".

 

 

Et en France ?? et bien il existe des stages de survie, ils sont animés par Jonathan, d'origine kazakh : http://www.ecoledevieetsurvieenforet.com : déjà plus de 2300 personnes formées !

Je n'ai pas encore de témoignages. N'hésitez pas à m'en envoyer..

Christophe

 

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19 septembre 2013 4 19 /09 /septembre /2013 10:18
 
 Ce livre fait beaucoup de bruit parmis les personnes qui s'interrogent  
 sur le sens de la vie. Et Dieu sait si nous sommes nombreux ! 
 Ce témoignage est unique car le Dr Eben connait particulièrement bien 
 le fonctionnement du cerveau. Ainsi il répond dans ce livre aux  
 détracteurs de la réalité de l'expérience de NDE (near  
 death experiment). 
   
 Il s'agit d'une prise de conscience assez epoustouflante... il a pris  
 son courage à deux mains pour témoigner de façon brillante de ce qu'il a  
 vécu, de ce qu'il a compris et intégré. Tout à fait remarquable.  
 Je vous encourage à acheter ce livre ! 
 Voir les videos plus bas. 
 
  
 
 La preuve du paradis  
 Voyage d'un neuro-chirurgien dans l'après-vie  

 

Le Dr Eben Alexander est neurochirurgien depuis vingt-cinq ans, dont quinze ans passés à l'hôpital des femmes et à l'hôpital des enfants de Brigham, ainsi qu'à la Faculté de médecine de l'Université Harvard.

Le Dr Eben Alexander, comme la plupart des scientifiques, avait toujours nié la réalité des expériences de mort imminente (EMI). Neurochirurgien formé dans les meilleures écoles américaines, il pensait que si les EMI semblent bien réelles, elles ne sont en fait que de simples fantasmes produits par un cerveau en situation de stress extrême.

Pourtant, à la suite d'une maladie rare, le Dr Alexander est plongé dans le coma, en état de mort cérébrale. Au bout de sept jours, alors que ses médecins envisageaient de le « débrancher », ses yeux se sont ouverts. Il était revenu à la vie.

La guérison du Dr Alexander est en soi un miracle médical. Mais le véritable miracle réside ailleurs. Alors que son corps était plongé dans un coma profond, Eben Alexander a voyagé au-delà de ce monde, au sein des niveaux les plus profonds de l'existence supra-physique, et ce qu'il en rapporte est tout simplement... inimaginable !

Pour autant, l'aventure du Dr Alexander n'est pas une fiction. Il démontre, par des faits précis, que la mort du corps et du cerveau n'entraîne pas la fin de la conscience, que l'expérience humaine continue au-delà. Vécue par n'importe qui d'autre, cette histoire serait déjà extraordinaire. Mais le fait qu'elle soit arrivée à un neurochirurgien la rend révolutionnaire. Aucun scientifique ni aucune personne de foi ne pourra l'ignorer.

« L’expérience de mort imminente du Dr Eben Alexander est l'histoire la plus fantastique que j'aie entendue depuis 40 ans que j'étudie ce phénomène. Cet homme est la preuve vivante de l'existence de l'après-vie. » (Raymond A. Moody)

 Voici quelques extraits de son livre, traduit en français et paru aux  
 éditions Guy Trédaniel.  
 Dans les chapitres suivants, il décrit son expérience de l’Au-delà... (...) 

5. Le Monde souterrain


L'obscurité, mais une obscurité visible – comme être pris dans la boue tout en étant capable de voir à travers. Ou peut-être qu'une meilleure description serait de la gelée sale. Transparente, mais d'une manière trouble, floue, claustrophobe et suffocante. La conscience, mais une conscience sans mémoire ni identité – comme un rêve dans lequel vous savez ce qui se passe autour de vous, mais vous n'avez pas vraiment idée de qui, ou de quoi, vous êtes.

Le son, aussi : un battement rythmique, lointain et pourtant puissant, dont chaque pulsation vous traverse entièrement. Comme un battement de cœur ? Un peu, mais plus sombre, plus mécanique – comme le son du métal contre le métal, comme si un forgeron souterrain géant martelait une enclume quelque part au loin : tapant si fort que le son vibre à travers la terre, ou la boue, quelle que soit la vraie nature de cet endroit.

Je n'avais pas de corps – pas dont j'avais conscience en tout cas. J'étais simplement... là, dans cet endroit où l'obscurité pulsait, martelait. J'aurais alors pu l'appeler « primordiale ». Mais au moment où cela se produisait, je ne connaissais plus ce mot. En fait, je ne connaissais plus aucun mot. Les mots utilisés ici sont venus bien plus tard lorsque, de retour dans ce monde, j'ai écrit mes souvenirs. Le langage, l'émotion, la logique : tout cela était parti, comme si j'avais régressé au niveau d'un être des tout premiers stades de la vie, peut-être aussi loin que la bactérie primitive qui, à mon insu, avait pris le contrôle de mon cerveau et l'avait éteint.

Combien de temps suis-je resté dans ce monde ? Je n'en ai aucune idée. Quand on se rend dans un endroit où il n'y a pas de sensation du temps telle que nous la connaissons dans le monde ordinaire, décrire précisément ce que l’on ressent est presque impossible. Quand cela se produisait, quand j'étais là, j'avais l'impression (quel que soit ce « je ») que j'avais toujours été là et que je continuerais toujours à l'être.

Cependant, au moins dans un premier temps, je ne m'en souciais guère. Pourquoi le ferais-je, après tout, puisque cet état d'existence était le seul que j'avais jamais connu ? N'ayant aucun souvenir de quelque chose de mieux, je n'étais pas particulièrement mécontent d'être là où j'étais. Je me rappelle avoir conceptualisé que j'allais peut-être survivre ou non, mais mon indifférence à cette éventualité ne faisait que renforcer mon sentiment d'invulnérabilité. Je n'avais aucune idée des lois qui gouvernaient ce monde dans lequel je me trouvais, mais je n'étais pas pressé de les apprendre. Après tout, pour quoi faire ?

Je ne peux pas dire quand ça a commencé exactement mais, à un certain point, je me suis mis à avoir conscience de la présence d'objets autour de moi. Ils étaient un peu comme des racines, un peu comme des vaisseaux sanguins dans un gros ventre boueux. Ils émettaient un rougeoiement sombre et sale, venaient de très haut et plongeaient aussi loin vers le bas. Rétrospectivement, regarder tout cela était comme être une taupe ou un ver de terre, enfoui profondément dans le sol et cependant capable de percevoir la matrice enchevêtrée des racines et des plantes autour.

C'est pourquoi, en repensant à cet endroit par la suite, j'en suis venu à l'appeler le Monde Vu du Ver de terre. Pendant longtemps, j'ai suspecté que c'était peut-être une sorte de souvenir de ce que mon cerveau a ressenti au moment où la bactérie commençait à prendre le dessus.

Mais, plus je pensais à cette explication (je rappelle que c'était bien plus tard) et moins elle avait de sens. Car – aussi difficile à imaginer que ce soit si l'on n'est pas soi-même allé dans ce lieu – ma conscience n'était pas brumeuse ou dénaturée lorsque je m'y trouvais. Elle était seulement... limitée. Je n'étais pas humain pendant que j'étais à cet endroit. Je n'étais même pas animal. J'étais quelque chose en amont, et en dessous, de tout cela. J'étais seulement un point de conscience solitaire dans une éternelle mer rouge-brun.

Plus je restais dans cet endroit et moins je m'y sentais bien. J'étais, dans un premier temps, immergé si profondément à l'intérieur qu'il n'y avait pas de différence entre « moi » et cet élément mi-effrayant, mi-familier qui m'entourait. Mais, peu à peu, cette sensation d'immersion profonde, intemporelle et sans limites a laissé place à autre chose : le sentiment que je n'appartenais pas vraiment et même pas du tout à ce monde souterrain, mais que je m'y trouvais piégé.

Des visages grotesques d'animaux sortaient de la boue, grognaient ou hurlaient, puis disparaissaient de nouveau. J'ai entendu quelques hurlements sourds. Ils se transformaient parfois en chants rythmiques de faible intensité, des chants à la fois terrifiants et étrangement familiers – comme si à un certain point je les avais tous connus et fredonnés moi-même.

Puisque je n'avais aucun souvenir de mon existence précédente, ma présence dans cet espace a duré, duré. Des mois ? Des années ? Une éternité ? Quelle que soit la réponse, j'ai finalement atteint un degré où la sensation de grouillement désagréable l'a totalement emporté sur le sentiment familier d'être à la maison. Plus je commençais à sentir un moi – en tant que séparé de l'obscurité froide et humide qui m'entourait – plus les visages qui sortaient de l'obscurité devenaient affreux et menaçants. Le martèlement rythmique que j'entendais au loin s'est également renforcé et intensifié – comme le pas de marche d'une armée de trolls, travailleurs du dessous assurant une tâche sans fin, sauvagement monotone. Le mouvement autour de moi est devenu moins visuel et plus tactile, comme si des créatures reptiliennes ou semblables à des vers se pressaient autour de moi, me touchant à l'occasion avec leur peau douce ou rugueuse.

Puis j'ai pris conscience d'une odeur : un peu comme des excréments, un peu comme du sang, un peu comme du vomi. Une odeur biologique en d'autres termes, mais de mort biologique plutôt que de vie biologique. Plus ma conscience s'aiguisait et plus j'approchais de la panique. Qui ou quoi que j'étais, je n'avais rien à faire là. Je devais sortir. Mais où irais-je ?

Alors même que je posais cette question, quelque chose de nouveau a émergé de l'obscurité au-dessus de moi : quelque chose qui n'était ni froid ni mort ni sombre, mais l'exact opposé de tout cela. Même si j'essayais pendant le restant de mes jours, je ne parviendrais jamais à rendre justice à cette entité qui maintenant s'approchait de moi... en tentant de décrire combien elle était belle. Mais je vais tout de même essayer. (...)

7. La Mélodie tournoyante et le Passage


Quelque chose était apparu dans l'obscurité. Tournant lentement, cela irradiait de fins filaments d'une lumière blanche et dorée, et peu à peu l'obscurité autour de moi a commencé à se fendre et se disperser. Alors, j'ai entendu un autre son : un son vivant, comme la pièce de musique la plus riche, la plus complexe, la plus belle qu'on ait jamais entendue. Gagnant en intensité alors que la pure lumière blanche descendait, il s'est surimposé au battement mécanique et monotone qui, depuis des éons semblait-il, avait été mon unique compagnie jusqu'alors.

La lumière s'est approchée encore et encore, tournoyant sur elle-même et générant ces filaments de pure lumière blanche, dont je voyais à présent qu'ils étaient teintés, ici et là, de pointes d'or. Puis, au centre même de cette lumière, une autre chose est apparue. J'ai concentré toute mon attention, essayant de comprendre de quoi il s'agissait. Une ouverture. Je n'étais plus du tout en train de regarder la lumière qui tournoyait doucement, je regardais à travers elle.

Au moment même où j'ai compris cela, j'ai commencé à m'élever. Rapidement. J'ai entendu un souffle, et en un flash je suis passé par cette ouverture et je me suis retrouvé dans un monde entièrement nouveau. Le monde le plus étrange et le plus beau que je n'avais jamais vu.

Brillant, vibrant, extatique, stupéfiant... Je pourrais aligner les adjectifs les uns après les autres pour décrire ce à quoi ce monde ressemblait et ce qu'on y éprouvait, mais aucun n'y parviendrait. J'avais l'impression que je venais de naître. Je n'étais pas re-né ou né de nouveau. Seulement... né.

Au-dessous de moi se trouvait un paysage de campagne. C'était vert, luxuriant et terrestre. C'était la terre... mais en même temps ce n'était pas elle. Comme lorsque vos parents vous ramènent à un endroit où vous avez vécu plusieurs années quand vous étiez enfant. Vous ne reconnaissez pas l'endroit. Ou, en tout cas, vous pensez ne pas le reconnaître. Mais en regardant autour de vous, quelque chose vous attire et vous comprenez qu’une part de vous-même – une part très profonde – se souvient en effet de cet endroit et se réjouit de s'y retrouver.

Je volais, je passais au-dessus des arbres et des champs, des ruisseaux et des chutes d'eau, et ici et là, des groupes de personnes. Il y avait aussi des enfants qui riaient et jouaient. Ces gens chantaient et dansaient en cercles, et parfois je voyais un chien qui courait et sautait parmi eux, tout aussi joyeux. Ils portaient des vêtements simples mais magnifiques, et il me semblait que les couleurs de ces vêtements contenaient le même type de chaleur vivante que les arbres et les fleurs qui prospéraient et s'épanouissaient dans la campagne autour d'eux.

Un monde de rêve incroyable et merveilleux... Sauf que ce n'était pas un rêve. Bien que je ne savais pas où j'étais ni même ce que j'étais, j'étais absolument sûr d'une chose : cet endroit dans lequel je me trouvais tout à coup était totalement réel. Le mot réel exprime quelque chose d'abstrait et il est désespérément impropre à transmettre ce que j'essaie de décrire. Imaginez que vous êtes un enfant qui se rend au cinéma un jour d'été. Le film était peut-être bon et vous avez apprécié de rester assis à le regarder. Mais une fois terminé, vous quittez le cinéma pour retrouver la chaleur profonde, vibrante, accueillante de l'après-midi d'été. Et alors que l'air et les rayons du soleil vous caressent, vous vous demandez bien pourquoi vous avez gâché cette superbe journée dans un cinéma obscur. Multipliez ce sentiment par mille et vous serez toujours bien loin de ce que je ressentais là où j'étais.

Je ne sais pas combien de temps exactement j'ai passé à voler. (Le temps dans cet endroit était différent du temps linéaire que nous connaissons sur terre et il est aussi désespérément difficile à décrire que tous les autres aspects.) Mais à un certain stade, j'ai compris que je n'étais pas seul là-haut.

Quelqu'un était à côté de moi : une belle jeune femme avec des pommettes hautes et les yeux d'un bleu profond. Elle portait le même type de vêtement de fermiers que les gens du village d'en dessous. Des tresses mordorées encadraient son joli visage. Nous volions tous deux, posés sur une surface aux motifs intriqués, vivante et pleine de couleurs indescriptibles et éclatantes – l'aile d'un papillon. En fait, des millions de papillons étaient autour de nous – de grandes vagues ondulantes de papillons plongeant dans la verdure et revenant voleter auprès de nous. Ce n'était pas un seul papillon distinct qui était apparu, mais tous ensemble en même temps, comme s'ils formaient une rivière de vie et de couleur en se déplaçant dans l'air. Nous volions en formation libre au-dessus des fleurs et des bourgeons chatoyants sur les arbres, qui s'ouvraient alors que nous passions près d'eux.

Les vêtements de la jeune femme étaient simples, mais leurs couleurs – bleu pastel, indigo, orange-pêche pastel – avaient le même caractère étonnamment vivant et vibrant que tout ce qui se trouvait là. Elle a posé sur moi un regard qui, si on le regardait quelques instants, justifiait à lui seul d'avoir vécu jusque-là, quoi qu'il se soit passé dans sa vie. Ce n'était pas un regard romantique. Ce n'était pas un regard d'amitié. Ce regard était en quelque sorte au-delà de tout ceci... au-delà de tous les différents types d'amour que nous avons ici sur terre. C'était quelque chose de plus élevé, qui contenait en lui toutes ces autres sortes d'amour et qui en même temps était plus authentique et plus pur qu'elles.

Sans utiliser aucun mot, elle m'a parlé. Le message m'a traversé comme le vent et j'ai immédiatement compris que c'était authentique. Je le savais tout comme je savais que le monde autour de nous était réel – qu'il n'était pas un fantasme, évanescent et sans substance.

Le message avait trois parties et si je devais les traduire en langage terrestre, je dirais quelque chose comme ceci : « Tu es aimé et chéri, totalement, pour toujours. Il n'y a rien dont tu doives avoir peur. Il n'y a rien que tu puisses faire mal. » Le message coulait en moi accompagné d'une immense et folle sensation de soulagement. C'était comme si on me donnait les règles d'un jeu auquel j'avais joué toute ma vie sans jamais pleinement le comprendre.

« Nous te montrerons beaucoup de choses, ici », a dit la jeune femme – de nouveau, sans réellement utiliser ces mots, mais en transmettant leur essence conceptuelle directement en moi. « Mais finalement, tu retourneras. »

À cela, je n'avais qu'une question. Retourner où ? Rappelez-vous qui écrit ces lignes en ce moment. Je ne suis pas un sentimentaliste crédule. Je sais à quoi ressemble la mort. Je sais ce que c'est de voir une personne vivante, avec qui vous avez parlé et plaisanté lors de jours meilleurs, devenir un objet sans vie sur une table d'opération après que vous avez lutté pendant des heures pour que la machine corporelle continue à fonctionner. Je sais à quoi ressemblent la souffrance et la douleur sur les visages déconcertés des proches qui ont perdu quelqu'un qu'ils n'avaient jamais imaginé perdre. Je connais la biologie et, bien que je ne sois pas physicien, j'en connais également un peu dans ce domaine. Je sais faire la différence entre le fantasme et la réalité, et je sais que l'expérience dont je tente péniblement de vous donner une image vague et totalement insatisfaisante était l'expérience la plus réelle de ma vie. En fait, la seule autre expérience avec laquelle je pourrais la comparer dans le secteur de la réalité était celle qui est venue ensuite. (...)

9. Le Cœur


Pendant ce temps-là, je me trouvais au milieu des nuages. De gros nuages joufflus blanc-rose qui se détachaient nettement sur le ciel d'un bleu-noir profond. Au-dessus des nuages – infiniment plus haut –, des colonies de sphères translucides, êtres scintillants parsemant le ciel et laissant derrière eux de longues traînées, comme d'immenses serpentins. Des oiseaux ? Des anges ? Ces mots sont venus lorsque j'écrivais mes souvenirs. Mais aucun d'eux ne rend justice à ces êtres, qui étaient tout simplement différents de tout ce que je connais sur cette planète. Ils étaient plus développés. Plus évolués.

Un son, énorme et retentissant comme un chant glorieux est descendu vers moi, et je me suis demandé si les êtres ailés le produisaient. De nouveau, en y repensant plus tard, il m'est venu que la joie de ces créatures était telle, alors qu'elles s'élevaient ensemble, qu'elles devaient produire ce son – que si la joie ne s'échappait pas d'elles de cette façon, alors elles ne seraient tout simplement pas capables de la contenir. Le son était palpable et presque matériel, comme une pluie fine que l'on peut sentir sur sa peau, mais qui ne mouille pas.

Voir et entendre n'étaient pas deux choses distinctes dans cet endroit où je me trouvais à présent. Je pouvais entendre la beauté visuelle des corps argentés de ces êtres scintillants au-dessus de moi, et je pouvais voir la perfection joyeuse et déferlante de ce qu'ils chantaient. Il semblait que l'on ne pouvait pas regarder ou écouter quoi que ce soit dans ce monde sans en devenir une partie – sans le rejoindre d'une façon mystérieuse. De nouveau, de ma perspective actuelle, je dirais que l’on ne pouvait pas regarder en direction de quoi que ce soit dans ce monde, puisque cette formule suppose une séparation qui n'existait pas à cet endroit. Tout était distinct et en même temps tout faisait partie d'autre chose, comme les motifs richement entrelacés des tapis persans... ou d'une aile de papillon.

Un vent chaud s'est mis à souffler, comme celui qui se lève les plus beaux jours d'été, agitant les feuilles des arbres et s'écoulant comme une eau divine. Une brise céleste. Cela a tout changé, élevant le monde autour de moi encore une octave au-dessus, à une plus haute vibration. Même si je n'avais pas pleinement la fonction du langage, en tout cas comme on l'entend sur terre, j'ai commencé à lancer des questions sans mots dans le vent – et à l'intention de l'être divin que je sentais à l'oeuvre derrière, ou à l'intérieur de celui-ci.

Où se trouve cet endroit ? Qui suis-je ? Pourquoi suis-je ici ? À chaque fois que je posais silencieusement l'une de ces questions, la réponse venait instantanément dans une explosion de lumière, de couleur et de beauté qui me transperçait comme une vague qui se brise. L'important est que ces déflagrations ne faisaient pas simplement taire mon questionnement en le submergeant. Elles lui répondaient, mais d'une façon qui court-circuite le langage. Les pensées pénétraient directement en moi. Il ne s'agissait pas non plus de pensées telles que nous les connaissons ici. Elles n'étaient pas vagues, immatérielles ou abstraites. Ces pensées étaient solides et immédiates – plus brûlantes que le feu et plus humides que l'eau – et alors que je les recevais, j'étais capable de comprendre instantanément et sans effort des concepts qu'il m'aurait fallu des années pour saisir pleinement au cours de ma vie terrestre.

J'ai continué à avancer et me suis retrouvé pénétrant dans un vide immense, totalement sombre, infiniment grand, mais aussi infiniment réconfortant. Bien que d'un noir total, il débordait de lumière : une lumière qui semblait venir d'une sphère brillante que je sentais maintenant près de moi. Une sphère qui était vivante et presque solide, comme l'étaient les chants des êtres angéliques.

Aussi étrange que cela semble, ma situation était assez proche de celle d'un fœtus dans un utérus. Le fœtus flotte dans l'utérus associé au placenta qui le nourrit et permet ses relations avec l'omniprésente mais pourtant invisible mère. Dans ce cas, la « mère » était Dieu, le Créateur, la Source qui est responsable de la création de l'univers et de tout ce qu'il contient. Cet Être était si proche qu'il semblait n'y avoir aucune distance entre Dieu et moi. Et en même temps, je pouvais sentir l'immensité infinie du Créateur, je pouvais voir à quel point j'étais minuscule en comparaison. J'emploierai occasionnellement le terme Om comme le pronom de Dieu, car c'est le terme que j'ai utilisé dans mes premiers écrits après le coma. « Om » était le son que je me souvenais avoir entendu en association avec ce Dieu omniscient, omnipotent et aimant inconditionnellement, mais aucun mot ne peut convenir.

L'immensité pure qui me séparait d'Om était, je le comprenais, la raison pour laquelle la sphère m'accompagnait. D'une certaine façon que je ne pouvais pleinement comprendre mais dont j'étais absolument convaincu, la sphère était une sorte d’« interprète » entre moi et cette extraordinaire présence qui m'entourait. C'était comme si j'étais né dans un monde plus grand, et l'Univers lui-même était comme un utérus cosmique géant, et la sphère (qui d'une certaine façon restait connectée à la Fille sur l'Aile du Papillon, qui en fait était elle) me guidait à travers ce processus.

Plus tard, une fois de retour dans ce monde, j'ai trouvé une citation du poète chrétien du xv-iie siècle Henry Vaughan qui s'approche d'une description de cet endroit – ce gigantesque cœur d'encre noire qui était la résidence du Divin lui-même. « Il y a en Dieu, dit-on, une obscurité profonde mais éblouissante...» C'était cela, exactement : une obscurité totale qui était également inondée de lumière.

Les questions et les réponses ont continué. Bien qu'elles ne prenaient toujours pas la forme du langage tel que nous le connaissons, la « voix » de cet Être était chaude et – aussi étrange que cela puisse sembler – personnelle. Elle comprenait les humains et elle possédait les qualités que nous possédons, mais dans une mesure infiniment plus grande. Elle me connaissait profondément et débordait des qualités que j'ai toute ma vie associées aux êtres humains et seulement eux : chaleur, compassion, pathos... et même ironie et humour.

À travers la sphère, Om m'a dit qu’il n'y a pas qu'un Univers mais beaucoup – en fait, plus que je ne pouvais concevoir –, mais que l'amour trône au centre de chacun. Le mal était également présent dans tous les autres univers, mais seulement à l'état de faibles traces. Le mal était nécessaire parce que, sans lui, le libre arbitre était impossible, et sans le libre arbitre il ne pouvait y avoir de croissance – pas de mouvement vers l'avant, pas d'occasion pour nous de devenir ce que Dieu voulait ardemment que nous devenions. Aussi horrible et tout puissant que le mal semblait parfois être dans un monde tel que le nôtre, avec du recul l'amour dominait de façon écrasante et serait finalement vainqueur.

J'ai vu l'abondance des formes de vie à travers un nombre incalculable d'univers, dont certaines étaient d'une intelligence bien supérieure à celle de l'humanité. J'ai vu qu’il existait énormément de dimensions plus élevées, mais que la seule façon de connaître ces dimensions est d'y entrer et d'en faire directement l'expérience. Elles ne peuvent être connues, ni comprises, depuis les dimensions inférieures de l'espace. La loi de cause à effet existe dans ces plans supérieurs, mais loin de la conception matérialiste que nous en avons. Le monde du temps et de l'espace dans lequel nous nous déplaçons au niveau terrestre est fermement et étroitement entrelacé avec les plans supérieurs. En d'autres termes, ces mondes ne sont pas entièrement séparés de nous, car tous les mondes font partie de la même Réalité divine globale. Depuis ces mondes supérieurs, on peut accéder à n'importe quel moment, ou n'importe quel endroit, de notre monde matériel.

Il me faudra le reste de ma vie, et plus encore, pour redécouvrir ce que j'ai appris là-haut. La connaissance qui m'a été donnée n'a pas été « enseignée » comme le seraient une leçon d'histoire ou un théorème de mathématiques. Les intuitions se produisent directement, sans avoir besoin d'être ajustées et absorbées. Cette connaissance a été intégrée sans mémorisation, instantanément et une fois pour toutes. Elle ne s'est pas évanouie comme l'information ordinaire et à ce jour je la possède toujours pleinement, bien plus clairement que je ne possède les informations que j'ai accumulées au long de mes années d'études.

Cela ne veut pas dire que je peux accéder à ce savoir en claquant des doigts. Car, maintenant que je suis de retour dans cette réalité matérielle, je dois le faire cheminer à travers mon corps physique et mon cerveau limités. Mais il est là. Je le ressens, installé dans mon être profond. Pour quelqu'un comme moi qui a passé sa vie à travailler dur pour acquérir à l'ancienne des connaissances et une compréhension, la découverte de ce niveau supérieur de savoir a suffi, à elle seule, à me donner matière à réflexion pour longtemps... Malheureusement, pour ma famille et mes médecins en bas sur terre, la situation était bien différente. (...)

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12. Le Cœur


Quelque chose me tirait. Non pas comme quelqu'un qui aurait saisi mon bras, mais quelque chose de plus subtil, de moins physique. C'était un peu comme quand le soleil se cache derrière un nuage et que l'on sent son humeur changer instantanément en réponse. Je retournais, je m'éloignais du Cœur. Sa brillante noirceur d'encre s'est fondue dans le vert panorama du Passage avec tous ses paysages éblouissants. En regardant vers le bas, j'ai vu de nouveau les villageois, les arbres, les rivières étincelantes et les chutes, de même que les êtres angéliques qui formaient un arc au-dessus.

Ma compagne était présente également. Elle avait bien sûr été là tout au long de mon voyage dans le Cœur, sous forme d'une sphère de lumière. Mais elle avait maintenant repris sa forme humaine. Elle portait la même belle robe et, en la revoyant j'étais comme un enfant perdu dans une grande ville étrangère qui croise soudain un visage familier. Quel cadeau ! « Nous te montrerons beaucoup de choses, puis tu retourneras. » Ce message, qui m'avait été délivré sans aucun mot à rentrée de l'obscurité sans fond du Cœur, me revenait maintenant. Et je comprenais également où je « retournais » : le Monde Vu du Ver de terre où j'avais commencé cette odyssée. Mais cette fois, c'était différent. En me déplaçant dans l'obscurité avec la pleine connaissance de ce qui se trouvait au-dessus, je ne revivais pas l'angoisse que j'avais connue la première fois. Alors que la glorieuse musique du Passage s'estompait et que le martèlement pulsatile du niveau inférieur reprenait, j'entendais et je regardais tout cela comme un adulte regarde un endroit dont il avait peur autrefois, mais plus maintenant. La mélasse et la noirceur, les visages qui se formaient puis disparaissaient, les racines comme des artères qui plongeaient dans les profondeurs ne déclenchaient plus aucune terreur chez moi, car je comprenais – à ce moment-là je comprenais tout sans le support des mots – que je n'appartenais pas à cet endroit, mais que je ne faisais que le visiter.

Mais pourquoi le visitais-je à nouveau ? La réponse est venue à moi de la même façon, instantanée et non verbale, que les réponses m'étaient parvenues dans le monde supérieur. Toute cette aventure, commençais-je à comprendre, était une sorte de visite – un genre de grand panorama de l'invisible, de la face spirituelle de l'existence. Et comme toutes les bonnes visites, cela incluait tous les étages et tous les niveaux.

Une fois de retour à ce niveau inférieur, les caprices du temps des plans situés au-delà de ce que je connaissais sur cette terre ont continué à avoir cours. Pour avoir une petite – seulement une toute petite – idée de l'impression que cela procure, pensez à la façon dont le temps se manifeste dans les rêves. Dans un rêve, il devient délicat d'utiliser les termes « avant » et « après ». On peut se trouver dans une partie du rêve et savoir ce qui va arriver même si on ne l'a pas encore vécu. Mon « temps » au-delà était quelque chose de cet ordre – mais je dois aussi souligner que ce qui m'est arrivé n'avait rien de la confusion obscure de nos rêves terrestres, sauf au tout début alors que j'étais encore dans le monde souterrain.

Depuis combien de temps me trouvais-je là cette fois-ci ? À nouveau je n'en ai aucune idée précise – et aucun moyen de l'évaluer. Mais je sais qu'après être retourné à ce niveau inférieur, cela m'a pris du temps avant de découvrir qu'en fait je pouvais exercer un certain contrôle sur mon parcours – que je n'étais plus piégé dans ce monde inférieur. Au prix d'un sérieux effort, je pouvais retourner dans les plans supérieurs. À un certain point dans les noires profondeurs, j'ai voulu entendre de nouveau la Mélodie Tournoyante. Après une courte lutte pour me souvenir des notes, la sublime musique et les sphères de lumière qui l'émettaient sont apparues dans ma conscience. Elles ont tranché, une fois de plus, dans la gelée boueuse et j'ai commencé à m'élever.

Dans les mondes supérieurs, ainsi que je l'ai peu à peu découvert, connaître et être capable de penser à quelque chose suffit pour se déplacer dans sa direction. Penser à la Mélodie Tournoyante suffisait à la faire venir, et désirer les mondes supérieurs m'y emmenait. Plus je devenais familier avec le plan supérieur et plus il m'était facile d'y retourner. Pendant la période que j'ai passée hors de mon corps, j'ai fait ce déplacement aller-retour, depuis l'obscurité boueuse du Monde Vu du Ver de terre à la brillance émeraude du Passage, puis dans l'intense noirceur sacrée du Cœur, un grand nombre de fois. Impossible de dire combien exactement – de nouveau parce que le temps tel qu'il existait dans ces endroits ne se traduit pas dans notre conception du temps terrestre. Mais à chaque fois que je revenais dans le Cœur, j'allais plus loin que la fois précédente et j'en apprenais davantage, de cette manière non verbale, plus-que-verbale, dont toute chose est transmise dans les mondes supérieurs à celui-ci.

Cela ne veut pas dire que j'ai vu la totalité de l’Univers, ni lors de mon premier voyage depuis le Monde Vu du Ver de terre jusqu'au Cœur ni lors des suivants. En fait, l'une des vérités qui m'était enseignée dans le Cœur à chaque fois que j'y retournais était à quel point il est impossible de comprendre tout ce qui existe – que ce soit sous son aspect physique/visible ou son aspect spirituel invisible (bien plus grand), sans même mentionner les innombrables autres univers qui existent ou ont existé.

Mais rien de tout cela n'avait d'importance, car j'avais déjà reçu l'enseignement d'une chose – la seule chose – qui, en dernière analyse, comptait vraiment. J'avais d'abord reçu cet enseignement de la part de ma compagne sur l'aile du papillon lors de ma première entrée dans le Passage. Il était venu en trois parties, et pour le mettre à nouveau en mots (car bien sûr ce fut d'abord délivré sans mots), cela donnait quelque chose comme ça : « Tu es aimé et chéri. Il n'y a rien dont tu doives avoir peur. Il n'y a rien que tu puisses faire mal. » Si je devais concentrer ce message en une seule phrase, cela donnerait : Tu es aimé. Et si je devais le résumer encore davantage, en un seul mot, ce serait (bien sûr) tout simplement : Amour.

L'amour est sans aucun doute la base de toute chose. Non pas un amour abstrait, difficile à comprendre, mais l'amour au quotidien que tout le monde connaît – le genre d'amour que nous ressentons lorsque nous regardons notre partenaire de vie et nos enfants, ou même nos animaux familiers. Dans sa forme la plus pure et la plus puissante, cet amour n'est ni jaloux ni égoïste, mais inconditionnel. C'est la réalité des réalités, la glorieuse et insondable vérité qui vit et respire au cœur de chaque chose qui existe ou existera jamais, et aucune compréhension même approximative de qui – et de ce que nous sommes – ne peut être atteinte par celui qui l'ignore et ne l'incarne pas dans chacun de ses actes. Nous sommes loin de la réflexion scientifique ? Eh bien, je ne suis pas d'accord. Je reviens de cet endroit et rien ne pourrait me convaincre qu'il ne s'agit pas là de la plus grande vérité émotionnelle de l'Univers, mais également de la plus importante vérité scientifique.

J'ai raconté mon expérience et rencontré des personnes qui étudient ou ont vécu des expériences de mort imminente depuis plusieurs années maintenant. Je sais que la formule amour inconditionnel est largement mise en avant dans ces cercles. Combien d'entre nous peuvent saisir ce que cela signifie vraiment ? Je sais, bien sûr, pourquoi ces mots reviennent si souvent. C'est parce que de très nombreuses autres personnes ont vu ce que j'ai vu et ont fait la même expérience que moi. Mais tout comme moi, lorsqu'elles reviennent au niveau matériel, elles doivent passer par des mots, et seulement des mots, pour transmettre des expériences et des connaissances qui dépassent complètement le pouvoir des mots. Un peu comme essayer d'écrire un roman en utilisant seulement la moitié de l'alphabet.

Le premier obstacle que la plupart des témoins d'EMI doivent franchir n'est pas de se réhabituer aux limitations du monde matériel – bien qu'il s'agisse certainement d'un défi –, mais de faire comprendre comment l'amour qu'ils ont éprouvé là-haut est réellement ressenti. Au fond de nous, nous le savons déjà. Tout comme Dorothy dans Le Magicien d'Oz avait toujours la possibilité de rentrer à la maison, nous avons la capacité de retrouver notre connexion avec ce monde idyllique. Nous avons seulement oublié que nous l'avions, car pendant la période physique de notre existence, basée sur notre cerveau, celui-ci bloque, ou voile, l'arrière-plan cosmique, tout comme la lumière du soleil nous empêche de voir les étoiles chaque matin. Imaginez à quel point notre conception de l'Univers serait limitée si nous ne voyions jamais le ciel nocturne parsemé d'étoiles. Nous percevons seulement ce que le filtre de notre cerveau laisse passer. Le cerveau – en particulier son hémisphère gauche linguistique/logique, celui qui génère notre sens de la rationalité et la sensation d'être un soi ou un ego bien défini – est un obstacle à notre connaissance et à notre expérience supérieures.

J'ai la conviction que nous traversons maintenant un moment crucial de notre existence. Nous devons retrouver davantage de cette connaissance plus vaste pendant que nous vivons ici sur terre, et pendant que nos cerveaux (y compris les parties analytiques de l'hémisphère gauche) fonctionnent pleinement. La science – cette science à laquelle j'ai consacré tant de ma vie – n'est pas en contradiction avec ce que j'ai appris là-haut. Mais trop, bien trop de gens pensent que c'est le cas, car certains membres de la communauté scientifique qui sont inféodés à la vision matérialiste du monde ont répété encore et encore que science et spiritualité ne peuvent coexister.

Ils se trompent. Faire connaître plus largement ce fait ancien, mais absolument essentiel, est la raison pour laquelle j'ai écrit ce livre, et il rend tous les autres aspects de mon histoire – le mystère de ma contamination par la maladie, de la façon dont je me suis retrouvé conscient dans une autre dimension pendant ma semaine de coma, et dont j'ai finalement récupéré si complètement – entièrement secondaires.

L'amour et l'acceptation inconditionnels que j'ai connus au cours de mon voyage constituent la découverte la plus importante que j'ai jamais faite, ou ferai jamais et, aussi difficile qu'il sera pour moi de comprendre les autres leçons que j'ai apprises là-haut, je sais également dans mon cœur que partager ce message essentiel – si simple que la plupart des enfants l'acceptent sans hésiter – est désormais la tâche la plus importante qui m'attend. (...)

14. Une EMI particulière


Lorsque je me trouvais initialement dans le Monde Vu du Ver de terre, je n'avais pas de véritable centre de conscience. Je ne savais pas qui, ni ce que j'étais, ni même si j'étais. J'étais simplement... là, une forme singulière de conscience au milieu d'un néant épais, sombre, vaseux, qui n'avait pas de commencement et, apparemment, pas de fin.

Maintenant, cependant, je savais. Je comprenais que je faisais partie du Divin et que rien – absolument rien – ne pourrait jamais m'enlever cela. La (fausse) crainte que nous puissions d'une manière ou d'une autre être séparés de Dieu est à la racine de toutes les formes d'anxiété dans l'Univers, et le remède – que j'ai reçu en partie dans le Passage et complètement dans le Cœur – est la connaissance que rien ne peut jamais nous séparer de Dieu. Cette connaissance – qui reste la chose la plus importante que j'aie jamais apprise – a retiré au Monde Vu du Ver de terre son caractère effrayant et m'a permis de voir ce qu'il était vraiment : une partie du cosmos pas franchement agréable, mais sans doute nécessaire.

De nombreuses personnes ont voyagé dans les mêmes régions que moi mais, étrangement, la plupart d'entre elles se souvenaient de leur identité terrestre lorsqu'elles étaient loin de leur forme matérielle. Elles savaient qu'elles étaient John Smith ou George Johnson ou Sarah Brown. Elles n'ont jamais perdu de vue le fait qu'elles vivaient sur terre. Elles avaient conscience que leurs proches vivants étaient toujours là, attendant et espérant qu'elles reviennent. Elles ont aussi, dans de nombreux cas, rencontré des amis et des parents décédés avant elles et, dans ces situations également, elles ont immédiatement reconnu ces personnes. Beaucoup de témoins d'EMI ont rapporté le souvenir d'une revue de la vie, dans laquelle ils ont observé leurs interactions avec plusieurs personnes et leurs bonnes ou mauvaises actions au cours de leur vie.

Je n'ai vécu aucun de ces événements, et pris ensemble ils démontrent le caractère inhabituel de mon EMI. J'étais entièrement libéré de mon identité corporelle dans son intégralité, de sorte que tout aspect classique d'une EMI éventuellement lié au souvenir de qui j'étais sur terre était rigoureusement absent. Dire à ce stade des événements que je n'avais toujours aucune idée de qui j'étais ni d'où je venais peut sembler déconcertant, je le reconnais. Après tout, comment pouvais-je apprendre toutes ces choses étonnamment complexes et belles, comment pouvais-je voir la jeune femme à côté de moi et les arbres en fleurs, les chutes d'eau et les villageois, et ne pas savoir que c'était moi, Eben Alexander, qui en faisais l'expérience ? Comment pouvais-je comprendre tout ce que je comprenais et ne pas comprendre que sur terre, j'étais un médecin, un mari et un père ? Quelqu'un qui ne voyait pas des arbres, des rivières et des nuages pour la première fois en atteignant le Passage, mais qui en avait vu plus souvent qu'à son tour en grandissant dans la très concrète et très terrestre ville de Winston-Salem en Caroline du Nord ?

Ma meilleure tentative de réponse est de suggérer que j'étais dans une situation proche d'une personne victime d'une amnésie partielle mais bénéfique. C'est-à-dire une personne qui a oublié certains aspects clés à propos d'elle-même, mais qui tire bénéfice de cet oubli, même si cela dure peu de temps. De quelle façon ai-je profité de l'oubli de mon moi terrestre ? Cela m'a permis d'aller profondément dans des domaines au-delà de notre monde sans avoir à m'inquiéter de ce que je laissais derrière moi. Pendant tout ce temps dans ces mondes, j'étais une âme sans rien à perdre. Aucun endroit à oublier, personne à pleurer. J'arrivais de nulle part et je n'avais pas d'histoire, aussi j'acceptais pleinement les situations dans lesquelles je me trouvais – même l'obscurité et le chaos initial du Monde Vu du Ver de terre – avec équanimité. Et puisque j'avais oublié à ce point mon identité mortelle, j'ai pu avoir un accès intégral à l'être cosmique authentique que je suis réellement (et que nous sommes tous). Une fois de plus, par certains aspects, mon expérience était analogue à un rêve, dans lequel on se souvient de certaines choses à propos de soi-même tout en en oubliant complètement d'autres. Mais ce n'est qu'une analogie partiellement utile car, comme je ne cesse de le souligner, le Passage et le Coeur n'étaient absolument pas oniriques mais ultraréels – aussi loin de l'illusoire que l'on puisse se trouver.

Si j'emploie le terme retiré, cela sonne comme si l'absence de mes souvenirs terrestres dans le Monde Vu du Ver de terre, le Passage et le Cœur était d'une certaine manière intentionnelle. Je soupçonne désormais que c'était bien le cas. Au risque de trop simplifier, j'ai été autorisé à mourir plus radicalement et à voyager plus profondément que la plupart des expérienceurs d'EMI avant moi. Aussi arrogant que cela puisse sembler, mes intentions ne le sont pas. La littérature sur les EMI s'est révélée cruciale pour me permettre de comprendre mon propre voyage pendant le coma. Je ne peux prétendre savoir pourquoi j'ai vécu cette expérience, mais je sais maintenant (trois ans plus tard), d'après mes lectures sur les EMI, que la pénétration dans les plans supérieurs tend à être un processus graduel et réclame de l'individu qu'il abandonne ses attachements à quelque niveau qu'il se trouve, pour aller plus haut ou plus loin.

Ce n'était pas un problème pour moi car, tout au long de mon expérience, je n'avais aucun souvenir terrestre, et la seule douleur ou la seule peine se manifestait quand je devais retourner dans la terre, où j'avais commencé mon périple.

15. Le don de l’oubli


La conception de la conscience soutenue par la majorité des scientifiques aujourd'hui est qu'elle est composée d'information numérique – à savoir des données, essentiellement de même nature que celles qu'utilisent les ordinateurs. Bien que certaines de ces données – assister à un superbe coucher de soleil, écouter une merveilleuse symphonie pour la première fois ou même tomber amoureux – puissent nous sembler plus profondes ou spéciales que les innombrables autres fragments d'information qui sont créés et stockés dans notre cerveau, ce n'est vraiment qu'une illusion. Tous les fragments sont, en réalité, qualitativement les mêmes. Nos cerveaux modèlent la réalité extérieure en recevant l'information qui parvient par nos sens, et en la transformant en un riche canevas numérique. Mais nos perceptions sont seulement un modèle – et pas la réalité elle-même. Une illusion.

C'était, bien entendu, la conception que je défendais également. Je me souviens quand j'étais à l'école de médecine et que j'entendais parfois des arguments présentant la conscience comme rien d'autre qu'un programme informatique très complexe. Ces arguments laissaient entendre que les quelque dix milliards de neurones qui déchargent en permanence dans notre cerveau sont capables de produire la conscience et la mémoire de toute une vie.

Pour comprendre comment le cerveau pourrait effectivement bloquer la connaissance issue des plans supérieurs, nous devons accepter – au moins en tant qu'hypothèse pour le moment – que le cerveau lui-même ne produise pas la conscience. Qu’il est, plutôt, une sorte de valve de réduction ou de filtre, transformant la plus vaste conscience non physique qui est la nôtre dans les mondes non physiques en une capacité plus limitée pour la durée de nos vies mortelles. Il y a, du point de vue terrestre, un avantage très net à cela. Tout comme nos cerveaux travaillent dur à chaque instant de notre vie éveillée pour filtrer le déferlement d'informations sensorielles qui nous parviennent de notre environnement physique, sélectionnant les informations dont nous avons besoin pour survivre, de la même façon le fait d'oublier nos identités trans-terrestres nous permet également d'être « ici et maintenant » bien plus efficacement. Puisque la plupart des vies ordinaires contiennent déjà trop d'informations que nous puissions traiter pour pouvoir agir, être excessivement conscient des mondes au-delà de l'ici et maintenant freinerait encore davantage nos progrès. Si nous en savions trop sur le monde spirituel dès maintenant, alors conduire nos vies sur terre serait un défi encore plus grand qu'il ne l'est déjà. (Ce qui ne veut pas dire que nous ne devrions pas être conscients des mondes supérieurs d'ores et déjà – mais si nous sommes extra-conscients de leur grandeur et de leur immensité, ils peuvent brider notre action ici sur terre.) Depuis une perspective plus déterministe (et je crois désormais que l'Univers est absolument déterminé), prendre les bonnes décisions à l'aide du libre arbitre face au mal et à l'injustice sur terre signifierait bien moins si nous nous souvenions, pendant que nous sommes ici, de la beauté et de la magnificence de ce qui nous attend.

Pourquoi suis-je si sûr de tout cela ? Pour deux raisons. La première est qu'on me l'a montré (les êtres qui m'ont enseigné lorsque j'étais dans le Passage et le Cœur), et la seconde est que je l'ai réellement éprouvé. Pendant que j'étais au-delà de mon corps, j'ai reçu une connaissance sur la nature et la structure de l'Univers qui était largement au-delà de ma compréhension. Mais je l'ai reçue tout de même, en grande partie car, débarrassé de mes préoccupations matérielles, j'avais de la place pour cela. Maintenant que je suis de retour sur terre et que je me souviens de mon identité corporelle, la graine de cette connaissance trans-matérielle a de nouveau été enfouie. Et cependant, elle est toujours là. Je peux la sentir, à chaque instant. Cela prendra des années pour qu'elle s'épanouisse dans cet environnement terrestre. C'est-à-dire que cela me prendra des années pour comprendre, en utilisant mon cerveau mortel, matériel, ce que j'ai compris si instantanément et si facilement dans les plans délivrés du cerveau du monde supérieur. Cependant, je suis persuadé qu'en travaillant dur, une grande part de cette connaissance continuera à se révéler.

Dire qu’il existe toujours un gouffre entre notre compréhension scientifique actuelle de l'Univers et la vérité telle que je l'ai connue est un euphémisme colossal. J'aime toujours la physique et la cosmologie, j'aime toujours étudier notre vaste et merveilleux univers. Seulement, j'ai désormais une compréhension bien plus étendue de ce que « vaste » et « merveilleux » signifient réellement. La partie physique de l'Univers est comme un grain de poussière comparé à sa partie invisible et spirituelle. Dans mon ancienne vision du monde, spirituel n'était pas un mot que j'aurais employé au cours d'une conversation scientifique. Je pense désormais que c'est un mot dont nous ne pouvons faire l'économie.

Depuis le Cœur, ma compréhension de ce que nous appelons « énergie sombre » et « matière noire » semblait disposer d'explications claires, de même que d'autres aspects plus complexes de la composition de l'Univers que les humains n'aborderont pas avant longtemps. Cela ne veut pas dire pour autant que je peux vous les expliquer. Car – paradoxalement – je suis toujours en train d'essayer de les comprendre moi-même. Peut-être que la meilleure façon de faire partager cette partie de l'expérience est de dire que j'ai eu un avant-goût d'une autre forme de connaissance, plus étendue : une forme de connaissance à laquelle je pense que les êtres humains seront capables d'accéder en plus grand nombre à l'avenir. Mais tenter de partager cette connaissance maintenant me met un peu dans la position du chimpanzé qui deviendrait humain pendant une journée pour découvrir toutes les merveilles du savoir humain, puis qui retournerait auprès de ses camarades chimpanzés en essayant de leur décrire ce que c'était de connaître plusieurs langues romanes différentes, l'arithmétique et l'échelle immense de l'Univers.

Là-haut, une question naissait dans mon esprit et la réponse surgissait aussitôt, comme une fleur qui poussait juste à côté. C'était presque comme si, de même qu'aucune particule dans l'Univers n'est réellement séparée d'une autre, aucune question n'existait sans la réponse qui l'accompagnait. Et les réponses n'étaient pas non plus de simples « oui » ou « non ». Elles étaient de vastes édifices conceptuels, de prodigieuses structures de pensée vivante, aussi complexes que des villes. Des idées si grandes qu'il m'aurait fallu des vies entières pour en faire le tour si j'avais été limité à la pensée matérielle. Mais je ne l’étais pas. J’étais débarrassé de ce type de pensée comme un papillon sortant de sa chrysalide.

J'ai vu la terre comme un point bleu pâle dans l'immensité noire de l'espace physique. Je pouvais voir que la terre est un endroit où le bien et le mal se mélangent, et que cela constitue l'une de ses caractéristiques particulières. Il existe beaucoup plus de bien que de mal même sur terre, mais la terre est un lieu où le mal est autorisé à gagner de l'influence d'une façon qui serait totalement impossible à des niveaux supérieurs d'existence. Le fait que le mal puisse occasionnellement l'emporter était connu et voulu par le Créateur comme une conséquence nécessaire au fait d'avoir accordé le libre arbitre à des êtres tels que nous.

De petites particules de mal étaient éparpillées dans l'Univers, mais la somme de tout ce mal était un grain de sable sur une grande plage par comparaison avec la bonté, l'abondance, l'espoir et l'amour inconditionnel dont l'Univers était littéralement inondé. La structure même de l'autre dimension est l'amour et l'acceptation, et tout ce qui n'est pas doté de ces qualités apparaît immédiatement déplacé en ces lieux. Mais le libre arbitre nous est accordé au prix de la perte ou de l'éloignement de cet amour et de cette acceptation. Nous sommes libres ; mais nous sommes des êtres libres oppressés de tous côtés par un environnement qui conspire à nous faire sentir que nous ne sommes pas libres. Le libre arbitre est d'une importance centrale pour notre fonction dans le monde matériel : une fonction qui, comme nous le découvrirons tous un jour, sert le rôle bien plus grand de permettre notre domination au sein de la dimension alternative intemporelle. Notre vie ici-bas peut sembler insignifiante, car elle est en relation minimale avec les autres vies et les autres mondes qui emplissent les univers visibles et invisibles. Mais elle est aussi considérablement importante, car notre rôle ici est de croître en direction du Divin, et cette croissance est étroitement observée par les êtres des mondes supérieurs – les âmes et les sphères translucides (ces êtres que j'ai d'abord vus très loin au-dessus de moi dans le Passage, et dont je pense qu'ils sont à l'origine de notre concept culturel d'anges).

Nous – êtres spirituels actuellement incarnés dans nos cerveaux et nos corps mortels issus de l'évolution, produits de la terre et bourreaux de la terre – faisons les vrais choix. La véritable pensée n'est pas l'affaire du cerveau. Mais nous avons été tellement habitués – en partie par le cerveau lui-même – à l'associer avec ce que nous pensons et avec qui nous sommes, que nous avons perdu la capacité de comprendre que nous sommes de tout temps bien plus que les cerveaux et les corps physiques qui font – ou devraient faire – selon notre volonté.

La vraie pensée est pré-physique. C'est la pensée derrière la pensée qui est responsable de tous les choix véritablement conséquents que nous faisons dans le monde. Une pensée qui n'est pas dépendante de la déduction linéaire, mais qui se déplace aussi vite que l'éclair, opérant des connexions à différents niveaux et les rassemblant. Comparée à cette intelligence interne et libre, notre pensée ordinaire est désespérément lente et maladroite. C'est cette pensée qui attrape le ballon dans la surface de réparation, qui produit la juste intuition scientifique ou écrit la chanson inspirée. La pensée subliminale qui est toujours présente quand nous en avons besoin, mais à laquelle nous avons trop souvent perdu la possibilité à la fois d'accéder et de croire. (...)

Faire l'expérience de la pensée hors du cerveau revient à entrer dans un monde de connexions instantanées qui font de la pensée ordinaire (c'est-à-dire ces caractéristiques limitées par le cerveau physique et la vitesse de la lumière) un processus désespérément somnolent et laborieux par comparaison. Notre moi le plus vrai, le plus profond, est entièrement libre. Il n'est pas diminué ni compromis par des actions passées, ni concerné par des questions d'identité ou de statut. Il comprend qu'il n'a aucun besoin d'avoir peur du monde matériel et, donc, qu'il n'a aucun besoin de se construire à travers la gloire, la richesse ou la conquête.

C'est le moi spirituel véritable que chacun de nous est destiné à retrouver un jour. Mais, en attendant que ce jour vienne, je pense que nous devrions faire tout ce qui est en notre pouvoir pour entrer en contact avec cet aspect miraculeux de nous-mêmes – de le cultiver et de l'amener en pleine lumière. Il s'agit de l'être qui vit en chacun de nous maintenant, et qui est en réalité l'être que Dieu désire ardemment que nous devenions.

Comment nous rapprochons-nous de ce moi spirituel authentique ? En manifestant de l'amour et de la compassion. Pourquoi ? Parce que l'amour et la compassion sont bien plus que les abstractions que beaucoup d'entre nous croient qu'ils sont. Ils sont réels. Ils sont concrets. Et ils constituent la structure même du monde spirituel. Afin de retourner dans ce monde, nous devons à nouveau devenir comme ce monde, même pendant que nous sommes coincés et nous agitons péniblement dans celui-ci.

L'une des plus grosses erreurs que font beaucoup de gens lorsqu'ils pensent à Dieu est d'imaginer Dieu comme impersonnel. Oui, Dieu est derrière les nombres, la perfection de l'univers que la science mesure et lutte pour comprendre. Mais – là encore, paradoxalement – Om est également « humain » – et même plus humain que vous et moi. Om comprend et compatit à notre situation humaine plus profondément et personnellement que nous ne pouvons l'imaginer, car Om sait ce que nous avons oublié, et comprend le terrible fardeau consistant à vivre en étant amnésique du Divin, ne serait-ce qu'un instant. (...)

 

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18. Oublier et se souvenir


Ma conscience était plus vaste maintenant. Si vaste qu'elle semblait emplir l'univers entier. Avez-vous déjà écouté une chanson sur une station de radio avec de nombreux parasites ? On s'habitue. Puis quelqu'un règle la fréquence, et vous entendez la même chanson dans toute sa clarté. Comment pouviez-vous ne pas avoir remarqué à quel point la première version était faible, lointaine, infidèle à l'original ? Bien sûr, c'est ainsi que l'esprit fonctionne. Les humains sont conçus pour s'adapter. J'avais expliqué de nombreuses fois à mes patients que tel ou tel inconfort s'atténuerait, ou du moins semblerait s'atténuer, à mesure que leur corps et leur cerveau s'adapteraient à la nouvelle situation. Si quelque chose dure assez longtemps, votre cerveau apprend à l'ignorer, à le contourner ou encore à le traiter de manière normale. Mais notre conscience matérielle limitée est loin d'être simplement normale, et j'en avais une première illustration lorsque je voyageais toujours plus profon

dément vers le centre du Cœur. Je ne me souvenais toujours pas de mon passé terrestre, et pourtant j'étais loin de m'en soucier. Même si j'avais oublié ma vie ici, je m'étais souvenu là-haut de qui j'étais vraiment et réellement. J'étais le citoyen d'un univers stupéfiant par son immensité et sa complexité, et dirigé entièrement par l'amour.

De façon presque surnaturelle, mes découvertes au-delà du corps faisaient écho aux leçons que j'avais apprises juste un an auparavant lorsque j'avais renoué avec ma famille biologique. Au bout du compte, aucun d'entre nous n'est orphelin. Nous sommes tous dans la situation dans laquelle j'étais, car nous avons une autre famille : les êtres qui nous surveillent et nous protègent – des êtres que nous avons momentanément oubliés mais qui, si nous nous ouvrons à leur présence, attendent de nous aider à naviguer pendant notre période ici, sur la terre. Aucun d'entre nous n'est privé d'amour. Chacun et tout le monde est profondément connu et choyé par un Créateur qui nous chérit au-delà de toute capacité pour nous de le comprendre. Ce savoir ne doit plus rester secret. (...)

20. La Fermeture


À chaque fois que je me retrouvais de nouveau englué dans le grossier Monde Vu du Ver de terre, j'étais capable de me rappeler la brillante Mélodie Tournoyante et filante, qui ouvrait le portail vers le Passage et le Cœur. J'ai passé de « longs » moments – qui paradoxalement semblaient ne pas avoir la moindre durée – en présence de mon ange gardien sur l'aile du papillon et une éternité à apprendre les leçons du Créateur et de la Sphère de Lumière dans le Cœur. À un certain point, je suis arrivé au bord du Passage et j'ai découvert que je ne pouvais plus y pénétrer. La Mélodie Tournoyante – jusque-là mon ticket pour me rendre dans ces régions supérieures – ne m'y emmenait plus. Les portes du Paradis étaient refermées.

Une fois de plus, décrire ce que j'ai ressenti est un défi extrême, et ce en raison du goulet d'étranglement du langage linéaire au travers duquel nous devons tout forcer ici sur terre, et à cause de l'aplatissement général de l'expérience qui se produit lorsqu'on se retrouve dans le corps. Pensez à toutes les fois où vous avez éprouvé de la déception. Il existe un sentiment par lequel toutes les pertes que nous subissons ici sur terre sont en vérité les variantes d'une perte absolument centrale : la perte du Paradis. Dès l'instant où les portes du Paradis ont été closes pour moi, j'ai ressenti une tristesse comme je n'en avais jamais connue. Les émotions sont différentes là-haut. Toutes les émotions humaines sont présentes, mais elles sont plus profondes, plus étendues – elles ne sont pas seulement à l'intérieur, mais aussi à l'extérieur de nous. Imaginez si à chaque fois que votre humeur changeait, le climat changeait instantanément en accord avec elle. Si vos larmes déclenchaient une averse torrentielle et si votre joie faisait instantanément disparaître les nuages. Cela donne une indication de l'influence bien plus vaste et conséquente des changements d'humeur là-haut, et nous montre étrangement et puissamment à quel point ce que nous pensons comme « intérieur » et « extérieur » n'existe pas du tout.

Ainsi, je sombrais maintenant, le cœur brisé, dans un monde de chagrin qui grandissait sans cesse, une mélancolie qui était en même temps un authentique naufrage. Je suis descendu entre de grands murs de nuages. J’entendais des murmures autour de moi, mais je ne pouvais comprendre les mots. Puis je me suis rendu compte qu’un nombre incalculable d'êtres m'entouraient, agenouillés, formant un arc qui s'étendait au loin. En y repensant maintenant, je compris ce que faisaient ces hiérarchies d'êtres mi-vus et mi-ressentis, s'étendant dans l'obscurité au-dessus et en dessous de moi. Elles priaient pour moi. (...)

Les prières m'ont donné de l'énergie. C'est certainement pourquoi, aussi intensément triste que je pouvais l'être, quelque chose en moi a senti une étrange confiance m'assurant que tout irait bien. Ces êtres savaient que je vivais une transition, et ils chantaient et priaient pour m'aider à garder mon enthousiasme. J'étais conduit dans l'inconnu mais, à ce stade, j'avais pleinement foi et confiance dans le fait qu'on prendrait soin de moi, comme ma compagne sur l'aile du papillon et la Déité débordante d'amour me l'avaient promis – là où j'irais, le Paradis irait avec moi. Il viendrait sous la forme du Créateur, d'Om, et il viendrait sous la forme de l'ange – mon ange –, la Fille sur l'Aile du Papillon. Je m'en retournais, mais je n'étais pas seul – et je savais que je ne me sentirais plus jamais seul. (...)

33. L’énigme de la Conscience


Cela a pris environ deux mois pour que la batterie complète de mes connaissances neurochirurgicales revienne. Laissant de côté pour le moment le fait essentiellement miraculeux que ce soit revenu (il n'y a toujours aucun précédent à mon cas, dans lequel un cerveau soumis à une attaque longue et d'une telle gravité par une bactérie Gram négative comme E. coli retrouve presque ses pleines capacités), une fois que ça a été le cas, j'ai continué à lutter avec le fait que tout ce que j'avais appris en quatre décennies d'études et de travail sur le cerveau humain, sur l'Univers et sur ce qui constitue la réalité, était en conflit avec ce que j'avais connu pendant ces sept jours de coma. Quand je suis tombé dans le coma, j'étais un médecin matérialiste qui avait effectué toute sa carrière dans certaines des plus prestigieuses institutions de recherche au monde, et essayé de comprendre les connexions entre le cerveau humain et la conscience. Non pas que je ne croyais pas à la conscience. J'étais tout simplement mieux informé que la plupart des gens de la colossale improbabilité mécanique qu'elle puisse exister indépendamment – de quoi que ce soit !

Dans les années 1920, le physicien Werner Heisenberg (et d'autres fondateurs de la mécanique quantique) a fait une découverte si étrange que le monde ne l'a pas encore complètement intégrée. Lorsqu'on observe un phénomène quantique, il est impossible de séparer entièrement l'observateur (c'est-à-dire le scientifique qui fait l'expérience) de ce qui est observé. Dans notre expérience quotidienne, il est facile de ne pas remarquer ce fait. Nous voyons l’Univers comme un endroit rempli d'objets séparés (des tables et des chaises, des personnes et des planètes) qui interagissent occasionnellement entre eux, mais qui demeurent toutefois essentiellement séparés. Au niveau subatomique, cependant, cet univers d'objets isolés se révèle une totale illusion. Dans le domaine du super-superpetit, chaque objet de l'univers physique est connecté à tous les autres objets. En fait, il n'existe pas véritablement d’« objets » du tout dans le monde, mais seulement des vibrations de l'énergie et des relations.

Ce que cela voulait dire aurait dû sembler évident, mais ça ne l'a pas été pour beaucoup. Il était impossible de rechercher la réalité ultime de l’Univers sans utiliser la conscience. Loin d'être un produit dérivé sans importance des processus physiques (comme je le pensais avant mon expérience), la conscience est non seulement très réelle – elle est en fait plus réelle que le reste de l'existence physique, et elle est très certainement la base même de celle-ci. Mais, à ce jour, aucune de ces intuitions n'a été incorporée à l'imagerie scientifique de la réalité. De nombreux scientifiques tentent de le faire, mais il n'existe pas encore de « théorie du Tout » qui puisse combiner les lois de la mécanique quantique avec celles de la théorie de la relativité en cherchant à y inclure la conscience.

Tous les objets de l'univers physique sont constitués d'atomes. Les atomes, à leur tour, sont constitués de protons, d'électrons et de neutrons. Qui, pour leur part (comme les physiciens l'ont également découvert dans les premières années du XXe siècle), sont tous des particules. Et les particules sont constituées de... Eh bien, tout à fait franchement, les physiciens ne le savent pas vraiment. Mais une chose que nous savons à propos des particules est que chacune est connectée à toutes les autres dans l'univers. Elles sont toutes, au plus profond niveau, interconnectées.

 

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Avant mon expérience au-delà de ce monde, j'avais une connaissance globale de toutes ces idées scientifiques modernes, mais elles étaient lointaines et vagues. Dans le monde dans lequel je vivais et me déplaçais – le monde des voitures et des tables d'opération et des patients qui allaient bien ou pas selon, pour une part, que je parvenais à les opérer avec succès –, ces phénomènes de physique subatomique étaient fuyants et distants. Ils étaient peut-être vrais, mais ne concernaient pas ma réalité quotidienne. Mais quand j'ai laissé mon corps derrière moi, j'ai éprouvé ces faits directement. En fait, je pense pouvoir dire que, même si je ne connaissais plus le mot à ce moment-là, je « faisais de la science » lorsque j'étais dans le Passage et dans le Cœur. De la science qui reposait sur l'outil le plus vrai et le plus sophistiqué que nous possédions pour la recherche scientifique : la conscience elle-même.

Plus je creusais et plus je devenais convaincu que ma découverte n'était pas seulement intéressante ou spectaculaire. Elle était scientifique. Selon la personne à qui vous parlez, la conscience est soit le plus grand mystère qui se pose à l'investigation scientifique, soit un non-problème intégral. Le plus étonnant est le nombre de scientifiques qui adoptent ce second point de vue. Pour beaucoup – peut-être la plupart – des scientifiques, la conscience n'est pas quelque chose dont on doit se préoccuper, car il s'agit simplement d'un sous-produit de processus physiques. Beaucoup de scientifiques vont plus loin, expliquant que non seulement la conscience est un phénomène secondaire, mais qu'en plus elle n'est même pas réelle.

Cependant, plusieurs figures des neurosciences de la conscience et de la philosophie de l'esprit ne seraient pas d'accord. Au cours de ces dernières décennies, ils en sont venus à reconnaître le « problème difficile de la conscience ». Même si l'idée était dans l'air depuis longtemps, c'est David Chalmers qui l'a définie dans son brillant livre de 1996, L’Esprit conscient. Le problème difficile concerne l'existence même de l'expérience consciente et peut être réduit à ces questions : Comment la conscience naît-elle du fonctionnement du cerveau humain ? Comment est-elle reliée au comportement qu'elle accompagne ? Comment le monde perçu se rapporte-t-il au monde réel ?

Le problème difficile est tellement délicat à résoudre que certains penseurs ont estimé que la réponse se trouve en dehors de la « science » elle-même. Mais le fait qu'elle se situe au-delà des limites de la science actuelle ne rabaisse en rien le phénomène de la conscience – en fait, cela indique au contraire la profondeur insondable de son rôle dans l’Univers.

La prééminence d'une méthode scientifique uniquement fondée sur la réalité physique au cours des quatre cents dernières années pose un problème majeur : nous avons perdu le contact avec le profond mystère qui réside au centre même de notre existence – notre conscience. C'était (sous différents noms et manifesté au travers de différentes visions du monde) quelque chose de bien connu et de fondamental pour les religions pré-modernes, mais qui a été perdu par notre culture occidentale sécularisée à mesure que nous tombions amoureux du pouvoir de la science et de la technologie modernes.

Pour chaque succès de la civilisation occidentale, le monde a payé un prix élevé sous la forme du plus crucial constituant de l'existence – notre esprit humain. La part d'ombre de la haute technologie – la guerre moderne, les homicides et suicides inconsidérés, le délabrement urbain, la pagaille écologique, le changement cataclysmique du climat, la polarisation des ressources économiques – est bien assez laide. Pire encore, notre focalisation sur le progrès exponentiel de la science et de la technologie a laissé nombre d'entre nous relativement dépourvus dans le domaine du sens et de la joie, et de la conviction que nos vies s'inscrivent dans le grand plan de l'existence pour toute éternité.

Les questions concernant l'âme et l'après-vie, la réincarnation, Dieu et le paradis se sont révélées trop difficiles à traiter par les moyens scientifiques conventionnels, ce qui impliquait qu'elles ne se posaient peut-être pas. De même, les phénomènes de conscience étendue comme la vision à distance, la perception extrasensorielle, la psychokinèse, la clairvoyance, la télépathie et la précognition, semblent avoir toujours obstinément résisté à toute compréhension par l'investigation scientifique « standard ». Je doutais de leur authenticité avant mon coma, principalement parce que je n'en avais jamais fait l'expérience à un niveau profond, et parce qu'ils ne pouvaient pas être aisément expliqués par ma conception scientifique simpliste du monde.

Comme beaucoup d'autres scientifiques sceptiques, je refusais même d'étudier les données pertinentes sur les questions relatives à ces phénomènes. Je préjugeais des données et de ceux qui les fournissaient, car ma perspective limitée ne parvenait pas à proposer le plus vague concept de la façon dont de telles choses pouvaient réellement se produire. Ceux qui prétendent qu'il n'existe aucune preuve des phénomènes indiquant l'existence d'une conscience étendue, alors qu'elles sont au contraire considérables, sont délibérément ignorants. Ils croient connaître la vérité sans avoir besoin de regarder les faits.

Pour ceux qui sont toujours pris au piège du scepticisme scientifique, je recommande le livre Irreducible Mind: Toward a Psychology for the 21st Century, publié en 2007. Les preuves d'une conscience hors du corps y sont bien présentées avec la rigueur de l'analyse scientifique. Irreducible Mind est une œuvre importante qui vient d'un groupe de haute réputation, la Division des études sur la perception, basée à l'université de Virginie. Les auteurs proposent une présentation exhaustive des données significatives, et la conclusion est incontournable : ces phénomènes sont réels et nous devons essayer de comprendre leur nature si nous voulons saisir la réalité de notre existence.

Nous avons été amenés à croire que la vision scientifique du monde approche à grands pas d'une théorie du Tout, qui ne laisserait que peu de place à notre âme, notre esprit, ou bien au paradis et à Dieu. Mon voyage dans les profondeurs du coma, hors de cette humble réalité physique vers la plus majestueuse demeure du Créateur tout-puissant, m'a révélé l'abîme insondable entre notre connaissance humaine et l'incommensurable royaume de Dieu.

Chacun de nous est plus familier avec la conscience qu'avec quoi que ce soit d'autre et, pourtant, nous en comprenons bien plus sur le reste de l'univers que sur les mécanismes de la conscience. Elle est tellement proche de nous-mêmes qu'elle est presque à jamais hors de notre atteinte. Rien dans la physique du monde matériel (quarks, électrons, photons, atomes, etc.), et notamment dans les structures complexes du cerveau, ne livre la moindre clé pour éclairer les mécanismes de la conscience. En fait, l'indice le plus grand de la réalité du domaine spirituel est ce profond mystère de notre existence consciente. C'est une révélation bien plus mystérieuse que tout ce que les physiciens ou les neuroscientifiques se sont montrés capables de prendre en compte, et leur incapacité à le faire a laissé les relations intimes entre la conscience et la mécanique quantique – et donc la réalité physique – obscurcies.

Pour étudier véritablement l’Univers plus en profondeur, nous devons reconnaître le rôle fondamental de la conscience dans la représentation de la réalité. Les expériences de la mécanique quantique ont choqué les brillants fondateurs de ce domaine, dont beaucoup (Werner Heisenberg, Wolfgang Pauli, Niels Bohr, Erwin Schrödinger, Sir James Jeans, pour n'en citer que quelques-uns) se sont tournés vers des visions mystiques du monde alors qu'ils cherchaient des réponses. Ils ont compris qu’il était impossible de séparer l'expérimentateur de l'expérience et d'expliquer la réalité sans la conscience. J'ai découvert, au-delà de ce monde, l'immensité et la complexité indescriptibles de l’Univers, et le fait que la conscience est la base même de tout ce qui existe. J'étais tellement connecté à lui qu'il n'y avait souvent aucune véritable distinction entre « moi » et le monde dans lequel je me déplaçais. Si je devais résumer tout ceci, je dirais tout d'abord que l’Univers est bien plus grand qu'il semble l'être si nous regardons seulement ses parties visibles. (Ce qui n'a toutefois rien d'une intuition révolutionnaire puisque la science conventionnelle reconnaît que 96 % de l'univers est composé de « matière noire » et d’« énergie sombre ». Que sont ces obscures entités* ? Personne ne le sait encore. Mais ce qui a rendu mon expérience inhabituelle est la brutale immédiateté avec laquelle j'ai éprouvé le rôle essentiel de la conscience, ou de l'esprit. Ce n'était pas de la théorie quand j'ai appris cela, mais un fait, aussi irrésistible et immédiat qu'un souffle de vent polaire sur le visage.

En second lieu : chacun de nous est inextricablement connecté au plus vaste Univers. Il est notre véritable demeure, et penser que ce monde matériel est tout ce qui compte revient à s'enfermer dans un petit placard et imaginer qu'il n'y a rien autour. Et troisièmement : le pouvoir crucial de la conviction dans la facilitation de l'influence de « l’esprit sur la matière ». J'étais souvent dérouté quand j'étais étudiant en médecine par le pouvoir déconcertant de l'effet placebo – le fait que les essais de médicaments devaient dépasser les 30 % environ de bénéfice attribuable à la seule croyance du patient dans le fait qu'il recevait un médicament qui allait l'aider, même si ce n'était qu'une substance inerte. Au lieu d'y voir le pouvoir sous-jacent de la conviction, et la façon dont elle influençait notre santé, la profession médicale voyait le verre « à moitié vide » – l'effet placebo était un obstacle à la démonstration d'un traitement.

Au cœur de l'énigme de la mécanique quantique réside notre conception erronée de la localisation dans l'espace et le temps. En réalité, le reste de l’Univers – c'est-à-dire la vaste majorité de celui-ci – n'est pas éloigné de nous dans l'espace. Oui, l'espace physique semble réel, mais il est limité également. La longueur et la hauteur totales de l’Univers physique ne sont rien comparées au monde spirituel d'où il provient – le plan de la conscience (auquel certains se réfèrent comme « la force de vie »).

Cet autre Univers, bien plus grand, n'est pas « au loin » du tout. En fait, il est ici-même – exactement là où je suis écrivant cette phrase, et exactement là où vous êtes en train de la lire. Il n'est pas éloigné physiquement, mais il existe comme sur une autre fréquence. Il est ici et maintenant mais nous n'en avons pas conscience, car nous sommes le plus souvent fermés à ces fréquences sur lesquelles il se manifeste. Nous vivons dans les dimensions familières de l'espace et du temps, pris au piège des étranges limitations de nos organes sensoriels et de notre perception graduelle dans un spectre partant du niveau quantique subatomique jusqu'à l'univers entier. Ces dimensions, qui ont leur propre fonctionnement avec le succès que l’on sait, nous interdisent aussi l'accès aux autres dimensions qui existent.

Les anciens Grecs avaient découvert cela il y a longtemps, et je ne faisais que redécouvrir pour moi-même ce qu'ils savaient déjà : le semblable attire (et comprend) le semblable. L’Univers est construit de telle sorte que, pour comprendre pleinement n'importe quelle partie de ses multiples dimensions et niveaux, il faut devenir une partie de cette dimension. Ou encore, plus précisément, il faut s'ouvrir à une identité avec cette partie de l’Univers que l'on possède déjà, mais que l'on a peut-être occultée.

L’Univers n'a ni début ni fin, et Dieu est entièrement présent dans chacune de ses particules. Beaucoup – en fait, l'essentiel – de ce que les hommes ont eu à dire sur Dieu et les mondes spirituels supérieurs a consisté à souhaiter les faire descendre à notre niveau, plutôt que d'élever nos perceptions à leurs niveaux. Nous souillons, avec nos descriptions imparfaites, leur nature véritablement grandiose.

Mais bien qu'il n'ait pas de commencement ni de fin, l’Univers a des signes de ponctuation, dont l'objectif est d'amener des êtres à l'existence et leur permettre de participer à la gloire de Dieu. Le big bang qui a créé notre Univers était l'un de ces « signes de ponctuation » créatifs. La vision d'Om était extérieure, englobant l'ensemble de la création d'Om au-delà même de mon propre champ de vision hyperdimensionnel. Là, voir était savoir. Il n'y avait aucune distinction entre faire l'expérience de quelque chose et le fait pour moi de le comprendre.

« J'étais aveugle et maintenant je vois », prenait maintenant une toute autre signification alors que je comprenais à quel point nous, sur terre, sommes aveugles à la pleine nature de l’Univers spirituel – notamment les personnes comme celles que j'étais, qui croyaient que la matière était la réalité première et que tout le reste – la pensée, la conscience, les idées, les émotions, l'esprit – n'en était que de simples productions. Cette révélation m'a grandement inspiré, car elle m'a permis de voir les sommets stupéfiants de communion et de compréhension qui nous restent à gravir, lorsque chacun d'entre nous laissera derrière lui les limitations de son corps physique et de son cerveau.

L'humour. L'ironie. La compassion. J'avais toujours pensé qu'il s'agissait là de qualités développées par les humains pour supporter ce monde si souvent cruel et injuste. Et c'est le cas. Mais en plus d'être des réconforts, ces qualités sont des reconnaissances – brèves, fugaces, mais si importantes – du fait que, quelles que soient nos luttes et nos souffrances dans le monde actuel, elles ne peuvent pas réellement blesser les êtres plus grands et éternels que nous sommes en réalité. Le rire et l'ironie sont fondamentalement des rappels du fait que nous ne sommes pas prisonniers de ce monde, mais des voyageurs qui le traversons. Un autre aspect de cette bonne nouvelle est que l'on n'a pas besoin d'approcher la mort pour jeter un regard derrière le voile – mais on doit faire le travail. Apprendre sur ce monde à partir de livres et de conférences est un début – mais, au bout du compte, nous devons tous aller profondément dans notre propre conscience, par la prière ou la méditation, pour accéder à ces vérités.

La méditation se présente sous de nombreuses formes différentes. La plus utile pour moi depuis mon coma a été celle développée par Robert A. Monroe, fondateur de l'Institut Monroe à Faber en Virginie. Leur indépendance de toute philosophie dogmatique est un avantage certain. Le seul dogme associé au système d'exercices de méditation de Monroe est : « Je suis plus que mon corps physique ». Cette simple acceptation a de profondes implications.

Robert Monroe était un producteur de radio à succès dans les années 1950 à New York. Alors qu'il faisait des recherches sur les enregistrements audio utilisés en thérapies du sommeil, il a commencé à vivre des expériences de sortie hors du corps. Ses recherches minutieuses sur plus de quatre décennies ont abouti à un système puissant permettant de faciliter l'exploration profonde de la conscience, fondé sur une technologie audio qu'il a développée sous le nom d’« Hémi-Sync ».

L'Hémi-Sync peut augmenter l'attention sélective et la performance à travers la création d'un état de relaxation. Cependant, l'Hémi-Sync offre bien plus que cela – les états supérieurs de conscience donnent accès à des modes de perception alternatifs, dont la méditation et les états mystiques profonds. L’Hémi-Sync repose sur la physique de la résonance et de la synchronisation des ondes cérébrales, sur leur relation avec la psychologie perceptive et comportementale de la conscience, et avec la physiologie fondamentale du cerveau-esprit et de la conscience.

L'Hémi-Sync utilise différents motifs d'ondes sonores stéréophoniques (de fréquences sensiblement différentes dans chaque oreille) pour induire une activité synchronisée des ondes cérébrales. Ces « battements binauraux » sont générés à une fréquence qui est la différence arithmétique entre les fréquences des deux signaux. En utilisant un système ancien mais très précis dans le tronc cérébral qui permet en principe la localisation des sources sonores dans le plan horizontal autour de la tête, ces battements binauraux peuvent entraîner le système réticulé activateur adjacent, qui fournit des signaux temporels réguliers au thalamus et au cortex, permettant la manifestation de la conscience. Ces signaux génèrent une synchronisation des ondes cérébrales dans la gamme de 1 à 25 Hz, y compris la zone cruciale située sous le seuil de l'audition humaine (20 Hz). Cette gamme la plus basse est associée aux ondes cérébrales de type delta (< 4 Hz, normalement observées dans le sommeil profond sans rêve), thêta (de 4 à 7 Hz, observées dans la méditation et la relaxation profonde, et dans le sommeil non-REM — mouvements oculaires rapides), et alpha (de 7 à 13 Hz, caractéristiques du sommeil paradoxal ou REM – associé au rêve –, de l'endormissement et de la relaxation légère).

Dans ma recherche de réponses après mon coma, l'Hémi-Sync m'a potentiellement offert un moyen d'inactiver la fonction de filtre du cerveau humain en synchronisant globalement l'activité électrique de mon néocortex, tout comme ma méningite avait dû le faire, pour libérer ma conscience au-delà du corps. Je pense que l'Hémi-Sync m'a permis de retourner dans un monde similaire à celui que j'ai visité pendant mon coma, mais sans avoir besoin de frôler la mort. Mais tout comme mes rêves de vol lorsque j'étais enfant, il s'agit largement d'un processus consistant à autoriser le voyage à se dérouler – si j'essaie de le forcer, d'y penser trop fort ou d'appliquer le procédé de manière trop intense, cela ne fonctionne pas.

Utiliser le terme omniscient est inapproprié, car le pouvoir créatif sidérant dont j'ai été le témoin est au-delà de toute appellation. J'ai compris que les proscriptions de certaines religions interdisant de nommer Dieu ou de dépeindre les prophètes divins contenaient en effet une justification intuitive, car la réalité de Dieu est en vérité totalement au-delà de toute tentative humaine de capturer Dieu en mots ou en images tant que nous sommes ici sur terre.

De même que ma conscience était à la fois individuelle et complètement unifiée à l’Univers, les confins de ce que j'éprouvais comme mon « moi » se contractaient parfois et s'étendaient d'autres fois pour englober tout ce qui existe à travers l'éternité. L'effacement des limites entre ma conscience et le monde autour de moi est allé si loin que je suis, par moments, devenu l’Univers entier. Une autre façon serait de dire que j'ai momentanément perçu mon identité avec l’Univers, qui avait toujours été là, mais à laquelle j'avais jusqu'alors été aveugle.

Une analogie que j'utilise souvent pour parler de ma conscience au plus profond niveau est celle d'un œuf de poule. Alors que j'étais dans le Cœur, même lorsque je suis devenu Un avec la Sphère de lumière et la totalité de l'univers hyper-dimensionnel de toute éternité, et intimement Un avec Dieu, je sentais nettement que l'aspect créatif, primordial (premier mouvement) de Dieu était la coquille autour du contenu de l'œuf, à la fois intimement et entièrement impliqué (en tant que notre conscience est une extension du Divin), et cependant à jamais au-delà de toute capacité d'identification absolue avec la conscience du créé. Même lorsque ma conscience est devenue identique à tout et de toute éternité, je sentais que je ne pouvais pas devenir entièrement Un avec la cause créatrice et originelle de tout ce qui est. Au cœur de l'unité infinie, cette dualité était toujours présente. Il est possible qu'une telle dualité apparente soit simplement le résultat de la tentative de ramener cette conscience dans ce monde.

Je n'ai jamais entendu la voix d'Om directement, ni vu son visage. C'était comme si Om me parlait à travers des pensées qui étaient comme des murs de vagues me traversant, remuant tout autour de moi et me montrant qu'il existe une substance plus profonde de l'existence – une substance dont nous faisons tous et toujours partie, mais dont nous ne sommes généralement pas conscients.

Ainsi, je communiquais directement avec Dieu ? Absolument. Exprimé de cette façon, cela semble grandiloquent. Mais lorsque cela se produisait, je ne le ressentais pas ainsi. Au contraire, je sentais que je faisais ce que toute âme est capable de faire quand elle quitte son corps, et que nous pouvons tous faire maintenant grâce à différentes méthodes de prière ou de méditation profonde. Communiquer avec Dieu est l'expérience la plus extraordinaire qu'on puisse imaginer et en même temps c'est la plus naturelle de toutes, car Dieu est présent en nous à chaque instant. Omniscient, omnipotent, personnel – et nous aimant sans conditions. Nous formons Un à travers notre lien divin avec Dieu.

 

Source : Dr Alexander EBEN, La preuve du Paradis (Guy Trédaniel, 2013, 237 p., 18 €)

 

* L'univers se compose à 70 % d’« énergie sombre », cette force très mystérieuse découverte par les astronomes à la fin des années 1990 lorsqu'ils ont mis au jour une preuve irréfutable de l'accélération de l'expansion de l’Univers, basée sur les supernovae de type Ia qui tombent vers le haut depuis cinq milliards d'années. Et à 26 % de « matière noire », d'après l'excès anormal de gravité qui se révèle depuis quelques décennies lors de la rotation des galaxies et des amas de galaxies. Des explications viendront, mais les mystères au-delà persisteront.

 

VIDEOS

 

 


 

 

INTERVIEW DE LILOU


 


 
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25 juillet 2013 4 25 /07 /juillet /2013 21:40

Je considère que tout ce que je vis n'est pas un hasard.


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C'est comme une "providence" qui se déroule sur mon chemin, pas à pas, un sens profond qui constitue la trame d'une cohérence qui se déploie au gré de mes capacités d'intégration, des cycles que j'accomplie, donnant matière à tous ces partages écrits.

 

Comme tout est dans tout, ce que je vis porte le plus pur et même potentiel que ce que vit chaque personne, qu'elle soit accompagnée par un professionnel de l'accompagnement ou bien par un quidam, un voisin, un collègue, capable d'exprimer l'essence de ses riches expériences. Pour ma part je suis  accompagné par un nombre substantiel de personnes. C'est la magie des temps modernes. Une multiplicité qui porte en elle-même une profonde cohérence, au vu des fascinantes synchronicités qui égrainent le parcours. 


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Je suis allé quelques jours à l'Espace des possibles (20 / 24 juillet 2013) à Meschers sur Gironde, près de Royan, pour la 3ème fois.

 

 

Qu'est que l'Espace des possibles ? C'est un lieu mythique pour de nombreux thérapeutes en France. Car c'est un lieu ancien, donc pionnier. C'est avant tout un très beau camping, situé près d'une plage bordée de pins maritimes. C'est un endroit dédié à l'épanouissement : art (chants, dances, dessin, peinture, sculture), art de vivre ensemble, massages, développement personnel, art martiaux, etc..

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J'aime ce lieu, car l'intention y est authentique. Oh bien-sûr tout n'y est pas parfait, Dieu soit loué, et je ne manquerais pas de l'évoquer. Mais j'ai remarqué, cette année, qu'il sait se renouveler.
A l'image probablement, de son principal investigateur, Yves Donnars, qui lui aussi, comme tout le monde, traverse des cyles d'intégration, et finit par prendre les bonnes décisions : savoir déléguer aux personnes compétentes, se moderniser à bon escient, rester dans la continuité de l'ouverture et la diversité des activités, rester un lieu privilégié pour les enfants et les ados.

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Le site s'appelle maintenant http://www.jardiner-ses-possibles.org/

 

Un blog très riches en infos est consultable ici http://blogespace.org/  

 

Page Facebook

https://www.facebook.com/espacedespossibles

 

 

Le "village vacances", qui se veut de plus en plus un lieu ouvert à "monsieur et madame tout le monde", se nomme officiellement "Entre mer et forêt" : http://www.entre-mer-et-foret.com/.

 

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"Pionnier" car depuis 33 ans (depuis 1980), l'Espace des possibles a drainé de nombreux thérapeutes de tout bord - certains y ont fait leurs débuts - apprennant à animer des ateliers, et plusieurs méthodes de massage, comme  le massage sensitif, de Claude Camilli, ont été popularisé en premier à l'Espace. Joel Savatofski, créateur d'une des principales écoles de massage en France, y est également souvent présent.

Depuis, d'autres lieux ont éclos en France un peu sur le même modèle, ou  dans la même veine de passer des "vacances autrement".

 

Aujourd'hui je constate une autre tendance : le "retour à la terre", les projets de lieux de "vivre ensemble" (habitat groupé par exemple) ou autres écovillages, mais ça fera l'objet d'un prochain post.

 

 

Quelques exemples d'ateliers


Le tantra ou le travail des énergies masculines et féminines. Chris Levavasseur était la personne qui, cette semaine, animait les ateliers dit de "tantra". Je n'y ait pas participé, faute de temps (j'y était surtout pour mon fils, pré-ado, auprès duquel je suis beaucoup resté).


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Mais en écoutant cette video de Chris, j'ai trouvé important de la partager, et ainsi contribuer à "démocratiser" le tantra, à partir du moment ou l'animateur ou l'animatrice enseigne un tantra "utile et profond" (appelons-le "authentique"), c'est à dire contribuant à une connaissance plus approfondie de nos différences, indispensable au "vivre ensemble".


Homme - femme - vivre ensemble. Un défis qui parait si immense !

Partout autour de moi je constate la difficulté des couples à rester longtemps ensemble. Peu de personnes y arrivent. Bien sûr tant qu'on porte soi-même de lourdes "casseroles", des "névroses" comme on dit, comment peut-on imaginer pouvoir construire une relation épanouissante ? L'autre sera, puisque forcément miroir, une occasion de compensation ; le travail sur soi, voilà le moteur et l'essence d'une vie épanouie !


Le tantra est pour moi une occasion d'aborder "la problématique Homme - Femme" d'une autre manière (et le plus de manières possibles sera toujours utile), via l'énergie intrinsèque, yin / yang, que chacun porte naturellement ; comprendre comment et pourquoi elles se compensent et comment et pourquoi elles peuvent s'harmoniser et créer, au final, pour les persévérants, une stabilité relationnelle.

Video de Chris Levavasseur : http://www.youtube.com/watch?v=5cgJYWOEuYY  


Imago thérapie. Je profite de ce post pour évoquer cette merveilleuse thérapie de couple. Cela fait un bon moment que je voulais vous en toucher un mot. Il en est de même pour la "dynamique émotionnelle" du Dr Etienne Jalenques et "Les nouveaux guerriers", que je ne manquerais pas d'évoquer dès que possible.

L'imago thérapie c'est la possibilité de transformer son couple en potentiel thérapeutique !
quoi de plus malin ? grandir intérieurement avec et grâce à la personne aimée, avec qui on passe tant de temps, c'est révolutionnaire, non ? de plus c'est la meilleure manière de consolider son couple.
L'imago thérapie permet d'aller explorer, en toute sécurité, les zones de fragilité, de vulnérabilité, de son partenaire. C'est la possibilité d'aller explorer les systèmes de défenses qu'on a mis en place dès la petite enfance, et qui sont différents en fonction de l'âge auquels ils ont été mis en place.

A conseiller chaleureusement ! On ne compte plus les couples qui ont pu  raccrocher les wagons grâce à l'imago. A quoi sert de quitter la personne avec laquelle vous vivez si c'est pour aller revivre le même scénario avec la suivante ?
 
Claude Parisot anime encore cette année des ateliers Imago thérapie, à l'Espace.

Edouard Stacke. Edouard m'a marqué en 2011 lorsque je l'ai croisé à plusieurs reprises à l'Espace. Regardez sa video très intéressante : il exprime bien ce qui est proposé à l'Espace, à savoir un  développement de soi, de ses propres capacités, et aussi combien ça peut se vivre ailleurs et à chaque instant de sa vie !
Il est un homme qui vit ce qu'il enseigne : http://www.youtube.com/watch?v=qVgwKZyw5WE
Dominique Provin. J'ai participé à des ateliers avec Dominique Provin en 2010 ans et j'ai particulièrement apprécié. On perçoit un homme qui a fait un bout de chemin et qui a la transmission dans la peau.

Biodanza

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On ne présente plus la Biodanza ! une jouissive méthode de danse et d'apprentissage de la relation à l'autre. Presque impossible à décrire en quelques mots..
bon je tente quand même.
La biodanza c'est joyeux, c'est réconfortant, c'est amusant, c'est progressif, c'est un moment d'apprentissage de l'écoute, de la découverte de l'autre, sans jugement. Après un certain temps de pratique on se sent rempli, on se sent plus complet, plus heureux même, d'après certains pratiquants réguliers. Différents exercices sont proposés, sur des styles de musique assez différents, même s'il y a une dominante sud-américaine. Pas étonnant puisque son concepteur, Rolando Toro, était chilien. 
Une critique ?
On entend parfois : c'est pour les personnes qui ont un manque affectif. C'est concevable d'entendre une telle critique puisque, à la biodanza plus que dans toute autre danse, il y a des exercices de rapprochement physique, et l'expression affective y est présente. Pour ma part je n'y vois pas d'inconvénient. Mais je peux comrprendre que ça peut indisposer certains ou certaines. C'est bien pour ça que l'accent est mis sur le respect et l'écoute de soi.
Ma critique personnelle, avec le recul, est que ça ne contribue pas spécialement à approfondir la relation à l'autre. On reste assez en superficie ; et ça stéréotype un peu. Mais il y a d'autres approches pour ça. Chacune sa spécificité.
En tout cas si vous ne connaissez pas, courez-y vite.
  
J'en profite pour signaler deux autres styles de danse :

- actuellement très apprécié à Paris (pas encore à l'Espace) : la danse des cinq rythmes, créée par Gabrielle Roth, qui permet de visiter les 5 éléments présents dans le corps ; elle permet davantage de se "défouler" que la biodanza. Intéressant.

- la danse contact improvisation : ma préférée ! on la rattache à la famille des danses contemporaines, mais j'ai appris la semaine dernière que la danse contact est née entre autre de l'aïkido. Et ça ne m'étonne pas du tout, l'aïkido étant beaucoup un travail de la présence à l'autre, d'assise, d'harmonie.

Il s'agit d'une danse fabuleusement intéressante, et loin d'être facile à pratiquer. C'est encore une fois un travail d'écoute et de présence à soi et à l'autre, un travail sur l'espace, la pesenteur, l'équilibre, le lâcher-prise, le positionnement du corps, l'assise, l'ancrage.
Très formateur.
Régulièrement présentée à l'Espace. 

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Quelques critiques objectives de l'Espace des possibles. On entend parfois que les personnes qui fréquentent l'Espace des possibles auraient une tendance libertine. D'après mes renseignement cela viendrait notamment d'une critique qu'aurait formulé Michel Houellebecq, qui fréquenta un temps le lieu. Je ne sais si à l'époque c'était plus libertin, ou si c'est sa propre expérience, ou s'il est "mal tombé" ou encore, et c'est ce que je crois, s'il a profité de sa propre notoriété pour draguer et ensuite pour se "dédouanner", s'est "retourné" contre le lieu de ses rencontres ?
Ce qui est certain c'est que je n'y ai personnellement  pas constaté de tendance particulièrement libertine. Simplement un lieu de possibles rencontres comme l'est tout centre de vacances en ce monde ! Peut-être il y a l'aspect massage et tantra qui contribue à cette fausse image ? Oui, c'est évident  ; mais que pour les personnes qui n'y sont jamais allé ! car c'est toujours très bien cadré... ou alors pour des archi puritains, mais là je ne peux rien pour eux...
Donc, en gros, pour moi c'est un pur fantasme.

Une autre critique est le prix.
Cela se discute : il faudrait étudier en détail l'ensemble des charges qui pèsent sur l'activité de l'Espace, et c'est en dehors de mes compétences... quand on voit par exemple tout le matériel stocké dans le lieu appelé "la logistique" mis à la disposition des activités artistiques et des adolescents, ça représente déjà un sacré coût ! ensuite il y a pas mal d'employés, comme dans tout centre de vacances, et certains toute l'année. Il y a toujours plusieurs animateurs enfants / ados, ce qui est normal puisqu'ils sont assez nombreux (une soixantaine la semaine ou j'y étais). Bref, oui, c'est vrai, ce n'est pas donné, et le tarif adulte à partir de 14 ans c'est à mon sens exagéré.
Donc oui, c'est vrai, ce n'est pas donné, mais un grand choix des activités est là.

Il faut savoir que les proposants d'activités ne sont pas rémunérés (seul leur séjour est offert) (bien sûr je parle des proposants et non des animateurs enfants / ados). 

Une caractéristique importante pour moi : c'est un camping ou 60% des vacanciers ne sont pas des hollandais (comme dans les campings de ma mère patrie, la région de Millau) ou des allemands. Et oui, nos ados n'étant pas systématiquement des surdoués en langue, c'est quand même plus facile de communiquer quand on cause le même patois..
 

Bien dans sa peau ou bien dans son corps ? Je suis parfois presque choqué, dans les différents milieux que je fréquente, de constater que la majorité de personnes sont assez exclusives dans leurs centres d'intérêts.
Ceux qui s'intéressent à la "santé naturelle" s'intéressent assez peu au développement personnel et inversement ceux qui fréquentent assidument les lieux de développement personnel ne sont pas toujours très accros aux principes de naturopathie. Un peu comme si c'était soit l'un soit l'autre.
Bon certe, il n'y a que 24 heures dans une journée et on ne peut pas tout faire...  et je ne demande à personne d'être aussi éclectique que moi...; mais ce qui est choquant à mon sens, c'est le manque de recherche de la causalité.
On ne cherche souvent que dans certain domaines limités. Alors que la cause de nos problématiques est toujours multi-factorielle.

Pour moi être naturopathe sans faire de dévellopement personnel est une preuve d'oeillères et de non compréhension de ce qu'est fondamentalement l'acte thérapeutique. L'acte thérapeutique se situe avant tout dans la qualité relationnelle. Dans la connaissance aussi, certe. Mais la personne qui consulte n'appliquera vos conseils s'il ne sont pas être transmis avec foi. Un "bon" thérapeute est une personne capable d'être un vecteur de votre propre capacité d'autoguérison. Il ou elle est une personnes qui a fait elle-même un chemin d'évolution. Une personne qui tend à devenir un être "universel", c'est à dire sans oeillière, une personne qui a intégré ce qu'elle enseigne.

Ce qui m'a fait plaisir à l'espace cette semaine, est la soirée sur le fonctionnement cellulaire : un aperçu de comment se créer une cellule cancéreuse, animé par Jeanne Ayache (chargée de recherche au CNRS).  
   
Il faudra que je propose à Yves Donnars d'animer une soirée sur le système immunitaire, et pourquoi pas, sur la nutrition !

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12 février 2013 2 12 /02 /février /2013 23:48

Vous en avez peut-être déjà entendu parlé..  La révolution des « Incroyables Comestibles » ! 

Je vous propose de mettre à votre connaissance ce mouvement qui ne fait que naître, et qui est décidé de faire évoluer les mentalités quant aux échanges de biens. Notamment en mettant à la disposition de tous des bacs dans lesquels sont semés des légumes.

Les prémisses d'une petite révolution ? on n'en est plus à une près, vous allez me dire.. chaque jour quasiment on assiste à des proposition, des réalisations, des créations qui témoignent de la profonde mutation de notre civilisation...    

Le mouvement "incredible edibles" est né à Todmorden, dans le nord de l'Angleterre, au nord de Manchester exactement. Il semble répondre à une nouvelle façon de voir le monde partagé par de très nombreuses personnes vu le succès du mouvement, qui se transforme dans certains endroits en véritable évènement.

Reportage sur la naissance du mouvement https://vimeo.com/36838823

Une interwiev très intéressante :

 

L'article ci-après est issu du site belge des "incroyables comestibles" : http://incredibleediblebelgium.wordpress.com/  

 

Comment changer le regard des gens en mettant à disposition gratuitement de la nourriture dans des bacs. L’expérience a commencé en Angleterre, et elle irrigue maintenant de nombreux endroits dans le monde, dont la Belgique.

Une révolution silencieuse est en marche!

Des bacs de légumes sont proposés en libre cueillette dans les espaces publics.

Les incroyables comestibles de Philippeville

Ça a commencé en Angleterre et vise à rendre les territoires auto-suffisants pour leur alimentation par la production locale dans le partage avec des pratiques respectueuses de l’environnement.

La démarche des incroyables comestibles est entièrement citoyenne, apolitique et non marchande, dans le respect de chacun. Elle se veut inclusive et ouverte à tous. Il n’y a aucun concept, aucun message philosophique ou de croyance en quoi que ce soit.Chacun est libre ! C’est juste une démarche de partage où les gens qui en ont l’envie font l’expérience de se reconnecter entre eux et à la Terre. Aussi simple que ça ! Enjoy!

Ça commence à gagner la Belgique, la France et le Monde.

Vous aussi utiliser la carte de Belgique pour implanter vos bacs, vos carrés de partages

Les initiatives personnelles et collectives sont encouragées.

La révolution des « Incroyables Comestibles »

En découvrant les incroyables comestibles pour la première fois, plusieurs personnes ont posé la même question : mais si les fruits et légumes sont gratuits partout dans la ville de Todmorden, comment l’économie locale peut-elle s’en sortir ?

Ou encore :« Que deviennent les maraîchers locaux ou les marchands de légumes ?  »

Nous allons tenter de regarder de près cet aspect des choses essentiel, puisqu’il concerne l’argent et les revenus, ainsi que la richesse produite par ce nouveau mode de vie totalement transparent, éthique, solidaire et co- responsable.

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Nourriture à partager

En fait, la réponse est simple. Le processus des incroyables comestibles est un catalyseur. Il permet d’aider à opérer un changement de regard qui conduit à créer une autre façon de vivre harmonieuse, féconde et bienveillante.

Les habitants quittent la croyance erronée que tout est séparé, divisé, et conflictuelpour survivre, et prennent conscience qu’en réalité, tout est relié et interagit. Par conséquent, du point de vue collectif, si vous agissez avec des intentions de dialogue, de respect de l’autre, sans jugement, en acceptant les différences de chacun, dans le partage et les coopérations à tous les niveaux, vous créez une nouvelle dynamique vertueuse, et donc, au bout du compte, une nouvelle économie vertueuse. Il y a une co-responsabilité de chaque co-créateur dans ce nouveau type d’échange.

Allez-y! Servez-vous, c’est gratuit!

Maintenant, qu’en est-il de l’économie locale des territoires de plus en plus nombreux qui font le choix de ce nouveau système ?

Nous dirions, qu’avec ce nouveau regard et cette nouvelle façon d’agir individuellement etcollectivement, il y a un changement complet du cadre initial qui offre de nouvelles perspectives inédites. Par exemple, il y a une quantité croissante de bacs de plantations sur l’espace public de Todmorden où on peut se servir des fruits et légumes gratuitement. Il est évident que la totalité des bacs de partage ne suffit pas à nourrir toute la population des 14.000 ou 15.000 habitants. Mais, grâce à l’action de ces bacs de partage, le catalyseur, les gens ont changé de regard, et de fil en aiguille, d’attitude et de comportement. Alors, chacun agit différemment dans son quotidien par la conscience qu’on est co-responsable et donc co-créateur du tout, c’est à dire de l’ensemble du système, de l’ensemble de la communauté locale. Il y a par conséquent un désir de plus en plus fort d’aider l’autre, car en aidant l’autre, on renforce toute la communauté, et donc soi-même.

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Prenons un exemple concret pour illustrer la façon dont le changement s’opère.

Vous avez un apiculteur qui produit avec ses abeilles une certaine quantité de miel dans une petite entreprise familiale locale. Cet apiculteur vit de son activité. Et avec les revenus du miel qu’il produit chaque année, il doit satisfaire les besoins de son foyer. Dans l’ancien système séparé, cet artisan va vendre son miel sur le marché de la commune. Cela ne suffit pas à écouler son stock. Alors, il va passer un temps considérable à aller de plus en plus loin de chez lui pour vendre sur les marchés des villages voisins. Cet apiculteur arrive ainsi difficilement à vendre au meilleur prix 30 ou 40, voire 50 % de sa production. Pour le reste, il va devoir céder son stock invendu localement à des distributeurs intermédiaires, à des prix très bas, où son miel partira on ne sait où.

Or, c’est « la vente obligée » auprès de ce distributeur qui fait que ce petit producteur abandonne sa marge bénéficiaire, le fruit de son travail. Et ainsi, comme de nombreux petits producteurs agissant dans le système de la compétition, il est toujours sur le fil du rasoir et a du mal à s’en sortir. Pendant ce temps, les habitants de sa commune qui n’ont pas acheté le miel au marché, représentant la plus grande quantité de la consommation locale dans les pratiques consuméristes de l’ancien système, vont se rendre dans des boutiques d’approvisionnement de chaines de distribution et acheter du miel produit, la plupart du temps, à des distances éloignées du lieu de fabrication, voire à l’autre bout du monde. Ce sinistre scénario se reproduit actuellement pour de nombreux artisans et petits producteurs locaux partout.

Dans le cas de la ville de Todmorden, ou de toutes les autres qui ont fait le choix de changer de pratique par ce changement de regard, on recherche tout ce qu’il est possible d’imaginer pour arriver à l’autonomie alimentaire locale. Et fin 2011, les habitants de Todmorden étaient délà à 83 % de cet objectif, après trois années d’expérimentation du processus. Imaginez le gain pour chaque producteur local, comme notre apiculteur, lorsque tout, ou presque tout, est produit et consommé localement. L’apiculteur n’a plus besoin d’abandonner sa marge à des intermédiaires. Il retrouve une certaine sérénité, car il n’est plus en tension perpétuelle avec un avenir incertain, ni constamment sur le fil du rasoir. C’est pareil pour tous les autres fermiers, maraichers et artisans locaux. Il suffit de les écouter s’exprimer dans le reportage vidéo « Incredible Edible Todmorden ». On a changé de système.


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Les commerçants locaux ne sont pas perdants non plus, parce que il y a un rééquilibrage des ventes. Ce qui est produit localement est privilégié par les clients qui sont devenusdes consommateurs éco-responsables et solidaires à l’échelle de toute la collectivité. De plus, la collectivité locale qui était en déclin depuis une centaine d’années, retrouve une nouvelle dynamique car elle rayonne. On cherche des guides interprètes des langues du monde entier pour accompagner les visiteurs étrangers de plus en plus nombreux à venir à Todmorden pour comprendre comment une telle économie vertueuse est possible et applicable partout, seulement par le fait de changer de regard.

Nous tenterons tout au long de cette expérience des incroyables comestibles de partager sur ce site les exemples de plus en plus nombreux, ainsi que les témoignages d’acteurs qui deviennent les co-créateurs de cette nouvelle économie vertueuse basée sur le partage et la co-responsabilité.

 
Vous êtes toutes et tous les bienvenus dans cette belle expérience qui n’est plus du domaine de l’utopie, mais bien une nouvelle réalité pour de plus en plus de gens dans de nombreux pays, comme vous pouvez vous en rendre compte sur la carte géographique de localisation des incroyables comestibles dans le monde. Le lien de cette carte est ICI. Sur les onglets du menu horizontal du haut de page du site, vous pourrez prendre connaissance, pays par pays, territoire par territoire, communauté locale par communauté locale, que l’abondance partagée produite par les incroyables comestibles est bien devenue une nouvelle réalité pour de plus en plus d’habitants partout dans le monde, ou en phase de le devenir selon le choix des acteurs.
Par la transparence, la sincérité, l’intégrité, la confiance est restaurée.
C’est la raison pour laquelle, les enfants sont nos guides.
Bien amicalement à tous,
François Rouillay

 

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11 février 2013 1 11 /02 /février /2013 01:16

C'est la 4ème fois que je regarde le film de Jacques Grimault images-copie-1.jpget Patrice Pooyard, et toujours autant fasciné par leur travail, d'autant que si on écoute les interviews dans lesquels ils apportent des renseignements supplémentaires montrant le sérieux de leurs recherches, on comprend la vrai dimension des hypothèses présentées dans le film et pourquoi un sous-titre aussi ambitieux a été choisi : "l'enquête qui change le monde".

 

 

 

Pour aller plus loin, rendez-vous sur cette page, qui regroupe en plus les principales interventions radio des auteurs du film : 

 

 

Plus je réfléchis et observe le monde qui m'entoure, plus je constate que les prédictions qui ont été maintes fois dites et écrites au sujet de la transmutation de notre société, sont en train de se vérifier, de se vivre tout simplement. Un renversement complet de notre vision du monde est même en train de s'actualiser. Comme si, lorsque qu'un mensonge est longtemps tenu, au bout d'un moment, naturellement, ça ne tient plus, naturellement on passe à autre chose, on franchit l'étape de l'évolution pour laquelle on est prêt.

 

On sait que la réelle signification de l'apocalypse est "révélation". Qu'est-ce qu'une révélation ? une connaissance, jusque là ignorée ou non décodée, qui en peu de temps (relatif), se propage parmis les citoyens. Comme une prise de conscience collective.

 

Aujourd'hui partout autour de moi, je vois des personnes qui vivent de profondes prises de concience, de véritables mutations de leur compréhension d'eux-mêmes et du monde. La "révélétion" sera peut-être la somme de toutes ces prises de conscience individuelles ? Ou alors il s'agit d'une croissance subite du niveau vibratoire de la planète, qui nous booste vers le haut, et nous amène à aborder des domaines que nous n'osions pas aborder auparavant ? Plus probablement ce sont les deux conjointement.


Ce que j'observe, c'est que la vision étroite et limitée, propre à l'hémisphère gauche de notre cerveau, est sérieusement mise à mal. Par la science elle-même, qui, dès qu'elle se heurte à ses dernières découvertes, c'est à dire la physique quantique, voit ses fondements voler en éclats. On s'aperçoit que ce que l'on croyait comme le fondement même de notre civilisation, la vision cartésienne et la vision basée sur le postulat selon laquelle la matière est la seule réalité tangible, ne représente qu'une croyance justement. Des efforts monumentaux sont déployés pour maintenir ces croyances, qui vont de paire avec la "pensée unique", c'est à dire la parole des médias dominants. Pour qu'il y ait pensée unique, il est nécessaire qu'il y ait des intermédiaires entre la population et la connaissance. Le jour ou la population a directement accès à la connaissance, les intermédiaires ne sont plus utiles. Très beau blog sur ces sujet : http://fargin.wordpress.com/category/connaissances-oubliees/.

champforce.jpg

 

Je crois que c'est ce qui se passe. C'est la sagesse populaire, si dérangeante pour certains, qui, encore une fois, s'exprime et s'impose. Il y a eu les prêtres et les castes aritocratiques, il y a eu les ingénieurs et les médecins, assistés des grands médias... aujourd'hui on ne veut plus de ces dicteurs de "pensée convenable", ces "gardiens de l'ordre" : leur logique est fondée sur la peur et l'immobilisme. 

Il faut en effet du courage pour se remettre en question. C'est accepter d'affronter l'inconnu et parfois perdre ses privilèges. Et ça, c'est terrifiant. C'est terrifiant pour ceux qui ne veulent pas "travailler" sur leurs peurs, sur leur névrose, sur leur fermeture, sur leur égoisme.

Voilà. C'est ce que je pense. Travailler sur soi, c'est la seule et la meilleure assurance pour construire son future. C'est la parabole de Jésus au sujet de l'homme qui bâtit sa maison sur un rocher plutôt que sur le sable. J'avais tellement ce sentiment lorsque j'ai pratiqué la thérapie de groupe du Dr Etienne Jalenques (la dynamique émotionnelle). J'avais le sentiment que le travail que je faisais là était le mieux de tout ce que j'avais à faire. C'était "construire sur du solide".

L'essentiel dans la vie, c'est grandir, on est là pour ça ; pour rien d'autre en fait !

Avancer dans la vie en trainant ses névroses ne mène guère qu'à des déceptions, des conflits, des désolements. Et effectivement l'évangile précise bien "celui qui écoute mes parole et les met en pratique".

Concernant la pratique de "faire face à ses ombres" je tiens à partager avec vous la possibilité de vivre une "initiation à la masculinité sacrée" transformatrice. Il s'agit de "Mkp les nouveaux guerriers" ; Mkp : "the mankind project" : "le projet de l'humanité" (http://www.mkpef.org/).

C'est un mouvement né au Texas il y a une trentaine d'année, qui s'est donné pour mission de redonner leur "vrai pouvoir" aux hommes. Leur donner la possibilité de vivre une "véritable initiation pour les temps modernes" et surtout de faire fasse à ses ombres, ses peurs, ses lâchetés. C'est en effet le passage obligé pour qui veut installer l'intégrité (je fais ce que je dis, je dis ce que je fais) dans sa vie, car il faut d'abord canaliser nos facettes étouffées : l'enfant, l'aventurier, l'homme sauvage.

Cela existe aussi pour les femmes, dont le challenge est de recontacter "leur féminin sacrée". En France il existe 2 associations : Women within (http://womanwithin.org/) et Women in power. Le plus simple est de venir aux soirées de "retour d'initiation" (qui fait office de "portes ouvertes" libres et gratuites). A Paris il y en a tous les 2 mois environ et les associations de femmes sont également là pour se présenter. 

 

Mais revenons à notre sujet : la Révélation des pyramides. 

Pour moi, les connaissances "cachées" sont dorénavant peu à peu révélées et mises en lumière : partout dans le monde et par une proportion exponentielle de personnes.

Jacques Grimault Alchimiste_Grimaud_005.JPGfait parti de ces gens là. C'est un vrai puits de science, capable de lire dans le texte de nombreuses langues et alphabets, et capable de lire et décrire la "langue orginelle" de l'humanité !

Dans le film on se réfère souvent à un certain "informateur". Et bien c'est de lui dont il s'agit. Pour moi il est un initié. Il se dit d'ailleurs transmetteur de l'hermétisme. Les révélations sur la vraie dimension des batisseurs des pyramides, et possiblement de  l'atlantide, présentées dans le film, ne sont qu'un début : bien d'autres épisodes, encore plus étonnants, sont en gestation... 


Des possibilités inouïes sont partout en train d'émerger, comme ceux présentées dans le film Lumière par exemple, ou ceux expliquées par Nassim Haramein, considéré par certains comme le nouveau Einstein (cf http://bouger-la-vie.com/blog/nassim-haramein-einstein-des-temps-nouveaux/ ), ou encore ceux revendiquées par le russe Grigori Grabovoï (sur la téléportation, entre autres), dont on m'a parlé cette après-midi, ce qui était encore impensable il y a quelques dizaines d'années. 

Quand un mensonge tombe, souvent c'est le début d'une longue succession de mises à nu. C'est vraiment ce à quoi on assiste actuellement. Une mise à nu de la vision étriquée d'un monde constitué de matière inerte et dépourvu de sens.

C'est juste absurde, mais c'est pourtant le monde dans lequel on vit.. euh pardon, dans lequel on vivait. Car on voit la fin du tunnel, semble-t-il.

Regardez le film "Le secret caché des pyramides d'Egypte révélé" c'est devenu un incontournable ! Présenter autant de faits non encore expliqués par les égyptologues, avec autant de précision, d'avis d'experts reconnus, d'images et d'explications est une grande première. Mais ce film est surtout l'occasion de prendre conscience que nos livres scolaires d'histoire ne présentent visiblement qu'une partie très restreinte de ce qui s'est passé durant la longue Histoire de l'Humanité.  

Parlez-en autour de vous. Pour aller plus loin, écoutez les interviews de Jacques Grimault et Patrice Pooyard sur les différentes radios.

Pour info j'ai commencé à suivre l'enseignement de Jacques Grimault un mardi sur deux à Paris. Son site : http://www.nouvelle-atlantide.org/

Pour assister aux cours : http://www.nouvelle-atlantide.org/activites/cours/cours-philosophie-astrologie.html

 

Egyptologie

Il existe d'autres sites, qui semblent sérieux, qui présentent les données techniques et mathématiques très évoluées liées aux pyramides.

Par exemple : http://dimooz.free.fr/void/khoufou/kheops-a-la-vitesse-de-la-lumiere.html   

Mais il y en bien d'autres !

 

Une autre investigation remarquable sur les pyramides, de Georges Vermard et Mathieu Laveau : http://www.filmsdocumentaires.com/films/2051-la-grande-pyramide-revelation-cosmique


D'autres films sont des moments incontournables à réserver dans votre emploi du temps : la plupart de ces films sont disponibles ici : http://www.inexplique-endebat.com/ 


Quelques exemples: 

 

WATERhttp://www.inexplique-endebat.com/article-water-le-pouvoir-secret-de-l-eau-115407127-comments.html

 

THRIVE : http://www.inexplique-endebat.com/article-thrive-what-on-earth-will-it-take-prosperer-sur-terre-96347212-comments.html

 

THE LIVING MATRIX : http://lesinsoumis.org/the-living-matrix-notre-pouvoir-dauto-guerison/

 

 

LUMIEREhttp://www.inexplique-endebat.com/article-lumiere-prana-vivre-de-lumiere-sans-manger-ni-boire-90530999.html

 

LE JEÛNE une nouvelle thérapie ? : http://www.youtube.com/watch?v=epJsYxK-hPU  

 

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6 décembre 2012 4 06 /12 /décembre /2012 22:30

 

Une nouvelle conscience : 17 raisons d’appeler à son émergence.

 

Ils sont astrophysiciens, biologistes, psychiatres, philosophes, enseignants, artistes, maîtres zen ou pionniers de l’écologie. Tous estiment qu’il est temps d’évoluer vers une nouvelle conscience, de soi et du monde.538.jpg

 

 

L’INREES leur donne la parole dans le hors-série n°1 d’Inexploré.

 

Et si vous oubliez tout ce que vous pensiez savoir des lois qui régissent le vivant ?

Au XVIIe siècle, Newton décrit le monde comme un ensemble d’objets mécaniques et délimités, Descartes réduit le réel à ce qui est observable et mesurable – l’homme y compris. Emerge alors en Occident la représentation d’un univers fragmenté, déterministe, quantifiable. Tout devient maîtrisable, exploitable, consommable.

 

Au nom de quoi faire voler en éclat ces conceptions ? De la science elle-même. Depuis cent ans, des physiciens lèvent le voile sur de nouvelles dimensions. Trinh_Xuan_Thuan-f9321.jpgTrinh Xuan Thuan, astrophysicien : « Après avoir dominé la pensée occidentale pendant trois cents ans, la vision newtonienne a fait place à celle d’un monde holistique, indéterminé et débordant de créativité. L’avènement de la physique quantique et de la théorie du chaos a introduit les principes d’incertitude, d’imprévisibilité, d’influence entre l’observateur et le réel observé. Les atomes forment un monde de potentialités ou de possibilités, plutôt que de choses et de faits. Des phénomènes de mécanique quantique ne peuvent se comprendre avec les références classiques. Pourquoi par exemple, quand on sépare de plusieurs kilomètres deux photons qui étaient associés, l’un continue de savoir ce que fait l’autre, sans aucune communication ? Cela pose problème si on suppose que la réalité est morcelée et localisée sur chacune des particules. Le paradoxe n’a plus cours si on admet que les deux photons font partie d’une réalité globale, quelle que soit la distance qui les sépare. Ils sont interdépendants : chaque partie porte en elle la totalité, et de chaque partie dépend tout le reste. »

 

La réalité de cette nouvelle physique est multidimensionnelle, son univers constitué de matière, de flux d’énergie et d’information. Et si c’était le cas à tous les niveaux du vivant ? 

En biologie du cerveau, par exemple. jean-becchio.jpgJean Becchio, médecin généraliste, président de l’Association française d’hypnose : « Dans les années 50-60, on pensait tout connaître du cerveau. Quarante ans plus tard, on est perdu ! La matière grise n’est plus considérée comme aussi primordiale : elle ne serait que le récepteur d’informations captées depuis l’extérieur, puis envoyées dans la substance blanche, où elles rencontrent d’autres informations issues du monde intérieur, de la mémoire, des émotions, des apprentissages… On vient aussi de trouver qu’il y a des neurones miroirs partout dans le cerveau, qui jouent un rôle important dans les phénomènes de sympathie, d’empathie et de compassion. Cette découverte fait évoluer la conception très robotique de l’humain ; il est d’abord un être relié aux autres. Le cerveau n’est plus étudié comme une boîte isolée, mais dans sa relation avec son entourage. »

 

Autre découverte de taille : le cerveau ne produirait pas la conscience. pim.jpgPim Van Lommel, cardiologue, spécialiste des expériences de mort imminente : « Dans l’étude que j’ai menée sur des patients ayant survécu à un arrêt cardiaque, 18% rapportent une expérience d’expansion de conscience au moment où ils étaient en mort cérébrale. Ils ont perçu leur réanimation, peuvent avoir vu des souvenirs de leur vie entière, interagi avec des proches décédés... Des millions de gens dans le monde ont vécu ces phénomènes – 9 millions aux USA, 20 millions en Europe. Notre étude (la plus importante à ce jour) met en échec les explications matérialistes – manque d’oxygène, hallucinations, rêves, etc. Elle prouve que le cerveau ne crée pas la conscience ; il n’est que le catalyseur qui rend possible son expérience – comme le poste de télévision n’est qu’une interface pour accéder aux émissions. La véritable conscience est non locale, plus vaste que ce que nous percevons dans la vie quotidienne, et capable de survivre au corps physique. » 

 

Il existerait donc une conscience supérieure à la conscience ordinaire… Une hypothèse en voie de validation scientifique.nelson.jpg Roger Nelson, directeur du Global Consciousness Project, chercheur en parapsychologie à l’Université de Princeton : « Nos expérimentations ont montré que les gens étaient capables, par la pensée, d’influer sur le contenu d’une séquence de nombres aléatoire. L’effet est ténu, pas suffisant pour ouvrir une porte de garage à distance, mais assez pour comprendre que l’esprit n’est pas confiné à la boîte crânienne et peut entrer en relation directe avec différents aspects du monde. Nos capteurs détectent aussi un changement lorsque les gens se retrouvent en communion, à l’occasion d’un événement fort. L’interaction des consciences individuelles induit un échange d’information et la création d’une cohérence de champ, qui n’existait pas auparavant, qu’on appelle la conscience de groupe. Nous avons plus de 400 enregistrements de ce type ; à partir de ce seuil, les critères scientifiques admettent la réalité d’un phénomène. »

 

Il serait même possible, par cette conscience non locale, d’accéder à des informations affranchies de l’espace et du temps. Stephan_A_Schwartz.jpg Stephan A. Schwartz, chercheur principal sur le cerveau, l’esprit et la guérison à l’Institut Samueli (USA) : « Les expériences que nous avons menées prouvent, protocoles scientifiques et données statistiques à l’appui, que nous avons la capacité de décrire des choses, des lieux ou des gens éloignés, comme s’ils étaient sous nos yeux. Nous pouvons également décrire un événement qui ne s’est pas encore produit. Les données recueillies sont de deux types : des impressions de sens – par le goût, le toucher, les odeurs – et une impression de connaissance : je ne sais pas comment, mais je sais que c’est vrai. Il n’y a rien de surnaturel là-dedans : vous vous ouvrez simplement à cette part non locale de votre conscience qui n’est pas limitée par le temps et l’espace. Cette compétence se développe, à condition d’en avoir la volonté. L’intention est un point clé. »

 

De quoi chambouler profondément nos visions du monde et de nous-mêmes. Comme l’ont pressenti nombre de sagesses traditionnelles, notre identité profonde ne serait pas nos corps ni nos esprits individuels, mais cette conscience connectée à un grand tout. lynne_mctaggart1.jpgLynne McTaggart, journaliste scientifique : « Lorsque les particules subatomiques conversent, elles échangent de l’énergie. Quand vous multipliez cette infime quantité par tous les échanges entre toutes les particules de l’univers, vous obtenez une incroyable quantité d’énergie dans un espace vide. Ce champ permet de comprendre qu’il n’y aurait pas des objets séparés, mais un lien, c’est-à-dire une connexion si intriquée, si essentielle et si profonde qu’il est impossible de dire où une chose s’arrête et où l’autre commence. Notre environnement nous crée autant que nous le créons. C’est un processus coopératif, qui doit nous inciter à dépasser la polarisation terrible que nous observons aujourd’hui, et vivre selon une image plus organique et plus holistique. » 

 

Sortir du sentiment de maîtrise absolue, retrouver le sens de la globalité, de l’humilité et des responsabilités...

Dans le rapport à soi, d’abord, la manière dont on s’envisage et dont on se soigne. TJ.jpgThierry Janssen, médecin psychothérapeute : « En parallèle d’une médecine de plus en plus technologique, émerge un paradigme de santé issu de cultures traditionnelles, qui insistent davantage sur la prévention et, lorsqu’il s’agit de soigner, le font de manière globale, en ne réduisant pas la personne à un corps-machine. Il me paraît absolument pertinent de considérer l’humain comme un être indivisible, dont les pensées influencent le fonctionnement biologique et dont le fonctionnement biologique influence la pensée, sans tomber dans l’idée que toutes les pathologies sont causées par des conflits psychologiques et que la résolution de ceux-ci suffiraient à guérir. Dans une perspective intégrative, l’idéal serait de soigner les patients avec empathie, en développant des relations de respect, en les considérant comme des individus multidimensionnels, tout en profitant des merveilleux outils que la technologie nous offre. » 

 

Evolution, aussi, dans notre rapport aux autres, ce que l’on inculque et ce que l’on transmet. antonella_verdiani_rire.jpgAntonella Verdiani, docteure en sciences de l’éducation, à l’initiative du Printemps de l’éducation : « Aujourd’hui, l’école est source d’inégalités car basée sur la compétition et non sur la coopération. Elle ne table pas sur l’échange et le partage des connaissances, mais sur un rapport autoritaire, qui n’autorise pas les enfants (et ils ne se l’autorisent pas eux-mêmes) à devenir auteurs de leurs propres vies. Notre époque n’a plus besoin des petits soldats de l’ère industrielle. Lorsque l’enseignant se positionne avec ouverture, en tant que guide et accompagnant, cela change totalement la donne. L’éducation intégrale, fondée sur le libre progrès de l’enfant, dans un cadre bienveillant, part du principe qu’il existe chez l’enfant une connaissance quasi-innée. Si on lui fait confiance, il sait très vite où il doit aller. Il faut stimuler le questionnement, les éveiller à leurs propres réponses. Y compris en matière existentielle, une dimension qui existe bel et bien chez les enfants. » 

 

Autres aspect fondamental : notre rapport à la nature. pierre-rabhi.jpgPierre Rabhi, pionnier de l’agro-écologie, fondateur du mouvement Colibris : « Au lieu de prendre conscience de la beauté infinie de la planète et de considérer la Terre comme une oasis perdue dans un désert sidéral dont nous sommes totalement dépendants, nous continuons de la sinistrer, en agissant comme si ses ressources étaient inépuisables, comme si nous pouvions nous affranchir de cette nature que nous appelons “environnement”, comme si nous n’en faisions pas partie. Si des extraterrestres nous observaient, ils concluraient que nous avons des aptitudes mais que nous sommes inintelligents ! Tant que nous ne modifierons pas notre regard, nous serons dans cette dichotomie, dans ce dualisme totalement artificiel. A partir du moment où je suis à l’école de la nature, je ne cherche plus à m’imposer à elle, à la dominer ni à l’empoisonner, je suis à son écoute, j’observe son processus et je le respecte. Etymologiquement, humus, humanité, humilité, c’est la même chose. »

 

Jusqu’à notre rapport à l’univers, en prenant la mesure que nous n’en sommes qu’un des composants. salez.jpgMorvan Salez, chercheur en astrophysique : « Grâce à l’amélioration de la technologie, on trouve de plus en plus de systèmes planétaires très semblables au nôtre. Environ 780 exoplanètes ont été détectées de manière certaine, plus de 2000 sont en attente de confirmation. Les très importants progrès effectués dans la compréhension de notre propre écosystème ont aussi permis de découvrir que les bactéries sont absolument partout, dans des régions où l’on pensait que c’était impossible. Pour arriver à la biosphère actuelle à partir de molécules organiques inertes, il a fallu des mécanismes incroyablement subtils. Face à ce constat, on peut considérer que les paramètres de l’univers sont tels que si on laisse le temps agir à partir de bons ingrédients de départ, des formes de vie sont vouées à apparaître, peut-être très différentes de la nôtre. Nous dire que nous ne sommes pas seuls, c’est un électrochoc, qui peut remodeler en profondeur notre conception de nous-mêmes et de notre place au sein du cosmos. »

 

Cette évolution n’est pas un luxe : si on ne change rien, la planète court à sa perte, et nous avec. La crise actuelle n’est-elle pas révélatrice d’un besoin criant de retrouver un supplément d’âme, un sens et une cohérence ? frederic_lenoir-316-2.jpgFrédéric Lenoir, philosophe : « Les derniers grands succès de la littérature et du cinéma, tels que l’Alchimiste, le Seigneur des Anneaux, Harry Potter ou Avatar, réhabilitent les mythes, la magie, l’imaginaire. Preuve qu’on crève dans un rationalisme desséchant et que les gens ont besoin de rêver, de se relier au monde à travers des symboles, des archétypes. L’'âme n’a pas suivi la croissance du corps matériel de l’humanité. Pourquoi ? Parce que nous ne la cultivons pas. On a aujourd’hui de plus en plus d’outils qui nous permettent de comprendre, de discerner, mais on ne sait pas bien s’en servir. Nous avons besoin de rééquilibrer notre cerveau. De plus en plus d’individus sont en quête d’une expérience intérieure qui touche leur cœur, leur vie. Ils sont à la recherche d’un éveil, d’un changement de conscience. Je crois que l’existence a un sens et que chacun peut le trouver, s’il le veut. » 

 

Pas seulement en acceptant un nouveau paradigme scientifique – qui ne serait alors qu’une idéologie de plus. Au-delà des théories, certaines expériences sensibles ouvrent sur une perception, intime, d’un autre réel : une musique que l’on écoute, un film que l’on regarde, une poésie que l’on lit, un paysage que l’on contemple…JF-Clervoy.jpg Jean François Clervoy, astronaute : « La Terre vue de l’espace, c’est très beau ! On en a les larmes aux yeux, on en tombe amoureux. Et on s’aperçoit que la couche d’atmosphère est fine comme du papier à cigarettes ; notre vie ne tient qu’à ce filet ! Tous les astronautes reviennent des vols spatiaux bien plus sensibles au fait que la Terre est un vaisseau spatial en soi, aux ressources limitées. L’espace enrichit : sur le plan sensoriel, émotionnel, spirituel, existentiel. Quand on voit la beauté de l’univers, on se demande pourquoi c’est aussi beau, pourquoi on est si ému. Lorsqu’on regarde la Terre par le hublot, en apesanteur, on oublie qu’on a un corps, on a l’impression qu’on est simplement une conscience qui flotte, qui a le pouvoir de voir. Je crois que l’univers n’est pas limité à la matière, aux couleurs que je vois, aux émotions que je perçois. Il y a quelque chose de supérieur. »

 

Un quelque chose qu’il est possible d’explorer en lâchant la raison individuelle – et les postures sociales – pour laisser vibrer cette justesse d’intuition qui sommeille en nous. jan-kounen.jpgJan Kounen, cinéaste : « Créer est un processus très intuitif. Tout à coup, une histoire résonne en moi et ne me quitte plus. Cette intuition compte beaucoup dans mes choix. Avant de prendre une décision, je surveille les signaux qui m’indiquent, physiquement et psychiquement, que je ne suis pas dans la peur, dans la détresse artistique. Sinon, la décision restera liée à l’énergie qui l’a fait naître. La pensée est créatrice, elle est liée à un monde énergétique que l’on nourrit, et qui nous alimente en retour. Je pense qu’il existe à l’intérieur de nous une intelligence plus efficace que notre seule intelligence mentale, laquelle est limitée par notre culture, notre vocabulaire, nos modèles, etc. Dans le monde indigène, l’imaginaire est un outil, qui permet d’accéder à des réalités différentes, qui toutes peuvent donner des informations importantes. »

 

Y compris en psychothérapie, où de nouvelles méthodes explorent l’invisible, au-delà de l’ego. chambon.jpgOlivier Chambon, psychiatre : « Focusing, cohérence cardiaque, hypnose, TIPI… Ces techniques travaillent sur le monde de l’âme, du rêve, de l’imaginal, qui amène des compréhensions dépassant les connaissances habituelles. Lorsque la conscience est attirée vers l’ego, celui-ci la rétrécit, la ratatine et la conditionne. C’est en allant chercher des choses extérieures à lui qu’on permet à l’ego de trouver des voies de transformation qu’il ne trouve pas en lui-même. On apprend à faire attention à des choses inconnues, irrationnelles, éphémères, imprévues, incontrôlées. En voyage chamanique sous hypnose ou en EMDR, on accède à des parties du soi oubliées, des souvenirs qu’on ignorait avoir, des énergies nouvelles, ainsi qu’à un espace de pardon, de compréhension et de confiance, où l’on peut se voir et voir les autres sans juger ni blâmer. On obtient alors un rééquilibrage à tous les niveaux : physique, émotionnel, mental et spirituel. » 

 

Mais la prise de conscience ne suffit pas. Elle doit se cultiver au quotidien. Thich-Nhat-Hanh_la-serenite-de-l-instant.jpgThich Nhat Hanh, maître zen : « Pour que la paix, la joie de vivre, l’amour et l’espoir puissent émerger, il faut prendre soin de l’instant présent, être conscient d’être vivant, qu’on est en train de marcher sur la planète Terre, d’entrer en contact avec les merveilles de la vie. Cela s’acquiert par une pleine conscience nourrie à chaque instant, de la concentration sur le présent, et une bonne gestion de ce moment. Réorganiser sa vie quotidienne, sa manière de travailler, de manger, de dormir, de respirer… Etre capable de préserver la paix, la compréhension et la compassion dans n’importe quelle situation, est une pratique spirituelle. Une fois qu’on est habité par cette vision juste, on existe en tant qu’être véritable, solide, libre et joyeux, et on peut avoir une influence sur le monde. Il n’y a pas de cloison étanche entre le soi et le non-soi. Chaque énergie que vous émettez en termes de pensée, de parole et d’acte, a un effet sur tout le cosmos. » 

 

Exemple très concret avec la MBSR, une méthode de réduction du stress par la pleine conscience, implantée dans 550 hôpitaux aux Etats-Unis (et 200 ailleurs dans le monde). Jon-Kabat-Zinn.jpgJon Kabat-Zinn, professeur de médecine, concepteur du programme : « Le MBSR met de l’énergie sous forme d’attention dans ce qui va en nous, plutôt que dans ce qui ne va pas. Le patient devient acteur de sa santé, en entrant en contact avec le paysage de son être. En habitant le moment présent, qu’il soit plaisant ou non, sans rien prendre personnellement, sans créer une narration sur sa douleur, on finit par voir les idées et les opinions pour ce qu’elles sont : des habitudes de l’esprit, qui ne sont pas la vérité. Je ne suis pas ma douleur, je ne suis pas mes pensées, je ne suis pas mon cancer. Sans médicament ni chirurgie, juste avec la pleine conscience cultivée comme un muscle, la MBSR permet de réduire durablement les symptômes. Ce type de pratique change non seulement l’activité cérébrale, mais la structure du cerveau. Et il n’est pas le seul à être plastique : vos chromosomes, vos cellules, tout en vous est capable de changer en fonction de la façon dont vous mangez, dont vous aimez, dont vous faites de l’exercice, du temps que vous prenez pour le calme et l’attention méditative. »

 

Direction le pays des Bisounours et de l’amour rose bonbon ? Non. Le but n’est pas de vivre perché bien au chaud sur un petit nuage, mais au contraire de trouver en soi la lucidité et la force de cerner la réalité sous toutes ces facettes, même les plus sombres, et passer à l’action contre tout ce qui nous désincarne, faute de sens et d’âme. Fabrice-Midal.jpgFabrice Midal, fondateur de l’Ecole occidentale de méditation : « On n’a jamais rendu les hommes heureux en les gavant de sucreries ! Seule la vérité apaise réellement le cœur humain. Si nous ne l’affrontons pas, nous ferons de la spiritualité un rêve de plus. Impossible de s’asseoir et de méditer un moment sans rencontrer la souffrance. Mais à mesure qu’on s’y engage, la conscience s’ouvre et devient assez vaste pour soutenir les défis et les difficultés. L’important n’est pas d’avoir les solutions toutes faites, mais d’ouvrir notre champ de vision et notre capacité à faire face. La spiritualité doit chercher à comprendre le pire, afin de trouver des manières justes d’y répondre. La méditation donne le courage de revenir à l’essentiel. Elle montre un autre rapport à tout, fondé sur l’attention et la bienveillance. Partout où il y a l’être humain, il y a la possibilité d’un acte gratuit qu’on ne peut commander, instrumentaliser ni pronostiquer. C’est cela qu’il nous faut reconnaître, préserver et cultiver. »


Merci l'INREES !

         

Je ne peux m'empêcher de vous suggérer quelques autres approches. Etre excessivement pragmatique et écouter Philippe Gabillet encore et encore, jusqu'à ce que vous ayez définitivement acquis une attitude positive !

Merci, Philippe, pour votre enthousiasme communicatif !   

 

 

Son autre video incontournable est celle qui explique ce qu'est la chance. 

Grandir en conscience, c'est surtout mettre en lumière les comportements réflexes que nous avons adoptés très tôt dans notre enfance ; débusquer les "systèmes de défense" mis en place pour nous adapter à l'imperfection du monde, à commencer par l'imperfection de nos parents. 

Tout "travail sur soi" est positif pour les mettre en lumière. Cependant aux psychothérapies classiques je préfère promouvoir les approches telles que les :

 

- thérapies de groupe (ex : la "dynamique émotionnelle"),

- constellations familiales,

- la communication non violente

- l'apprentissage de la psychologie positive (ex : 3 kifs par jour avec Florence Servan-Schreiber),

- Imago thérapie, incomparable si vous voulez faire ce travail en couple,

etc.. 

 

Si une souffrance s'accroche à vos basques, je vous conseille de pratiquer régulièrement des séances d'EFT.


Pour info un des chef de file de la psychologie positive est Martin Seligman : pour les anglophones, cf http://www.youtube.com/watch?v=9FBxfd7DL3E 

 

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26 octobre 2012 5 26 /10 /octobre /2012 12:33

J'ai remarqué une constante dans ma vie, c'est la chance de croiser et rencontrer des personnalités hors du commun qui, pour la plupart, oeuvrent pour la transformation du monde. Un de mes objectifs est de prêter main forte à ces personnes là !

 

Hier soir, lors d'un diner, j'ai eu la chance de rencontrer Caroline Sost qui fait assurément partie de ces gens là.. images.jpg

 

Elle est l'initiatrice d'un projet formidable : Living school. 

 Cette nouvelle école se donne pour mission d'offrir à nos enfants une éducation :

- qui leur soit adaptée

- centrée sur : le savoir-être

- l'émergence des potentiels, avec des outils concrets et éprouvés

- l'apprentissage de l'éco-citoyenneté.  

 

Living-school-copie-1-copie-2.jpg

Un magnifique projet donc, mais surtout une mise en pratique puisqu'une école a été créé de toute pièce, en plein coeur du 19ème arrondissement à Paris.

Et l'objectif affiché est de faire des petits, ouvrir d'autres écoles et si possible dans un avenir pas trop lointain, un collège. 

 

Sa plus belle récompense ce sont les enfants eux-mêmes, leur niveau d'éveil, les outils qu'ils intègrent et qui leur permettent de mieux gérer leurs apprentissages et surtout de mieux savoir utiliser leur potentiel car l'accent est particulièrement mis la dessus.. dsc08799.jpg

 

Les enseignants qui viennent à Living school s'engagent à un processus de développement personnel, c'est un passage obligé !

Ce qui est garant de la qualité de l'enseignement et de l'exemplarité. Ce qui est aussi le garant du futur développement de l'école. Living school a créé son propre système de formation, en collaboration avec le cabinet Recherches et évolution http://www.recherches-et-evolution.com/-Recherches-evolution-  : trois ans de formation sont requis pour tout enseignant. Ceux qui ont intégré parfaitement l'état d'esprit et le concept pourront le reproduire et c'est ainsi que d'autres écoles sont en création dont une à New York.. 

 

Le grand défi actuel de Caroline Sost, c'est le recrutement d'enseignants et d'animateurs. Trouver des personnes en phase avec ce projet, et capables de financer une partie de ces trois ans de formation. Car même si l'enseignant peut commencer à intervenir dans l'école avant la fin de la formation, la question du financement est là : le mieux est d'appeler l'école et de demander les modalités précises.

 

Surtout relayez l'information ! c'est un beau projet en plein développement.

 

Le seul hic est le prix pour les parents, logique puisque Living school ne reçoit strictement aucune aide de nul part et ne veut pour l'instant rentrer dans aucun formatage quelqu'il soit..

Mais l'enseignement lui même est un moteur de transformation des familles car l'enfant rapporte à la maison les outils transformateurs et certains parents les intègrent à leur tour dans leur entreprise !

L'objectif est de touver des solutions pour que les frais de scolarités s'abaissent peu à peu. En faire une école élitiste n'est certainement pas l'objectif ni la philosophie... c'est juste la condition actuelle de fonctionnement. D'ailleurs toute idée allant dans ce sens est bienvenue !

 

Caroline Sost s'est d'abord intéressée aux écoles "différentes", ou "alternatives", à l'étranger ainsi qu'en France. Elle a pu lier des contacts avec les plus connues d'entre elles, comme les écoles Steiner ou Montessori.

Mais le concept basé sur le savoir-être, tel qu'elle l'a défini, n'a pas séduit ces écoles, qui semblent ne pas vouloir s'éloigner d'un iota de l'état d'esprit de leur concepteur... Des divergences de méthode existent, elles sont bien expliquées dans cette video : http://www.youtube.com/watch?v=EHLA9wQmuUU

 

Ce qui est certain c'est que Caroline Sost est à la fois inspirée pour insuffler de plus hautes valeurs à l'éducation de nos enfants, et en même temps s'appuie sur les dernières avancées de la psychologie positive.  

 

Les 2 autres videos à voir :


celle de TED : http://www.youtube.com/watch?v=fC__dTkTxhY

 

celle de Johanna (happylab) : http://www.youtube.com/watch?v=39m74ljm6bE&feature=related

 

 

Voilà ces diners-rencontres, organisés par Gisèle Gendron, sont donc formidables ! si vous voulez en savoir plus, envoyez lui un mail : gisele.gendron@yahoo.fr. 

Déjà il y a deux mois j'avais rencontré par ce biais Antonella Verdiani, qui milite aussi activement pour l'émergence d'une "autre" éducation et pilote entre autre le projet Printemps de l'éducation, animé par Antonella Verdiani, ning.pngauquel participe Caroline Sost.

Pour connaître le cursus et le parcours des créateurs de Printemps de l'éducation, veuillez vous reporter à cette page : http://www.printemps-education.org/pdf/Printemps_education_equipe.pdf

 

Une video d'Antonella Verdiani : 

 

Pour info ma société Herbajovis soutient activement Printemps de l'éducation.

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Published by Christophe - dans clesdevie