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PrÉSentation

  • : Clés de Vie
  • : Aller à l'essence de ce qui fait fonctionner la vie et le monde, duquel on ne voit, tel un iceberg, que la partie visible, la partie la plus infime. Christophe - Naturopthe (santé intestinale - Paris) 06 58 89 82 99 cetienne8 (at) yahoo.fr
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11 octobre 2013 5 11 /10 /octobre /2013 22:17

Ce soir je revisionne pour la 3ème fois une video fascinante : celle de l'histoire de Lynx Vilden.

 

Cette américaine agée d'une cinquantaine d'années a répondu à un appel irrésistible vers la nature...

Elle a appris à vivre en immersion dans la forêt depuis plusieurs années.

 

Aujourd'hui elle forme des personnes à savoir vivre uniquement avec des objets issus de la nature, en organisant des stages de survie... 

fascinant !  

 

 Lynx-for-web.jpg

Serait-elle la première d'une nouvelle catégorie de désenchantés de l'ultra modernité ? Qui sait ? L'essence de son messsage est pour moi un "urgent et nécessaire retour à l'authentique". 

 

Les stages se passent essentiellement dans la vallée du Methow en plein coeur de l'état de Washington dans l'extrême nord-ouest des Etats-Unis (link).

 

 livinwild.makinof.ev54.jpg

Réaliser enfin combien nous nous sommes vraiment trop éloignés des valeurs essentielles : la simplicité, Être plutôt qu'Avoir, écouter son coeur battre à l'intérieur de sa poitrine et sentir que si on enlève tous les artifices créés par la vie moderne de ces 70 dernières années, c'est ce qui reste, ce coeur qui bat et qui n'a besoin que de très peu de choses pour battre. Un peu de nourriture, un toit pour s'abritter quand il fait vraiment trop mauvais où bien pour loger ses enfants quand on en a. C'est tout. Rien d'autre. Le reste est né avec les civilisations : les besoins d'amour et de reconnaissance, ce sont les deux besoins fondamentaux de l'être humain, mais ce sont en fait les besoins de l'être social.

 

Totalement immergée dans la nature comme elle le fait une bonne partie de l'année, Lynx n'est pas pour autant une femme en fuite ou isolée. Au contraire. Profondément pédagogue, elle propose des stages qui sont de véritables initiations pour jeunes gens qui ont souffert justement d'un manque d'initiation (comme il y en avait dans les "sociétés premières").

 

"Lors de ces stages, on ne peut se cacher" explique l'une des participante. Une incroyable plongée dans sa propre authenticité est nécessaire si l'on veut tenir le coup et participer à la création d'une profonde unicité de groupe, gage de survie.  

 

INFOS

 

Pour info l'an dernier elle a fait un tour européen... et cette année (2014) elle revient ! http://www.lynxvilden.com/p/201213-classes-and-project.html

 
 
LE FILM 

 
Remarque 

Ce manque d'initiation c'est ce que tente de combler une autre mouvance dont on va entendre de plus en plus parler : les nouveaux guerriers du "Mankind Project", qui ont réussi le tour de passer de créer une véritable initiation pour le monde moderne. Une initiation destinée aux hommes qui cherchent à recontacter leur "masculinité sacrée". La devise du mkp est "changer le monde un homme à la fois". C'est juste génial et surtout efficace ! J'y "suis passé" et surtout suis en train de bénéficier peu à peu de tous les apports précieux de cette "quasi thérapie".

 

 

Et en France ?? et bien il existe des stages de survie, ils sont animés par Jonathan, d'origine kazakh : http://www.ecoledevieetsurvieenforet.com : déjà plus de 2300 personnes formées !

Je n'ai pas encore de témoignages. N'hésitez pas à m'en envoyer..

Christophe

 

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19 septembre 2013 4 19 /09 /septembre /2013 10:18
 
 Ce livre fait beaucoup de bruit parmis les personnes qui s'interrogent  
 sur le sens de la vie. Et Dieu sait si nous sommes nombreux ! 
 Ce témoignage est unique car le Dr Eben connait particulièrement bien 
 le fonctionnement du cerveau. Ainsi il répond dans ce livre aux  
 détracteurs de la réalité de l'expérience de NDE (near  
 death experiment). 
   
 Il s'agit d'une prise de conscience assez epoustouflante... il a pris  
 son courage à deux mains pour témoigner de façon brillante de ce qu'il a  
 vécu, de ce qu'il a compris et intégré. Tout à fait remarquable.  
 Je vous encourage à acheter ce livre ! 
 Voir les videos plus bas. 
 
  
 
 La preuve du paradis  
 Voyage d'un neuro-chirurgien dans l'après-vie  

 

Le Dr Eben Alexander est neurochirurgien depuis vingt-cinq ans, dont quinze ans passés à l'hôpital des femmes et à l'hôpital des enfants de Brigham, ainsi qu'à la Faculté de médecine de l'Université Harvard.

Le Dr Eben Alexander, comme la plupart des scientifiques, avait toujours nié la réalité des expériences de mort imminente (EMI). Neurochirurgien formé dans les meilleures écoles américaines, il pensait que si les EMI semblent bien réelles, elles ne sont en fait que de simples fantasmes produits par un cerveau en situation de stress extrême.

Pourtant, à la suite d'une maladie rare, le Dr Alexander est plongé dans le coma, en état de mort cérébrale. Au bout de sept jours, alors que ses médecins envisageaient de le « débrancher », ses yeux se sont ouverts. Il était revenu à la vie.

La guérison du Dr Alexander est en soi un miracle médical. Mais le véritable miracle réside ailleurs. Alors que son corps était plongé dans un coma profond, Eben Alexander a voyagé au-delà de ce monde, au sein des niveaux les plus profonds de l'existence supra-physique, et ce qu'il en rapporte est tout simplement... inimaginable !

Pour autant, l'aventure du Dr Alexander n'est pas une fiction. Il démontre, par des faits précis, que la mort du corps et du cerveau n'entraîne pas la fin de la conscience, que l'expérience humaine continue au-delà. Vécue par n'importe qui d'autre, cette histoire serait déjà extraordinaire. Mais le fait qu'elle soit arrivée à un neurochirurgien la rend révolutionnaire. Aucun scientifique ni aucune personne de foi ne pourra l'ignorer.

« L’expérience de mort imminente du Dr Eben Alexander est l'histoire la plus fantastique que j'aie entendue depuis 40 ans que j'étudie ce phénomène. Cet homme est la preuve vivante de l'existence de l'après-vie. » (Raymond A. Moody)

 Voici quelques extraits de son livre, traduit en français et paru aux  
 éditions Guy Trédaniel.  
 Dans les chapitres suivants, il décrit son expérience de l’Au-delà... (...) 

5. Le Monde souterrain


L'obscurité, mais une obscurité visible – comme être pris dans la boue tout en étant capable de voir à travers. Ou peut-être qu'une meilleure description serait de la gelée sale. Transparente, mais d'une manière trouble, floue, claustrophobe et suffocante. La conscience, mais une conscience sans mémoire ni identité – comme un rêve dans lequel vous savez ce qui se passe autour de vous, mais vous n'avez pas vraiment idée de qui, ou de quoi, vous êtes.

Le son, aussi : un battement rythmique, lointain et pourtant puissant, dont chaque pulsation vous traverse entièrement. Comme un battement de cœur ? Un peu, mais plus sombre, plus mécanique – comme le son du métal contre le métal, comme si un forgeron souterrain géant martelait une enclume quelque part au loin : tapant si fort que le son vibre à travers la terre, ou la boue, quelle que soit la vraie nature de cet endroit.

Je n'avais pas de corps – pas dont j'avais conscience en tout cas. J'étais simplement... là, dans cet endroit où l'obscurité pulsait, martelait. J'aurais alors pu l'appeler « primordiale ». Mais au moment où cela se produisait, je ne connaissais plus ce mot. En fait, je ne connaissais plus aucun mot. Les mots utilisés ici sont venus bien plus tard lorsque, de retour dans ce monde, j'ai écrit mes souvenirs. Le langage, l'émotion, la logique : tout cela était parti, comme si j'avais régressé au niveau d'un être des tout premiers stades de la vie, peut-être aussi loin que la bactérie primitive qui, à mon insu, avait pris le contrôle de mon cerveau et l'avait éteint.

Combien de temps suis-je resté dans ce monde ? Je n'en ai aucune idée. Quand on se rend dans un endroit où il n'y a pas de sensation du temps telle que nous la connaissons dans le monde ordinaire, décrire précisément ce que l’on ressent est presque impossible. Quand cela se produisait, quand j'étais là, j'avais l'impression (quel que soit ce « je ») que j'avais toujours été là et que je continuerais toujours à l'être.

Cependant, au moins dans un premier temps, je ne m'en souciais guère. Pourquoi le ferais-je, après tout, puisque cet état d'existence était le seul que j'avais jamais connu ? N'ayant aucun souvenir de quelque chose de mieux, je n'étais pas particulièrement mécontent d'être là où j'étais. Je me rappelle avoir conceptualisé que j'allais peut-être survivre ou non, mais mon indifférence à cette éventualité ne faisait que renforcer mon sentiment d'invulnérabilité. Je n'avais aucune idée des lois qui gouvernaient ce monde dans lequel je me trouvais, mais je n'étais pas pressé de les apprendre. Après tout, pour quoi faire ?

Je ne peux pas dire quand ça a commencé exactement mais, à un certain point, je me suis mis à avoir conscience de la présence d'objets autour de moi. Ils étaient un peu comme des racines, un peu comme des vaisseaux sanguins dans un gros ventre boueux. Ils émettaient un rougeoiement sombre et sale, venaient de très haut et plongeaient aussi loin vers le bas. Rétrospectivement, regarder tout cela était comme être une taupe ou un ver de terre, enfoui profondément dans le sol et cependant capable de percevoir la matrice enchevêtrée des racines et des plantes autour.

C'est pourquoi, en repensant à cet endroit par la suite, j'en suis venu à l'appeler le Monde Vu du Ver de terre. Pendant longtemps, j'ai suspecté que c'était peut-être une sorte de souvenir de ce que mon cerveau a ressenti au moment où la bactérie commençait à prendre le dessus.

Mais, plus je pensais à cette explication (je rappelle que c'était bien plus tard) et moins elle avait de sens. Car – aussi difficile à imaginer que ce soit si l'on n'est pas soi-même allé dans ce lieu – ma conscience n'était pas brumeuse ou dénaturée lorsque je m'y trouvais. Elle était seulement... limitée. Je n'étais pas humain pendant que j'étais à cet endroit. Je n'étais même pas animal. J'étais quelque chose en amont, et en dessous, de tout cela. J'étais seulement un point de conscience solitaire dans une éternelle mer rouge-brun.

Plus je restais dans cet endroit et moins je m'y sentais bien. J'étais, dans un premier temps, immergé si profondément à l'intérieur qu'il n'y avait pas de différence entre « moi » et cet élément mi-effrayant, mi-familier qui m'entourait. Mais, peu à peu, cette sensation d'immersion profonde, intemporelle et sans limites a laissé place à autre chose : le sentiment que je n'appartenais pas vraiment et même pas du tout à ce monde souterrain, mais que je m'y trouvais piégé.

Des visages grotesques d'animaux sortaient de la boue, grognaient ou hurlaient, puis disparaissaient de nouveau. J'ai entendu quelques hurlements sourds. Ils se transformaient parfois en chants rythmiques de faible intensité, des chants à la fois terrifiants et étrangement familiers – comme si à un certain point je les avais tous connus et fredonnés moi-même.

Puisque je n'avais aucun souvenir de mon existence précédente, ma présence dans cet espace a duré, duré. Des mois ? Des années ? Une éternité ? Quelle que soit la réponse, j'ai finalement atteint un degré où la sensation de grouillement désagréable l'a totalement emporté sur le sentiment familier d'être à la maison. Plus je commençais à sentir un moi – en tant que séparé de l'obscurité froide et humide qui m'entourait – plus les visages qui sortaient de l'obscurité devenaient affreux et menaçants. Le martèlement rythmique que j'entendais au loin s'est également renforcé et intensifié – comme le pas de marche d'une armée de trolls, travailleurs du dessous assurant une tâche sans fin, sauvagement monotone. Le mouvement autour de moi est devenu moins visuel et plus tactile, comme si des créatures reptiliennes ou semblables à des vers se pressaient autour de moi, me touchant à l'occasion avec leur peau douce ou rugueuse.

Puis j'ai pris conscience d'une odeur : un peu comme des excréments, un peu comme du sang, un peu comme du vomi. Une odeur biologique en d'autres termes, mais de mort biologique plutôt que de vie biologique. Plus ma conscience s'aiguisait et plus j'approchais de la panique. Qui ou quoi que j'étais, je n'avais rien à faire là. Je devais sortir. Mais où irais-je ?

Alors même que je posais cette question, quelque chose de nouveau a émergé de l'obscurité au-dessus de moi : quelque chose qui n'était ni froid ni mort ni sombre, mais l'exact opposé de tout cela. Même si j'essayais pendant le restant de mes jours, je ne parviendrais jamais à rendre justice à cette entité qui maintenant s'approchait de moi... en tentant de décrire combien elle était belle. Mais je vais tout de même essayer. (...)

7. La Mélodie tournoyante et le Passage


Quelque chose était apparu dans l'obscurité. Tournant lentement, cela irradiait de fins filaments d'une lumière blanche et dorée, et peu à peu l'obscurité autour de moi a commencé à se fendre et se disperser. Alors, j'ai entendu un autre son : un son vivant, comme la pièce de musique la plus riche, la plus complexe, la plus belle qu'on ait jamais entendue. Gagnant en intensité alors que la pure lumière blanche descendait, il s'est surimposé au battement mécanique et monotone qui, depuis des éons semblait-il, avait été mon unique compagnie jusqu'alors.

La lumière s'est approchée encore et encore, tournoyant sur elle-même et générant ces filaments de pure lumière blanche, dont je voyais à présent qu'ils étaient teintés, ici et là, de pointes d'or. Puis, au centre même de cette lumière, une autre chose est apparue. J'ai concentré toute mon attention, essayant de comprendre de quoi il s'agissait. Une ouverture. Je n'étais plus du tout en train de regarder la lumière qui tournoyait doucement, je regardais à travers elle.

Au moment même où j'ai compris cela, j'ai commencé à m'élever. Rapidement. J'ai entendu un souffle, et en un flash je suis passé par cette ouverture et je me suis retrouvé dans un monde entièrement nouveau. Le monde le plus étrange et le plus beau que je n'avais jamais vu.

Brillant, vibrant, extatique, stupéfiant... Je pourrais aligner les adjectifs les uns après les autres pour décrire ce à quoi ce monde ressemblait et ce qu'on y éprouvait, mais aucun n'y parviendrait. J'avais l'impression que je venais de naître. Je n'étais pas re-né ou né de nouveau. Seulement... né.

Au-dessous de moi se trouvait un paysage de campagne. C'était vert, luxuriant et terrestre. C'était la terre... mais en même temps ce n'était pas elle. Comme lorsque vos parents vous ramènent à un endroit où vous avez vécu plusieurs années quand vous étiez enfant. Vous ne reconnaissez pas l'endroit. Ou, en tout cas, vous pensez ne pas le reconnaître. Mais en regardant autour de vous, quelque chose vous attire et vous comprenez qu’une part de vous-même – une part très profonde – se souvient en effet de cet endroit et se réjouit de s'y retrouver.

Je volais, je passais au-dessus des arbres et des champs, des ruisseaux et des chutes d'eau, et ici et là, des groupes de personnes. Il y avait aussi des enfants qui riaient et jouaient. Ces gens chantaient et dansaient en cercles, et parfois je voyais un chien qui courait et sautait parmi eux, tout aussi joyeux. Ils portaient des vêtements simples mais magnifiques, et il me semblait que les couleurs de ces vêtements contenaient le même type de chaleur vivante que les arbres et les fleurs qui prospéraient et s'épanouissaient dans la campagne autour d'eux.

Un monde de rêve incroyable et merveilleux... Sauf que ce n'était pas un rêve. Bien que je ne savais pas où j'étais ni même ce que j'étais, j'étais absolument sûr d'une chose : cet endroit dans lequel je me trouvais tout à coup était totalement réel. Le mot réel exprime quelque chose d'abstrait et il est désespérément impropre à transmettre ce que j'essaie de décrire. Imaginez que vous êtes un enfant qui se rend au cinéma un jour d'été. Le film était peut-être bon et vous avez apprécié de rester assis à le regarder. Mais une fois terminé, vous quittez le cinéma pour retrouver la chaleur profonde, vibrante, accueillante de l'après-midi d'été. Et alors que l'air et les rayons du soleil vous caressent, vous vous demandez bien pourquoi vous avez gâché cette superbe journée dans un cinéma obscur. Multipliez ce sentiment par mille et vous serez toujours bien loin de ce que je ressentais là où j'étais.

Je ne sais pas combien de temps exactement j'ai passé à voler. (Le temps dans cet endroit était différent du temps linéaire que nous connaissons sur terre et il est aussi désespérément difficile à décrire que tous les autres aspects.) Mais à un certain stade, j'ai compris que je n'étais pas seul là-haut.

Quelqu'un était à côté de moi : une belle jeune femme avec des pommettes hautes et les yeux d'un bleu profond. Elle portait le même type de vêtement de fermiers que les gens du village d'en dessous. Des tresses mordorées encadraient son joli visage. Nous volions tous deux, posés sur une surface aux motifs intriqués, vivante et pleine de couleurs indescriptibles et éclatantes – l'aile d'un papillon. En fait, des millions de papillons étaient autour de nous – de grandes vagues ondulantes de papillons plongeant dans la verdure et revenant voleter auprès de nous. Ce n'était pas un seul papillon distinct qui était apparu, mais tous ensemble en même temps, comme s'ils formaient une rivière de vie et de couleur en se déplaçant dans l'air. Nous volions en formation libre au-dessus des fleurs et des bourgeons chatoyants sur les arbres, qui s'ouvraient alors que nous passions près d'eux.

Les vêtements de la jeune femme étaient simples, mais leurs couleurs – bleu pastel, indigo, orange-pêche pastel – avaient le même caractère étonnamment vivant et vibrant que tout ce qui se trouvait là. Elle a posé sur moi un regard qui, si on le regardait quelques instants, justifiait à lui seul d'avoir vécu jusque-là, quoi qu'il se soit passé dans sa vie. Ce n'était pas un regard romantique. Ce n'était pas un regard d'amitié. Ce regard était en quelque sorte au-delà de tout ceci... au-delà de tous les différents types d'amour que nous avons ici sur terre. C'était quelque chose de plus élevé, qui contenait en lui toutes ces autres sortes d'amour et qui en même temps était plus authentique et plus pur qu'elles.

Sans utiliser aucun mot, elle m'a parlé. Le message m'a traversé comme le vent et j'ai immédiatement compris que c'était authentique. Je le savais tout comme je savais que le monde autour de nous était réel – qu'il n'était pas un fantasme, évanescent et sans substance.

Le message avait trois parties et si je devais les traduire en langage terrestre, je dirais quelque chose comme ceci : « Tu es aimé et chéri, totalement, pour toujours. Il n'y a rien dont tu doives avoir peur. Il n'y a rien que tu puisses faire mal. » Le message coulait en moi accompagné d'une immense et folle sensation de soulagement. C'était comme si on me donnait les règles d'un jeu auquel j'avais joué toute ma vie sans jamais pleinement le comprendre.

« Nous te montrerons beaucoup de choses, ici », a dit la jeune femme – de nouveau, sans réellement utiliser ces mots, mais en transmettant leur essence conceptuelle directement en moi. « Mais finalement, tu retourneras. »

À cela, je n'avais qu'une question. Retourner où ? Rappelez-vous qui écrit ces lignes en ce moment. Je ne suis pas un sentimentaliste crédule. Je sais à quoi ressemble la mort. Je sais ce que c'est de voir une personne vivante, avec qui vous avez parlé et plaisanté lors de jours meilleurs, devenir un objet sans vie sur une table d'opération après que vous avez lutté pendant des heures pour que la machine corporelle continue à fonctionner. Je sais à quoi ressemblent la souffrance et la douleur sur les visages déconcertés des proches qui ont perdu quelqu'un qu'ils n'avaient jamais imaginé perdre. Je connais la biologie et, bien que je ne sois pas physicien, j'en connais également un peu dans ce domaine. Je sais faire la différence entre le fantasme et la réalité, et je sais que l'expérience dont je tente péniblement de vous donner une image vague et totalement insatisfaisante était l'expérience la plus réelle de ma vie. En fait, la seule autre expérience avec laquelle je pourrais la comparer dans le secteur de la réalité était celle qui est venue ensuite. (...)

9. Le Cœur


Pendant ce temps-là, je me trouvais au milieu des nuages. De gros nuages joufflus blanc-rose qui se détachaient nettement sur le ciel d'un bleu-noir profond. Au-dessus des nuages – infiniment plus haut –, des colonies de sphères translucides, êtres scintillants parsemant le ciel et laissant derrière eux de longues traînées, comme d'immenses serpentins. Des oiseaux ? Des anges ? Ces mots sont venus lorsque j'écrivais mes souvenirs. Mais aucun d'eux ne rend justice à ces êtres, qui étaient tout simplement différents de tout ce que je connais sur cette planète. Ils étaient plus développés. Plus évolués.

Un son, énorme et retentissant comme un chant glorieux est descendu vers moi, et je me suis demandé si les êtres ailés le produisaient. De nouveau, en y repensant plus tard, il m'est venu que la joie de ces créatures était telle, alors qu'elles s'élevaient ensemble, qu'elles devaient produire ce son – que si la joie ne s'échappait pas d'elles de cette façon, alors elles ne seraient tout simplement pas capables de la contenir. Le son était palpable et presque matériel, comme une pluie fine que l'on peut sentir sur sa peau, mais qui ne mouille pas.

Voir et entendre n'étaient pas deux choses distinctes dans cet endroit où je me trouvais à présent. Je pouvais entendre la beauté visuelle des corps argentés de ces êtres scintillants au-dessus de moi, et je pouvais voir la perfection joyeuse et déferlante de ce qu'ils chantaient. Il semblait que l'on ne pouvait pas regarder ou écouter quoi que ce soit dans ce monde sans en devenir une partie – sans le rejoindre d'une façon mystérieuse. De nouveau, de ma perspective actuelle, je dirais que l’on ne pouvait pas regarder en direction de quoi que ce soit dans ce monde, puisque cette formule suppose une séparation qui n'existait pas à cet endroit. Tout était distinct et en même temps tout faisait partie d'autre chose, comme les motifs richement entrelacés des tapis persans... ou d'une aile de papillon.

Un vent chaud s'est mis à souffler, comme celui qui se lève les plus beaux jours d'été, agitant les feuilles des arbres et s'écoulant comme une eau divine. Une brise céleste. Cela a tout changé, élevant le monde autour de moi encore une octave au-dessus, à une plus haute vibration. Même si je n'avais pas pleinement la fonction du langage, en tout cas comme on l'entend sur terre, j'ai commencé à lancer des questions sans mots dans le vent – et à l'intention de l'être divin que je sentais à l'oeuvre derrière, ou à l'intérieur de celui-ci.

Où se trouve cet endroit ? Qui suis-je ? Pourquoi suis-je ici ? À chaque fois que je posais silencieusement l'une de ces questions, la réponse venait instantanément dans une explosion de lumière, de couleur et de beauté qui me transperçait comme une vague qui se brise. L'important est que ces déflagrations ne faisaient pas simplement taire mon questionnement en le submergeant. Elles lui répondaient, mais d'une façon qui court-circuite le langage. Les pensées pénétraient directement en moi. Il ne s'agissait pas non plus de pensées telles que nous les connaissons ici. Elles n'étaient pas vagues, immatérielles ou abstraites. Ces pensées étaient solides et immédiates – plus brûlantes que le feu et plus humides que l'eau – et alors que je les recevais, j'étais capable de comprendre instantanément et sans effort des concepts qu'il m'aurait fallu des années pour saisir pleinement au cours de ma vie terrestre.

J'ai continué à avancer et me suis retrouvé pénétrant dans un vide immense, totalement sombre, infiniment grand, mais aussi infiniment réconfortant. Bien que d'un noir total, il débordait de lumière : une lumière qui semblait venir d'une sphère brillante que je sentais maintenant près de moi. Une sphère qui était vivante et presque solide, comme l'étaient les chants des êtres angéliques.

Aussi étrange que cela semble, ma situation était assez proche de celle d'un fœtus dans un utérus. Le fœtus flotte dans l'utérus associé au placenta qui le nourrit et permet ses relations avec l'omniprésente mais pourtant invisible mère. Dans ce cas, la « mère » était Dieu, le Créateur, la Source qui est responsable de la création de l'univers et de tout ce qu'il contient. Cet Être était si proche qu'il semblait n'y avoir aucune distance entre Dieu et moi. Et en même temps, je pouvais sentir l'immensité infinie du Créateur, je pouvais voir à quel point j'étais minuscule en comparaison. J'emploierai occasionnellement le terme Om comme le pronom de Dieu, car c'est le terme que j'ai utilisé dans mes premiers écrits après le coma. « Om » était le son que je me souvenais avoir entendu en association avec ce Dieu omniscient, omnipotent et aimant inconditionnellement, mais aucun mot ne peut convenir.

L'immensité pure qui me séparait d'Om était, je le comprenais, la raison pour laquelle la sphère m'accompagnait. D'une certaine façon que je ne pouvais pleinement comprendre mais dont j'étais absolument convaincu, la sphère était une sorte d’« interprète » entre moi et cette extraordinaire présence qui m'entourait. C'était comme si j'étais né dans un monde plus grand, et l'Univers lui-même était comme un utérus cosmique géant, et la sphère (qui d'une certaine façon restait connectée à la Fille sur l'Aile du Papillon, qui en fait était elle) me guidait à travers ce processus.

Plus tard, une fois de retour dans ce monde, j'ai trouvé une citation du poète chrétien du xv-iie siècle Henry Vaughan qui s'approche d'une description de cet endroit – ce gigantesque cœur d'encre noire qui était la résidence du Divin lui-même. « Il y a en Dieu, dit-on, une obscurité profonde mais éblouissante...» C'était cela, exactement : une obscurité totale qui était également inondée de lumière.

Les questions et les réponses ont continué. Bien qu'elles ne prenaient toujours pas la forme du langage tel que nous le connaissons, la « voix » de cet Être était chaude et – aussi étrange que cela puisse sembler – personnelle. Elle comprenait les humains et elle possédait les qualités que nous possédons, mais dans une mesure infiniment plus grande. Elle me connaissait profondément et débordait des qualités que j'ai toute ma vie associées aux êtres humains et seulement eux : chaleur, compassion, pathos... et même ironie et humour.

À travers la sphère, Om m'a dit qu’il n'y a pas qu'un Univers mais beaucoup – en fait, plus que je ne pouvais concevoir –, mais que l'amour trône au centre de chacun. Le mal était également présent dans tous les autres univers, mais seulement à l'état de faibles traces. Le mal était nécessaire parce que, sans lui, le libre arbitre était impossible, et sans le libre arbitre il ne pouvait y avoir de croissance – pas de mouvement vers l'avant, pas d'occasion pour nous de devenir ce que Dieu voulait ardemment que nous devenions. Aussi horrible et tout puissant que le mal semblait parfois être dans un monde tel que le nôtre, avec du recul l'amour dominait de façon écrasante et serait finalement vainqueur.

J'ai vu l'abondance des formes de vie à travers un nombre incalculable d'univers, dont certaines étaient d'une intelligence bien supérieure à celle de l'humanité. J'ai vu qu’il existait énormément de dimensions plus élevées, mais que la seule façon de connaître ces dimensions est d'y entrer et d'en faire directement l'expérience. Elles ne peuvent être connues, ni comprises, depuis les dimensions inférieures de l'espace. La loi de cause à effet existe dans ces plans supérieurs, mais loin de la conception matérialiste que nous en avons. Le monde du temps et de l'espace dans lequel nous nous déplaçons au niveau terrestre est fermement et étroitement entrelacé avec les plans supérieurs. En d'autres termes, ces mondes ne sont pas entièrement séparés de nous, car tous les mondes font partie de la même Réalité divine globale. Depuis ces mondes supérieurs, on peut accéder à n'importe quel moment, ou n'importe quel endroit, de notre monde matériel.

Il me faudra le reste de ma vie, et plus encore, pour redécouvrir ce que j'ai appris là-haut. La connaissance qui m'a été donnée n'a pas été « enseignée » comme le seraient une leçon d'histoire ou un théorème de mathématiques. Les intuitions se produisent directement, sans avoir besoin d'être ajustées et absorbées. Cette connaissance a été intégrée sans mémorisation, instantanément et une fois pour toutes. Elle ne s'est pas évanouie comme l'information ordinaire et à ce jour je la possède toujours pleinement, bien plus clairement que je ne possède les informations que j'ai accumulées au long de mes années d'études.

Cela ne veut pas dire que je peux accéder à ce savoir en claquant des doigts. Car, maintenant que je suis de retour dans cette réalité matérielle, je dois le faire cheminer à travers mon corps physique et mon cerveau limités. Mais il est là. Je le ressens, installé dans mon être profond. Pour quelqu'un comme moi qui a passé sa vie à travailler dur pour acquérir à l'ancienne des connaissances et une compréhension, la découverte de ce niveau supérieur de savoir a suffi, à elle seule, à me donner matière à réflexion pour longtemps... Malheureusement, pour ma famille et mes médecins en bas sur terre, la situation était bien différente. (...)

Proof-Of-Heaven-Dr.-Eben-Alexander-Near-Death.jpg

12. Le Cœur


Quelque chose me tirait. Non pas comme quelqu'un qui aurait saisi mon bras, mais quelque chose de plus subtil, de moins physique. C'était un peu comme quand le soleil se cache derrière un nuage et que l'on sent son humeur changer instantanément en réponse. Je retournais, je m'éloignais du Cœur. Sa brillante noirceur d'encre s'est fondue dans le vert panorama du Passage avec tous ses paysages éblouissants. En regardant vers le bas, j'ai vu de nouveau les villageois, les arbres, les rivières étincelantes et les chutes, de même que les êtres angéliques qui formaient un arc au-dessus.

Ma compagne était présente également. Elle avait bien sûr été là tout au long de mon voyage dans le Cœur, sous forme d'une sphère de lumière. Mais elle avait maintenant repris sa forme humaine. Elle portait la même belle robe et, en la revoyant j'étais comme un enfant perdu dans une grande ville étrangère qui croise soudain un visage familier. Quel cadeau ! « Nous te montrerons beaucoup de choses, puis tu retourneras. » Ce message, qui m'avait été délivré sans aucun mot à rentrée de l'obscurité sans fond du Cœur, me revenait maintenant. Et je comprenais également où je « retournais » : le Monde Vu du Ver de terre où j'avais commencé cette odyssée. Mais cette fois, c'était différent. En me déplaçant dans l'obscurité avec la pleine connaissance de ce qui se trouvait au-dessus, je ne revivais pas l'angoisse que j'avais connue la première fois. Alors que la glorieuse musique du Passage s'estompait et que le martèlement pulsatile du niveau inférieur reprenait, j'entendais et je regardais tout cela comme un adulte regarde un endroit dont il avait peur autrefois, mais plus maintenant. La mélasse et la noirceur, les visages qui se formaient puis disparaissaient, les racines comme des artères qui plongeaient dans les profondeurs ne déclenchaient plus aucune terreur chez moi, car je comprenais – à ce moment-là je comprenais tout sans le support des mots – que je n'appartenais pas à cet endroit, mais que je ne faisais que le visiter.

Mais pourquoi le visitais-je à nouveau ? La réponse est venue à moi de la même façon, instantanée et non verbale, que les réponses m'étaient parvenues dans le monde supérieur. Toute cette aventure, commençais-je à comprendre, était une sorte de visite – un genre de grand panorama de l'invisible, de la face spirituelle de l'existence. Et comme toutes les bonnes visites, cela incluait tous les étages et tous les niveaux.

Une fois de retour à ce niveau inférieur, les caprices du temps des plans situés au-delà de ce que je connaissais sur cette terre ont continué à avoir cours. Pour avoir une petite – seulement une toute petite – idée de l'impression que cela procure, pensez à la façon dont le temps se manifeste dans les rêves. Dans un rêve, il devient délicat d'utiliser les termes « avant » et « après ». On peut se trouver dans une partie du rêve et savoir ce qui va arriver même si on ne l'a pas encore vécu. Mon « temps » au-delà était quelque chose de cet ordre – mais je dois aussi souligner que ce qui m'est arrivé n'avait rien de la confusion obscure de nos rêves terrestres, sauf au tout début alors que j'étais encore dans le monde souterrain.

Depuis combien de temps me trouvais-je là cette fois-ci ? À nouveau je n'en ai aucune idée précise – et aucun moyen de l'évaluer. Mais je sais qu'après être retourné à ce niveau inférieur, cela m'a pris du temps avant de découvrir qu'en fait je pouvais exercer un certain contrôle sur mon parcours – que je n'étais plus piégé dans ce monde inférieur. Au prix d'un sérieux effort, je pouvais retourner dans les plans supérieurs. À un certain point dans les noires profondeurs, j'ai voulu entendre de nouveau la Mélodie Tournoyante. Après une courte lutte pour me souvenir des notes, la sublime musique et les sphères de lumière qui l'émettaient sont apparues dans ma conscience. Elles ont tranché, une fois de plus, dans la gelée boueuse et j'ai commencé à m'élever.

Dans les mondes supérieurs, ainsi que je l'ai peu à peu découvert, connaître et être capable de penser à quelque chose suffit pour se déplacer dans sa direction. Penser à la Mélodie Tournoyante suffisait à la faire venir, et désirer les mondes supérieurs m'y emmenait. Plus je devenais familier avec le plan supérieur et plus il m'était facile d'y retourner. Pendant la période que j'ai passée hors de mon corps, j'ai fait ce déplacement aller-retour, depuis l'obscurité boueuse du Monde Vu du Ver de terre à la brillance émeraude du Passage, puis dans l'intense noirceur sacrée du Cœur, un grand nombre de fois. Impossible de dire combien exactement – de nouveau parce que le temps tel qu'il existait dans ces endroits ne se traduit pas dans notre conception du temps terrestre. Mais à chaque fois que je revenais dans le Cœur, j'allais plus loin que la fois précédente et j'en apprenais davantage, de cette manière non verbale, plus-que-verbale, dont toute chose est transmise dans les mondes supérieurs à celui-ci.

Cela ne veut pas dire que j'ai vu la totalité de l’Univers, ni lors de mon premier voyage depuis le Monde Vu du Ver de terre jusqu'au Cœur ni lors des suivants. En fait, l'une des vérités qui m'était enseignée dans le Cœur à chaque fois que j'y retournais était à quel point il est impossible de comprendre tout ce qui existe – que ce soit sous son aspect physique/visible ou son aspect spirituel invisible (bien plus grand), sans même mentionner les innombrables autres univers qui existent ou ont existé.

Mais rien de tout cela n'avait d'importance, car j'avais déjà reçu l'enseignement d'une chose – la seule chose – qui, en dernière analyse, comptait vraiment. J'avais d'abord reçu cet enseignement de la part de ma compagne sur l'aile du papillon lors de ma première entrée dans le Passage. Il était venu en trois parties, et pour le mettre à nouveau en mots (car bien sûr ce fut d'abord délivré sans mots), cela donnait quelque chose comme ça : « Tu es aimé et chéri. Il n'y a rien dont tu doives avoir peur. Il n'y a rien que tu puisses faire mal. » Si je devais concentrer ce message en une seule phrase, cela donnerait : Tu es aimé. Et si je devais le résumer encore davantage, en un seul mot, ce serait (bien sûr) tout simplement : Amour.

L'amour est sans aucun doute la base de toute chose. Non pas un amour abstrait, difficile à comprendre, mais l'amour au quotidien que tout le monde connaît – le genre d'amour que nous ressentons lorsque nous regardons notre partenaire de vie et nos enfants, ou même nos animaux familiers. Dans sa forme la plus pure et la plus puissante, cet amour n'est ni jaloux ni égoïste, mais inconditionnel. C'est la réalité des réalités, la glorieuse et insondable vérité qui vit et respire au cœur de chaque chose qui existe ou existera jamais, et aucune compréhension même approximative de qui – et de ce que nous sommes – ne peut être atteinte par celui qui l'ignore et ne l'incarne pas dans chacun de ses actes. Nous sommes loin de la réflexion scientifique ? Eh bien, je ne suis pas d'accord. Je reviens de cet endroit et rien ne pourrait me convaincre qu'il ne s'agit pas là de la plus grande vérité émotionnelle de l'Univers, mais également de la plus importante vérité scientifique.

J'ai raconté mon expérience et rencontré des personnes qui étudient ou ont vécu des expériences de mort imminente depuis plusieurs années maintenant. Je sais que la formule amour inconditionnel est largement mise en avant dans ces cercles. Combien d'entre nous peuvent saisir ce que cela signifie vraiment ? Je sais, bien sûr, pourquoi ces mots reviennent si souvent. C'est parce que de très nombreuses autres personnes ont vu ce que j'ai vu et ont fait la même expérience que moi. Mais tout comme moi, lorsqu'elles reviennent au niveau matériel, elles doivent passer par des mots, et seulement des mots, pour transmettre des expériences et des connaissances qui dépassent complètement le pouvoir des mots. Un peu comme essayer d'écrire un roman en utilisant seulement la moitié de l'alphabet.

Le premier obstacle que la plupart des témoins d'EMI doivent franchir n'est pas de se réhabituer aux limitations du monde matériel – bien qu'il s'agisse certainement d'un défi –, mais de faire comprendre comment l'amour qu'ils ont éprouvé là-haut est réellement ressenti. Au fond de nous, nous le savons déjà. Tout comme Dorothy dans Le Magicien d'Oz avait toujours la possibilité de rentrer à la maison, nous avons la capacité de retrouver notre connexion avec ce monde idyllique. Nous avons seulement oublié que nous l'avions, car pendant la période physique de notre existence, basée sur notre cerveau, celui-ci bloque, ou voile, l'arrière-plan cosmique, tout comme la lumière du soleil nous empêche de voir les étoiles chaque matin. Imaginez à quel point notre conception de l'Univers serait limitée si nous ne voyions jamais le ciel nocturne parsemé d'étoiles. Nous percevons seulement ce que le filtre de notre cerveau laisse passer. Le cerveau – en particulier son hémisphère gauche linguistique/logique, celui qui génère notre sens de la rationalité et la sensation d'être un soi ou un ego bien défini – est un obstacle à notre connaissance et à notre expérience supérieures.

J'ai la conviction que nous traversons maintenant un moment crucial de notre existence. Nous devons retrouver davantage de cette connaissance plus vaste pendant que nous vivons ici sur terre, et pendant que nos cerveaux (y compris les parties analytiques de l'hémisphère gauche) fonctionnent pleinement. La science – cette science à laquelle j'ai consacré tant de ma vie – n'est pas en contradiction avec ce que j'ai appris là-haut. Mais trop, bien trop de gens pensent que c'est le cas, car certains membres de la communauté scientifique qui sont inféodés à la vision matérialiste du monde ont répété encore et encore que science et spiritualité ne peuvent coexister.

Ils se trompent. Faire connaître plus largement ce fait ancien, mais absolument essentiel, est la raison pour laquelle j'ai écrit ce livre, et il rend tous les autres aspects de mon histoire – le mystère de ma contamination par la maladie, de la façon dont je me suis retrouvé conscient dans une autre dimension pendant ma semaine de coma, et dont j'ai finalement récupéré si complètement – entièrement secondaires.

L'amour et l'acceptation inconditionnels que j'ai connus au cours de mon voyage constituent la découverte la plus importante que j'ai jamais faite, ou ferai jamais et, aussi difficile qu'il sera pour moi de comprendre les autres leçons que j'ai apprises là-haut, je sais également dans mon cœur que partager ce message essentiel – si simple que la plupart des enfants l'acceptent sans hésiter – est désormais la tâche la plus importante qui m'attend. (...)

14. Une EMI particulière


Lorsque je me trouvais initialement dans le Monde Vu du Ver de terre, je n'avais pas de véritable centre de conscience. Je ne savais pas qui, ni ce que j'étais, ni même si j'étais. J'étais simplement... là, une forme singulière de conscience au milieu d'un néant épais, sombre, vaseux, qui n'avait pas de commencement et, apparemment, pas de fin.

Maintenant, cependant, je savais. Je comprenais que je faisais partie du Divin et que rien – absolument rien – ne pourrait jamais m'enlever cela. La (fausse) crainte que nous puissions d'une manière ou d'une autre être séparés de Dieu est à la racine de toutes les formes d'anxiété dans l'Univers, et le remède – que j'ai reçu en partie dans le Passage et complètement dans le Cœur – est la connaissance que rien ne peut jamais nous séparer de Dieu. Cette connaissance – qui reste la chose la plus importante que j'aie jamais apprise – a retiré au Monde Vu du Ver de terre son caractère effrayant et m'a permis de voir ce qu'il était vraiment : une partie du cosmos pas franchement agréable, mais sans doute nécessaire.

De nombreuses personnes ont voyagé dans les mêmes régions que moi mais, étrangement, la plupart d'entre elles se souvenaient de leur identité terrestre lorsqu'elles étaient loin de leur forme matérielle. Elles savaient qu'elles étaient John Smith ou George Johnson ou Sarah Brown. Elles n'ont jamais perdu de vue le fait qu'elles vivaient sur terre. Elles avaient conscience que leurs proches vivants étaient toujours là, attendant et espérant qu'elles reviennent. Elles ont aussi, dans de nombreux cas, rencontré des amis et des parents décédés avant elles et, dans ces situations également, elles ont immédiatement reconnu ces personnes. Beaucoup de témoins d'EMI ont rapporté le souvenir d'une revue de la vie, dans laquelle ils ont observé leurs interactions avec plusieurs personnes et leurs bonnes ou mauvaises actions au cours de leur vie.

Je n'ai vécu aucun de ces événements, et pris ensemble ils démontrent le caractère inhabituel de mon EMI. J'étais entièrement libéré de mon identité corporelle dans son intégralité, de sorte que tout aspect classique d'une EMI éventuellement lié au souvenir de qui j'étais sur terre était rigoureusement absent. Dire à ce stade des événements que je n'avais toujours aucune idée de qui j'étais ni d'où je venais peut sembler déconcertant, je le reconnais. Après tout, comment pouvais-je apprendre toutes ces choses étonnamment complexes et belles, comment pouvais-je voir la jeune femme à côté de moi et les arbres en fleurs, les chutes d'eau et les villageois, et ne pas savoir que c'était moi, Eben Alexander, qui en faisais l'expérience ? Comment pouvais-je comprendre tout ce que je comprenais et ne pas comprendre que sur terre, j'étais un médecin, un mari et un père ? Quelqu'un qui ne voyait pas des arbres, des rivières et des nuages pour la première fois en atteignant le Passage, mais qui en avait vu plus souvent qu'à son tour en grandissant dans la très concrète et très terrestre ville de Winston-Salem en Caroline du Nord ?

Ma meilleure tentative de réponse est de suggérer que j'étais dans une situation proche d'une personne victime d'une amnésie partielle mais bénéfique. C'est-à-dire une personne qui a oublié certains aspects clés à propos d'elle-même, mais qui tire bénéfice de cet oubli, même si cela dure peu de temps. De quelle façon ai-je profité de l'oubli de mon moi terrestre ? Cela m'a permis d'aller profondément dans des domaines au-delà de notre monde sans avoir à m'inquiéter de ce que je laissais derrière moi. Pendant tout ce temps dans ces mondes, j'étais une âme sans rien à perdre. Aucun endroit à oublier, personne à pleurer. J'arrivais de nulle part et je n'avais pas d'histoire, aussi j'acceptais pleinement les situations dans lesquelles je me trouvais – même l'obscurité et le chaos initial du Monde Vu du Ver de terre – avec équanimité. Et puisque j'avais oublié à ce point mon identité mortelle, j'ai pu avoir un accès intégral à l'être cosmique authentique que je suis réellement (et que nous sommes tous). Une fois de plus, par certains aspects, mon expérience était analogue à un rêve, dans lequel on se souvient de certaines choses à propos de soi-même tout en en oubliant complètement d'autres. Mais ce n'est qu'une analogie partiellement utile car, comme je ne cesse de le souligner, le Passage et le Coeur n'étaient absolument pas oniriques mais ultraréels – aussi loin de l'illusoire que l'on puisse se trouver.

Si j'emploie le terme retiré, cela sonne comme si l'absence de mes souvenirs terrestres dans le Monde Vu du Ver de terre, le Passage et le Cœur était d'une certaine manière intentionnelle. Je soupçonne désormais que c'était bien le cas. Au risque de trop simplifier, j'ai été autorisé à mourir plus radicalement et à voyager plus profondément que la plupart des expérienceurs d'EMI avant moi. Aussi arrogant que cela puisse sembler, mes intentions ne le sont pas. La littérature sur les EMI s'est révélée cruciale pour me permettre de comprendre mon propre voyage pendant le coma. Je ne peux prétendre savoir pourquoi j'ai vécu cette expérience, mais je sais maintenant (trois ans plus tard), d'après mes lectures sur les EMI, que la pénétration dans les plans supérieurs tend à être un processus graduel et réclame de l'individu qu'il abandonne ses attachements à quelque niveau qu'il se trouve, pour aller plus haut ou plus loin.

Ce n'était pas un problème pour moi car, tout au long de mon expérience, je n'avais aucun souvenir terrestre, et la seule douleur ou la seule peine se manifestait quand je devais retourner dans la terre, où j'avais commencé mon périple.

15. Le don de l’oubli


La conception de la conscience soutenue par la majorité des scientifiques aujourd'hui est qu'elle est composée d'information numérique – à savoir des données, essentiellement de même nature que celles qu'utilisent les ordinateurs. Bien que certaines de ces données – assister à un superbe coucher de soleil, écouter une merveilleuse symphonie pour la première fois ou même tomber amoureux – puissent nous sembler plus profondes ou spéciales que les innombrables autres fragments d'information qui sont créés et stockés dans notre cerveau, ce n'est vraiment qu'une illusion. Tous les fragments sont, en réalité, qualitativement les mêmes. Nos cerveaux modèlent la réalité extérieure en recevant l'information qui parvient par nos sens, et en la transformant en un riche canevas numérique. Mais nos perceptions sont seulement un modèle – et pas la réalité elle-même. Une illusion.

C'était, bien entendu, la conception que je défendais également. Je me souviens quand j'étais à l'école de médecine et que j'entendais parfois des arguments présentant la conscience comme rien d'autre qu'un programme informatique très complexe. Ces arguments laissaient entendre que les quelque dix milliards de neurones qui déchargent en permanence dans notre cerveau sont capables de produire la conscience et la mémoire de toute une vie.

Pour comprendre comment le cerveau pourrait effectivement bloquer la connaissance issue des plans supérieurs, nous devons accepter – au moins en tant qu'hypothèse pour le moment – que le cerveau lui-même ne produise pas la conscience. Qu’il est, plutôt, une sorte de valve de réduction ou de filtre, transformant la plus vaste conscience non physique qui est la nôtre dans les mondes non physiques en une capacité plus limitée pour la durée de nos vies mortelles. Il y a, du point de vue terrestre, un avantage très net à cela. Tout comme nos cerveaux travaillent dur à chaque instant de notre vie éveillée pour filtrer le déferlement d'informations sensorielles qui nous parviennent de notre environnement physique, sélectionnant les informations dont nous avons besoin pour survivre, de la même façon le fait d'oublier nos identités trans-terrestres nous permet également d'être « ici et maintenant » bien plus efficacement. Puisque la plupart des vies ordinaires contiennent déjà trop d'informations que nous puissions traiter pour pouvoir agir, être excessivement conscient des mondes au-delà de l'ici et maintenant freinerait encore davantage nos progrès. Si nous en savions trop sur le monde spirituel dès maintenant, alors conduire nos vies sur terre serait un défi encore plus grand qu'il ne l'est déjà. (Ce qui ne veut pas dire que nous ne devrions pas être conscients des mondes supérieurs d'ores et déjà – mais si nous sommes extra-conscients de leur grandeur et de leur immensité, ils peuvent brider notre action ici sur terre.) Depuis une perspective plus déterministe (et je crois désormais que l'Univers est absolument déterminé), prendre les bonnes décisions à l'aide du libre arbitre face au mal et à l'injustice sur terre signifierait bien moins si nous nous souvenions, pendant que nous sommes ici, de la beauté et de la magnificence de ce qui nous attend.

Pourquoi suis-je si sûr de tout cela ? Pour deux raisons. La première est qu'on me l'a montré (les êtres qui m'ont enseigné lorsque j'étais dans le Passage et le Cœur), et la seconde est que je l'ai réellement éprouvé. Pendant que j'étais au-delà de mon corps, j'ai reçu une connaissance sur la nature et la structure de l'Univers qui était largement au-delà de ma compréhension. Mais je l'ai reçue tout de même, en grande partie car, débarrassé de mes préoccupations matérielles, j'avais de la place pour cela. Maintenant que je suis de retour sur terre et que je me souviens de mon identité corporelle, la graine de cette connaissance trans-matérielle a de nouveau été enfouie. Et cependant, elle est toujours là. Je peux la sentir, à chaque instant. Cela prendra des années pour qu'elle s'épanouisse dans cet environnement terrestre. C'est-à-dire que cela me prendra des années pour comprendre, en utilisant mon cerveau mortel, matériel, ce que j'ai compris si instantanément et si facilement dans les plans délivrés du cerveau du monde supérieur. Cependant, je suis persuadé qu'en travaillant dur, une grande part de cette connaissance continuera à se révéler.

Dire qu’il existe toujours un gouffre entre notre compréhension scientifique actuelle de l'Univers et la vérité telle que je l'ai connue est un euphémisme colossal. J'aime toujours la physique et la cosmologie, j'aime toujours étudier notre vaste et merveilleux univers. Seulement, j'ai désormais une compréhension bien plus étendue de ce que « vaste » et « merveilleux » signifient réellement. La partie physique de l'Univers est comme un grain de poussière comparé à sa partie invisible et spirituelle. Dans mon ancienne vision du monde, spirituel n'était pas un mot que j'aurais employé au cours d'une conversation scientifique. Je pense désormais que c'est un mot dont nous ne pouvons faire l'économie.

Depuis le Cœur, ma compréhension de ce que nous appelons « énergie sombre » et « matière noire » semblait disposer d'explications claires, de même que d'autres aspects plus complexes de la composition de l'Univers que les humains n'aborderont pas avant longtemps. Cela ne veut pas dire pour autant que je peux vous les expliquer. Car – paradoxalement – je suis toujours en train d'essayer de les comprendre moi-même. Peut-être que la meilleure façon de faire partager cette partie de l'expérience est de dire que j'ai eu un avant-goût d'une autre forme de connaissance, plus étendue : une forme de connaissance à laquelle je pense que les êtres humains seront capables d'accéder en plus grand nombre à l'avenir. Mais tenter de partager cette connaissance maintenant me met un peu dans la position du chimpanzé qui deviendrait humain pendant une journée pour découvrir toutes les merveilles du savoir humain, puis qui retournerait auprès de ses camarades chimpanzés en essayant de leur décrire ce que c'était de connaître plusieurs langues romanes différentes, l'arithmétique et l'échelle immense de l'Univers.

Là-haut, une question naissait dans mon esprit et la réponse surgissait aussitôt, comme une fleur qui poussait juste à côté. C'était presque comme si, de même qu'aucune particule dans l'Univers n'est réellement séparée d'une autre, aucune question n'existait sans la réponse qui l'accompagnait. Et les réponses n'étaient pas non plus de simples « oui » ou « non ». Elles étaient de vastes édifices conceptuels, de prodigieuses structures de pensée vivante, aussi complexes que des villes. Des idées si grandes qu'il m'aurait fallu des vies entières pour en faire le tour si j'avais été limité à la pensée matérielle. Mais je ne l’étais pas. J’étais débarrassé de ce type de pensée comme un papillon sortant de sa chrysalide.

J'ai vu la terre comme un point bleu pâle dans l'immensité noire de l'espace physique. Je pouvais voir que la terre est un endroit où le bien et le mal se mélangent, et que cela constitue l'une de ses caractéristiques particulières. Il existe beaucoup plus de bien que de mal même sur terre, mais la terre est un lieu où le mal est autorisé à gagner de l'influence d'une façon qui serait totalement impossible à des niveaux supérieurs d'existence. Le fait que le mal puisse occasionnellement l'emporter était connu et voulu par le Créateur comme une conséquence nécessaire au fait d'avoir accordé le libre arbitre à des êtres tels que nous.

De petites particules de mal étaient éparpillées dans l'Univers, mais la somme de tout ce mal était un grain de sable sur une grande plage par comparaison avec la bonté, l'abondance, l'espoir et l'amour inconditionnel dont l'Univers était littéralement inondé. La structure même de l'autre dimension est l'amour et l'acceptation, et tout ce qui n'est pas doté de ces qualités apparaît immédiatement déplacé en ces lieux. Mais le libre arbitre nous est accordé au prix de la perte ou de l'éloignement de cet amour et de cette acceptation. Nous sommes libres ; mais nous sommes des êtres libres oppressés de tous côtés par un environnement qui conspire à nous faire sentir que nous ne sommes pas libres. Le libre arbitre est d'une importance centrale pour notre fonction dans le monde matériel : une fonction qui, comme nous le découvrirons tous un jour, sert le rôle bien plus grand de permettre notre domination au sein de la dimension alternative intemporelle. Notre vie ici-bas peut sembler insignifiante, car elle est en relation minimale avec les autres vies et les autres mondes qui emplissent les univers visibles et invisibles. Mais elle est aussi considérablement importante, car notre rôle ici est de croître en direction du Divin, et cette croissance est étroitement observée par les êtres des mondes supérieurs – les âmes et les sphères translucides (ces êtres que j'ai d'abord vus très loin au-dessus de moi dans le Passage, et dont je pense qu'ils sont à l'origine de notre concept culturel d'anges).

Nous – êtres spirituels actuellement incarnés dans nos cerveaux et nos corps mortels issus de l'évolution, produits de la terre et bourreaux de la terre – faisons les vrais choix. La véritable pensée n'est pas l'affaire du cerveau. Mais nous avons été tellement habitués – en partie par le cerveau lui-même – à l'associer avec ce que nous pensons et avec qui nous sommes, que nous avons perdu la capacité de comprendre que nous sommes de tout temps bien plus que les cerveaux et les corps physiques qui font – ou devraient faire – selon notre volonté.

La vraie pensée est pré-physique. C'est la pensée derrière la pensée qui est responsable de tous les choix véritablement conséquents que nous faisons dans le monde. Une pensée qui n'est pas dépendante de la déduction linéaire, mais qui se déplace aussi vite que l'éclair, opérant des connexions à différents niveaux et les rassemblant. Comparée à cette intelligence interne et libre, notre pensée ordinaire est désespérément lente et maladroite. C'est cette pensée qui attrape le ballon dans la surface de réparation, qui produit la juste intuition scientifique ou écrit la chanson inspirée. La pensée subliminale qui est toujours présente quand nous en avons besoin, mais à laquelle nous avons trop souvent perdu la possibilité à la fois d'accéder et de croire. (...)

Faire l'expérience de la pensée hors du cerveau revient à entrer dans un monde de connexions instantanées qui font de la pensée ordinaire (c'est-à-dire ces caractéristiques limitées par le cerveau physique et la vitesse de la lumière) un processus désespérément somnolent et laborieux par comparaison. Notre moi le plus vrai, le plus profond, est entièrement libre. Il n'est pas diminué ni compromis par des actions passées, ni concerné par des questions d'identité ou de statut. Il comprend qu'il n'a aucun besoin d'avoir peur du monde matériel et, donc, qu'il n'a aucun besoin de se construire à travers la gloire, la richesse ou la conquête.

C'est le moi spirituel véritable que chacun de nous est destiné à retrouver un jour. Mais, en attendant que ce jour vienne, je pense que nous devrions faire tout ce qui est en notre pouvoir pour entrer en contact avec cet aspect miraculeux de nous-mêmes – de le cultiver et de l'amener en pleine lumière. Il s'agit de l'être qui vit en chacun de nous maintenant, et qui est en réalité l'être que Dieu désire ardemment que nous devenions.

Comment nous rapprochons-nous de ce moi spirituel authentique ? En manifestant de l'amour et de la compassion. Pourquoi ? Parce que l'amour et la compassion sont bien plus que les abstractions que beaucoup d'entre nous croient qu'ils sont. Ils sont réels. Ils sont concrets. Et ils constituent la structure même du monde spirituel. Afin de retourner dans ce monde, nous devons à nouveau devenir comme ce monde, même pendant que nous sommes coincés et nous agitons péniblement dans celui-ci.

L'une des plus grosses erreurs que font beaucoup de gens lorsqu'ils pensent à Dieu est d'imaginer Dieu comme impersonnel. Oui, Dieu est derrière les nombres, la perfection de l'univers que la science mesure et lutte pour comprendre. Mais – là encore, paradoxalement – Om est également « humain » – et même plus humain que vous et moi. Om comprend et compatit à notre situation humaine plus profondément et personnellement que nous ne pouvons l'imaginer, car Om sait ce que nous avons oublié, et comprend le terrible fardeau consistant à vivre en étant amnésique du Divin, ne serait-ce qu'un instant. (...)

 

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18. Oublier et se souvenir


Ma conscience était plus vaste maintenant. Si vaste qu'elle semblait emplir l'univers entier. Avez-vous déjà écouté une chanson sur une station de radio avec de nombreux parasites ? On s'habitue. Puis quelqu'un règle la fréquence, et vous entendez la même chanson dans toute sa clarté. Comment pouviez-vous ne pas avoir remarqué à quel point la première version était faible, lointaine, infidèle à l'original ? Bien sûr, c'est ainsi que l'esprit fonctionne. Les humains sont conçus pour s'adapter. J'avais expliqué de nombreuses fois à mes patients que tel ou tel inconfort s'atténuerait, ou du moins semblerait s'atténuer, à mesure que leur corps et leur cerveau s'adapteraient à la nouvelle situation. Si quelque chose dure assez longtemps, votre cerveau apprend à l'ignorer, à le contourner ou encore à le traiter de manière normale. Mais notre conscience matérielle limitée est loin d'être simplement normale, et j'en avais une première illustration lorsque je voyageais toujours plus profon

dément vers le centre du Cœur. Je ne me souvenais toujours pas de mon passé terrestre, et pourtant j'étais loin de m'en soucier. Même si j'avais oublié ma vie ici, je m'étais souvenu là-haut de qui j'étais vraiment et réellement. J'étais le citoyen d'un univers stupéfiant par son immensité et sa complexité, et dirigé entièrement par l'amour.

De façon presque surnaturelle, mes découvertes au-delà du corps faisaient écho aux leçons que j'avais apprises juste un an auparavant lorsque j'avais renoué avec ma famille biologique. Au bout du compte, aucun d'entre nous n'est orphelin. Nous sommes tous dans la situation dans laquelle j'étais, car nous avons une autre famille : les êtres qui nous surveillent et nous protègent – des êtres que nous avons momentanément oubliés mais qui, si nous nous ouvrons à leur présence, attendent de nous aider à naviguer pendant notre période ici, sur la terre. Aucun d'entre nous n'est privé d'amour. Chacun et tout le monde est profondément connu et choyé par un Créateur qui nous chérit au-delà de toute capacité pour nous de le comprendre. Ce savoir ne doit plus rester secret. (...)

20. La Fermeture


À chaque fois que je me retrouvais de nouveau englué dans le grossier Monde Vu du Ver de terre, j'étais capable de me rappeler la brillante Mélodie Tournoyante et filante, qui ouvrait le portail vers le Passage et le Cœur. J'ai passé de « longs » moments – qui paradoxalement semblaient ne pas avoir la moindre durée – en présence de mon ange gardien sur l'aile du papillon et une éternité à apprendre les leçons du Créateur et de la Sphère de Lumière dans le Cœur. À un certain point, je suis arrivé au bord du Passage et j'ai découvert que je ne pouvais plus y pénétrer. La Mélodie Tournoyante – jusque-là mon ticket pour me rendre dans ces régions supérieures – ne m'y emmenait plus. Les portes du Paradis étaient refermées.

Une fois de plus, décrire ce que j'ai ressenti est un défi extrême, et ce en raison du goulet d'étranglement du langage linéaire au travers duquel nous devons tout forcer ici sur terre, et à cause de l'aplatissement général de l'expérience qui se produit lorsqu'on se retrouve dans le corps. Pensez à toutes les fois où vous avez éprouvé de la déception. Il existe un sentiment par lequel toutes les pertes que nous subissons ici sur terre sont en vérité les variantes d'une perte absolument centrale : la perte du Paradis. Dès l'instant où les portes du Paradis ont été closes pour moi, j'ai ressenti une tristesse comme je n'en avais jamais connue. Les émotions sont différentes là-haut. Toutes les émotions humaines sont présentes, mais elles sont plus profondes, plus étendues – elles ne sont pas seulement à l'intérieur, mais aussi à l'extérieur de nous. Imaginez si à chaque fois que votre humeur changeait, le climat changeait instantanément en accord avec elle. Si vos larmes déclenchaient une averse torrentielle et si votre joie faisait instantanément disparaître les nuages. Cela donne une indication de l'influence bien plus vaste et conséquente des changements d'humeur là-haut, et nous montre étrangement et puissamment à quel point ce que nous pensons comme « intérieur » et « extérieur » n'existe pas du tout.

Ainsi, je sombrais maintenant, le cœur brisé, dans un monde de chagrin qui grandissait sans cesse, une mélancolie qui était en même temps un authentique naufrage. Je suis descendu entre de grands murs de nuages. J’entendais des murmures autour de moi, mais je ne pouvais comprendre les mots. Puis je me suis rendu compte qu’un nombre incalculable d'êtres m'entouraient, agenouillés, formant un arc qui s'étendait au loin. En y repensant maintenant, je compris ce que faisaient ces hiérarchies d'êtres mi-vus et mi-ressentis, s'étendant dans l'obscurité au-dessus et en dessous de moi. Elles priaient pour moi. (...)

Les prières m'ont donné de l'énergie. C'est certainement pourquoi, aussi intensément triste que je pouvais l'être, quelque chose en moi a senti une étrange confiance m'assurant que tout irait bien. Ces êtres savaient que je vivais une transition, et ils chantaient et priaient pour m'aider à garder mon enthousiasme. J'étais conduit dans l'inconnu mais, à ce stade, j'avais pleinement foi et confiance dans le fait qu'on prendrait soin de moi, comme ma compagne sur l'aile du papillon et la Déité débordante d'amour me l'avaient promis – là où j'irais, le Paradis irait avec moi. Il viendrait sous la forme du Créateur, d'Om, et il viendrait sous la forme de l'ange – mon ange –, la Fille sur l'Aile du Papillon. Je m'en retournais, mais je n'étais pas seul – et je savais que je ne me sentirais plus jamais seul. (...)

33. L’énigme de la Conscience


Cela a pris environ deux mois pour que la batterie complète de mes connaissances neurochirurgicales revienne. Laissant de côté pour le moment le fait essentiellement miraculeux que ce soit revenu (il n'y a toujours aucun précédent à mon cas, dans lequel un cerveau soumis à une attaque longue et d'une telle gravité par une bactérie Gram négative comme E. coli retrouve presque ses pleines capacités), une fois que ça a été le cas, j'ai continué à lutter avec le fait que tout ce que j'avais appris en quatre décennies d'études et de travail sur le cerveau humain, sur l'Univers et sur ce qui constitue la réalité, était en conflit avec ce que j'avais connu pendant ces sept jours de coma. Quand je suis tombé dans le coma, j'étais un médecin matérialiste qui avait effectué toute sa carrière dans certaines des plus prestigieuses institutions de recherche au monde, et essayé de comprendre les connexions entre le cerveau humain et la conscience. Non pas que je ne croyais pas à la conscience. J'étais tout simplement mieux informé que la plupart des gens de la colossale improbabilité mécanique qu'elle puisse exister indépendamment – de quoi que ce soit !

Dans les années 1920, le physicien Werner Heisenberg (et d'autres fondateurs de la mécanique quantique) a fait une découverte si étrange que le monde ne l'a pas encore complètement intégrée. Lorsqu'on observe un phénomène quantique, il est impossible de séparer entièrement l'observateur (c'est-à-dire le scientifique qui fait l'expérience) de ce qui est observé. Dans notre expérience quotidienne, il est facile de ne pas remarquer ce fait. Nous voyons l’Univers comme un endroit rempli d'objets séparés (des tables et des chaises, des personnes et des planètes) qui interagissent occasionnellement entre eux, mais qui demeurent toutefois essentiellement séparés. Au niveau subatomique, cependant, cet univers d'objets isolés se révèle une totale illusion. Dans le domaine du super-superpetit, chaque objet de l'univers physique est connecté à tous les autres objets. En fait, il n'existe pas véritablement d’« objets » du tout dans le monde, mais seulement des vibrations de l'énergie et des relations.

Ce que cela voulait dire aurait dû sembler évident, mais ça ne l'a pas été pour beaucoup. Il était impossible de rechercher la réalité ultime de l’Univers sans utiliser la conscience. Loin d'être un produit dérivé sans importance des processus physiques (comme je le pensais avant mon expérience), la conscience est non seulement très réelle – elle est en fait plus réelle que le reste de l'existence physique, et elle est très certainement la base même de celle-ci. Mais, à ce jour, aucune de ces intuitions n'a été incorporée à l'imagerie scientifique de la réalité. De nombreux scientifiques tentent de le faire, mais il n'existe pas encore de « théorie du Tout » qui puisse combiner les lois de la mécanique quantique avec celles de la théorie de la relativité en cherchant à y inclure la conscience.

Tous les objets de l'univers physique sont constitués d'atomes. Les atomes, à leur tour, sont constitués de protons, d'électrons et de neutrons. Qui, pour leur part (comme les physiciens l'ont également découvert dans les premières années du XXe siècle), sont tous des particules. Et les particules sont constituées de... Eh bien, tout à fait franchement, les physiciens ne le savent pas vraiment. Mais une chose que nous savons à propos des particules est que chacune est connectée à toutes les autres dans l'univers. Elles sont toutes, au plus profond niveau, interconnectées.

 

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Avant mon expérience au-delà de ce monde, j'avais une connaissance globale de toutes ces idées scientifiques modernes, mais elles étaient lointaines et vagues. Dans le monde dans lequel je vivais et me déplaçais – le monde des voitures et des tables d'opération et des patients qui allaient bien ou pas selon, pour une part, que je parvenais à les opérer avec succès –, ces phénomènes de physique subatomique étaient fuyants et distants. Ils étaient peut-être vrais, mais ne concernaient pas ma réalité quotidienne. Mais quand j'ai laissé mon corps derrière moi, j'ai éprouvé ces faits directement. En fait, je pense pouvoir dire que, même si je ne connaissais plus le mot à ce moment-là, je « faisais de la science » lorsque j'étais dans le Passage et dans le Cœur. De la science qui reposait sur l'outil le plus vrai et le plus sophistiqué que nous possédions pour la recherche scientifique : la conscience elle-même.

Plus je creusais et plus je devenais convaincu que ma découverte n'était pas seulement intéressante ou spectaculaire. Elle était scientifique. Selon la personne à qui vous parlez, la conscience est soit le plus grand mystère qui se pose à l'investigation scientifique, soit un non-problème intégral. Le plus étonnant est le nombre de scientifiques qui adoptent ce second point de vue. Pour beaucoup – peut-être la plupart – des scientifiques, la conscience n'est pas quelque chose dont on doit se préoccuper, car il s'agit simplement d'un sous-produit de processus physiques. Beaucoup de scientifiques vont plus loin, expliquant que non seulement la conscience est un phénomène secondaire, mais qu'en plus elle n'est même pas réelle.

Cependant, plusieurs figures des neurosciences de la conscience et de la philosophie de l'esprit ne seraient pas d'accord. Au cours de ces dernières décennies, ils en sont venus à reconnaître le « problème difficile de la conscience ». Même si l'idée était dans l'air depuis longtemps, c'est David Chalmers qui l'a définie dans son brillant livre de 1996, L’Esprit conscient. Le problème difficile concerne l'existence même de l'expérience consciente et peut être réduit à ces questions : Comment la conscience naît-elle du fonctionnement du cerveau humain ? Comment est-elle reliée au comportement qu'elle accompagne ? Comment le monde perçu se rapporte-t-il au monde réel ?

Le problème difficile est tellement délicat à résoudre que certains penseurs ont estimé que la réponse se trouve en dehors de la « science » elle-même. Mais le fait qu'elle se situe au-delà des limites de la science actuelle ne rabaisse en rien le phénomène de la conscience – en fait, cela indique au contraire la profondeur insondable de son rôle dans l’Univers.

La prééminence d'une méthode scientifique uniquement fondée sur la réalité physique au cours des quatre cents dernières années pose un problème majeur : nous avons perdu le contact avec le profond mystère qui réside au centre même de notre existence – notre conscience. C'était (sous différents noms et manifesté au travers de différentes visions du monde) quelque chose de bien connu et de fondamental pour les religions pré-modernes, mais qui a été perdu par notre culture occidentale sécularisée à mesure que nous tombions amoureux du pouvoir de la science et de la technologie modernes.

Pour chaque succès de la civilisation occidentale, le monde a payé un prix élevé sous la forme du plus crucial constituant de l'existence – notre esprit humain. La part d'ombre de la haute technologie – la guerre moderne, les homicides et suicides inconsidérés, le délabrement urbain, la pagaille écologique, le changement cataclysmique du climat, la polarisation des ressources économiques – est bien assez laide. Pire encore, notre focalisation sur le progrès exponentiel de la science et de la technologie a laissé nombre d'entre nous relativement dépourvus dans le domaine du sens et de la joie, et de la conviction que nos vies s'inscrivent dans le grand plan de l'existence pour toute éternité.

Les questions concernant l'âme et l'après-vie, la réincarnation, Dieu et le paradis se sont révélées trop difficiles à traiter par les moyens scientifiques conventionnels, ce qui impliquait qu'elles ne se posaient peut-être pas. De même, les phénomènes de conscience étendue comme la vision à distance, la perception extrasensorielle, la psychokinèse, la clairvoyance, la télépathie et la précognition, semblent avoir toujours obstinément résisté à toute compréhension par l'investigation scientifique « standard ». Je doutais de leur authenticité avant mon coma, principalement parce que je n'en avais jamais fait l'expérience à un niveau profond, et parce qu'ils ne pouvaient pas être aisément expliqués par ma conception scientifique simpliste du monde.

Comme beaucoup d'autres scientifiques sceptiques, je refusais même d'étudier les données pertinentes sur les questions relatives à ces phénomènes. Je préjugeais des données et de ceux qui les fournissaient, car ma perspective limitée ne parvenait pas à proposer le plus vague concept de la façon dont de telles choses pouvaient réellement se produire. Ceux qui prétendent qu'il n'existe aucune preuve des phénomènes indiquant l'existence d'une conscience étendue, alors qu'elles sont au contraire considérables, sont délibérément ignorants. Ils croient connaître la vérité sans avoir besoin de regarder les faits.

Pour ceux qui sont toujours pris au piège du scepticisme scientifique, je recommande le livre Irreducible Mind: Toward a Psychology for the 21st Century, publié en 2007. Les preuves d'une conscience hors du corps y sont bien présentées avec la rigueur de l'analyse scientifique. Irreducible Mind est une œuvre importante qui vient d'un groupe de haute réputation, la Division des études sur la perception, basée à l'université de Virginie. Les auteurs proposent une présentation exhaustive des données significatives, et la conclusion est incontournable : ces phénomènes sont réels et nous devons essayer de comprendre leur nature si nous voulons saisir la réalité de notre existence.

Nous avons été amenés à croire que la vision scientifique du monde approche à grands pas d'une théorie du Tout, qui ne laisserait que peu de place à notre âme, notre esprit, ou bien au paradis et à Dieu. Mon voyage dans les profondeurs du coma, hors de cette humble réalité physique vers la plus majestueuse demeure du Créateur tout-puissant, m'a révélé l'abîme insondable entre notre connaissance humaine et l'incommensurable royaume de Dieu.

Chacun de nous est plus familier avec la conscience qu'avec quoi que ce soit d'autre et, pourtant, nous en comprenons bien plus sur le reste de l'univers que sur les mécanismes de la conscience. Elle est tellement proche de nous-mêmes qu'elle est presque à jamais hors de notre atteinte. Rien dans la physique du monde matériel (quarks, électrons, photons, atomes, etc.), et notamment dans les structures complexes du cerveau, ne livre la moindre clé pour éclairer les mécanismes de la conscience. En fait, l'indice le plus grand de la réalité du domaine spirituel est ce profond mystère de notre existence consciente. C'est une révélation bien plus mystérieuse que tout ce que les physiciens ou les neuroscientifiques se sont montrés capables de prendre en compte, et leur incapacité à le faire a laissé les relations intimes entre la conscience et la mécanique quantique – et donc la réalité physique – obscurcies.

Pour étudier véritablement l’Univers plus en profondeur, nous devons reconnaître le rôle fondamental de la conscience dans la représentation de la réalité. Les expériences de la mécanique quantique ont choqué les brillants fondateurs de ce domaine, dont beaucoup (Werner Heisenberg, Wolfgang Pauli, Niels Bohr, Erwin Schrödinger, Sir James Jeans, pour n'en citer que quelques-uns) se sont tournés vers des visions mystiques du monde alors qu'ils cherchaient des réponses. Ils ont compris qu’il était impossible de séparer l'expérimentateur de l'expérience et d'expliquer la réalité sans la conscience. J'ai découvert, au-delà de ce monde, l'immensité et la complexité indescriptibles de l’Univers, et le fait que la conscience est la base même de tout ce qui existe. J'étais tellement connecté à lui qu'il n'y avait souvent aucune véritable distinction entre « moi » et le monde dans lequel je me déplaçais. Si je devais résumer tout ceci, je dirais tout d'abord que l’Univers est bien plus grand qu'il semble l'être si nous regardons seulement ses parties visibles. (Ce qui n'a toutefois rien d'une intuition révolutionnaire puisque la science conventionnelle reconnaît que 96 % de l'univers est composé de « matière noire » et d’« énergie sombre ». Que sont ces obscures entités* ? Personne ne le sait encore. Mais ce qui a rendu mon expérience inhabituelle est la brutale immédiateté avec laquelle j'ai éprouvé le rôle essentiel de la conscience, ou de l'esprit. Ce n'était pas de la théorie quand j'ai appris cela, mais un fait, aussi irrésistible et immédiat qu'un souffle de vent polaire sur le visage.

En second lieu : chacun de nous est inextricablement connecté au plus vaste Univers. Il est notre véritable demeure, et penser que ce monde matériel est tout ce qui compte revient à s'enfermer dans un petit placard et imaginer qu'il n'y a rien autour. Et troisièmement : le pouvoir crucial de la conviction dans la facilitation de l'influence de « l’esprit sur la matière ». J'étais souvent dérouté quand j'étais étudiant en médecine par le pouvoir déconcertant de l'effet placebo – le fait que les essais de médicaments devaient dépasser les 30 % environ de bénéfice attribuable à la seule croyance du patient dans le fait qu'il recevait un médicament qui allait l'aider, même si ce n'était qu'une substance inerte. Au lieu d'y voir le pouvoir sous-jacent de la conviction, et la façon dont elle influençait notre santé, la profession médicale voyait le verre « à moitié vide » – l'effet placebo était un obstacle à la démonstration d'un traitement.

Au cœur de l'énigme de la mécanique quantique réside notre conception erronée de la localisation dans l'espace et le temps. En réalité, le reste de l’Univers – c'est-à-dire la vaste majorité de celui-ci – n'est pas éloigné de nous dans l'espace. Oui, l'espace physique semble réel, mais il est limité également. La longueur et la hauteur totales de l’Univers physique ne sont rien comparées au monde spirituel d'où il provient – le plan de la conscience (auquel certains se réfèrent comme « la force de vie »).

Cet autre Univers, bien plus grand, n'est pas « au loin » du tout. En fait, il est ici-même – exactement là où je suis écrivant cette phrase, et exactement là où vous êtes en train de la lire. Il n'est pas éloigné physiquement, mais il existe comme sur une autre fréquence. Il est ici et maintenant mais nous n'en avons pas conscience, car nous sommes le plus souvent fermés à ces fréquences sur lesquelles il se manifeste. Nous vivons dans les dimensions familières de l'espace et du temps, pris au piège des étranges limitations de nos organes sensoriels et de notre perception graduelle dans un spectre partant du niveau quantique subatomique jusqu'à l'univers entier. Ces dimensions, qui ont leur propre fonctionnement avec le succès que l’on sait, nous interdisent aussi l'accès aux autres dimensions qui existent.

Les anciens Grecs avaient découvert cela il y a longtemps, et je ne faisais que redécouvrir pour moi-même ce qu'ils savaient déjà : le semblable attire (et comprend) le semblable. L’Univers est construit de telle sorte que, pour comprendre pleinement n'importe quelle partie de ses multiples dimensions et niveaux, il faut devenir une partie de cette dimension. Ou encore, plus précisément, il faut s'ouvrir à une identité avec cette partie de l’Univers que l'on possède déjà, mais que l'on a peut-être occultée.

L’Univers n'a ni début ni fin, et Dieu est entièrement présent dans chacune de ses particules. Beaucoup – en fait, l'essentiel – de ce que les hommes ont eu à dire sur Dieu et les mondes spirituels supérieurs a consisté à souhaiter les faire descendre à notre niveau, plutôt que d'élever nos perceptions à leurs niveaux. Nous souillons, avec nos descriptions imparfaites, leur nature véritablement grandiose.

Mais bien qu'il n'ait pas de commencement ni de fin, l’Univers a des signes de ponctuation, dont l'objectif est d'amener des êtres à l'existence et leur permettre de participer à la gloire de Dieu. Le big bang qui a créé notre Univers était l'un de ces « signes de ponctuation » créatifs. La vision d'Om était extérieure, englobant l'ensemble de la création d'Om au-delà même de mon propre champ de vision hyperdimensionnel. Là, voir était savoir. Il n'y avait aucune distinction entre faire l'expérience de quelque chose et le fait pour moi de le comprendre.

« J'étais aveugle et maintenant je vois », prenait maintenant une toute autre signification alors que je comprenais à quel point nous, sur terre, sommes aveugles à la pleine nature de l’Univers spirituel – notamment les personnes comme celles que j'étais, qui croyaient que la matière était la réalité première et que tout le reste – la pensée, la conscience, les idées, les émotions, l'esprit – n'en était que de simples productions. Cette révélation m'a grandement inspiré, car elle m'a permis de voir les sommets stupéfiants de communion et de compréhension qui nous restent à gravir, lorsque chacun d'entre nous laissera derrière lui les limitations de son corps physique et de son cerveau.

L'humour. L'ironie. La compassion. J'avais toujours pensé qu'il s'agissait là de qualités développées par les humains pour supporter ce monde si souvent cruel et injuste. Et c'est le cas. Mais en plus d'être des réconforts, ces qualités sont des reconnaissances – brèves, fugaces, mais si importantes – du fait que, quelles que soient nos luttes et nos souffrances dans le monde actuel, elles ne peuvent pas réellement blesser les êtres plus grands et éternels que nous sommes en réalité. Le rire et l'ironie sont fondamentalement des rappels du fait que nous ne sommes pas prisonniers de ce monde, mais des voyageurs qui le traversons. Un autre aspect de cette bonne nouvelle est que l'on n'a pas besoin d'approcher la mort pour jeter un regard derrière le voile – mais on doit faire le travail. Apprendre sur ce monde à partir de livres et de conférences est un début – mais, au bout du compte, nous devons tous aller profondément dans notre propre conscience, par la prière ou la méditation, pour accéder à ces vérités.

La méditation se présente sous de nombreuses formes différentes. La plus utile pour moi depuis mon coma a été celle développée par Robert A. Monroe, fondateur de l'Institut Monroe à Faber en Virginie. Leur indépendance de toute philosophie dogmatique est un avantage certain. Le seul dogme associé au système d'exercices de méditation de Monroe est : « Je suis plus que mon corps physique ». Cette simple acceptation a de profondes implications.

Robert Monroe était un producteur de radio à succès dans les années 1950 à New York. Alors qu'il faisait des recherches sur les enregistrements audio utilisés en thérapies du sommeil, il a commencé à vivre des expériences de sortie hors du corps. Ses recherches minutieuses sur plus de quatre décennies ont abouti à un système puissant permettant de faciliter l'exploration profonde de la conscience, fondé sur une technologie audio qu'il a développée sous le nom d’« Hémi-Sync ».

L'Hémi-Sync peut augmenter l'attention sélective et la performance à travers la création d'un état de relaxation. Cependant, l'Hémi-Sync offre bien plus que cela – les états supérieurs de conscience donnent accès à des modes de perception alternatifs, dont la méditation et les états mystiques profonds. L’Hémi-Sync repose sur la physique de la résonance et de la synchronisation des ondes cérébrales, sur leur relation avec la psychologie perceptive et comportementale de la conscience, et avec la physiologie fondamentale du cerveau-esprit et de la conscience.

L'Hémi-Sync utilise différents motifs d'ondes sonores stéréophoniques (de fréquences sensiblement différentes dans chaque oreille) pour induire une activité synchronisée des ondes cérébrales. Ces « battements binauraux » sont générés à une fréquence qui est la différence arithmétique entre les fréquences des deux signaux. En utilisant un système ancien mais très précis dans le tronc cérébral qui permet en principe la localisation des sources sonores dans le plan horizontal autour de la tête, ces battements binauraux peuvent entraîner le système réticulé activateur adjacent, qui fournit des signaux temporels réguliers au thalamus et au cortex, permettant la manifestation de la conscience. Ces signaux génèrent une synchronisation des ondes cérébrales dans la gamme de 1 à 25 Hz, y compris la zone cruciale située sous le seuil de l'audition humaine (20 Hz). Cette gamme la plus basse est associée aux ondes cérébrales de type delta (< 4 Hz, normalement observées dans le sommeil profond sans rêve), thêta (de 4 à 7 Hz, observées dans la méditation et la relaxation profonde, et dans le sommeil non-REM — mouvements oculaires rapides), et alpha (de 7 à 13 Hz, caractéristiques du sommeil paradoxal ou REM – associé au rêve –, de l'endormissement et de la relaxation légère).

Dans ma recherche de réponses après mon coma, l'Hémi-Sync m'a potentiellement offert un moyen d'inactiver la fonction de filtre du cerveau humain en synchronisant globalement l'activité électrique de mon néocortex, tout comme ma méningite avait dû le faire, pour libérer ma conscience au-delà du corps. Je pense que l'Hémi-Sync m'a permis de retourner dans un monde similaire à celui que j'ai visité pendant mon coma, mais sans avoir besoin de frôler la mort. Mais tout comme mes rêves de vol lorsque j'étais enfant, il s'agit largement d'un processus consistant à autoriser le voyage à se dérouler – si j'essaie de le forcer, d'y penser trop fort ou d'appliquer le procédé de manière trop intense, cela ne fonctionne pas.

Utiliser le terme omniscient est inapproprié, car le pouvoir créatif sidérant dont j'ai été le témoin est au-delà de toute appellation. J'ai compris que les proscriptions de certaines religions interdisant de nommer Dieu ou de dépeindre les prophètes divins contenaient en effet une justification intuitive, car la réalité de Dieu est en vérité totalement au-delà de toute tentative humaine de capturer Dieu en mots ou en images tant que nous sommes ici sur terre.

De même que ma conscience était à la fois individuelle et complètement unifiée à l’Univers, les confins de ce que j'éprouvais comme mon « moi » se contractaient parfois et s'étendaient d'autres fois pour englober tout ce qui existe à travers l'éternité. L'effacement des limites entre ma conscience et le monde autour de moi est allé si loin que je suis, par moments, devenu l’Univers entier. Une autre façon serait de dire que j'ai momentanément perçu mon identité avec l’Univers, qui avait toujours été là, mais à laquelle j'avais jusqu'alors été aveugle.

Une analogie que j'utilise souvent pour parler de ma conscience au plus profond niveau est celle d'un œuf de poule. Alors que j'étais dans le Cœur, même lorsque je suis devenu Un avec la Sphère de lumière et la totalité de l'univers hyper-dimensionnel de toute éternité, et intimement Un avec Dieu, je sentais nettement que l'aspect créatif, primordial (premier mouvement) de Dieu était la coquille autour du contenu de l'œuf, à la fois intimement et entièrement impliqué (en tant que notre conscience est une extension du Divin), et cependant à jamais au-delà de toute capacité d'identification absolue avec la conscience du créé. Même lorsque ma conscience est devenue identique à tout et de toute éternité, je sentais que je ne pouvais pas devenir entièrement Un avec la cause créatrice et originelle de tout ce qui est. Au cœur de l'unité infinie, cette dualité était toujours présente. Il est possible qu'une telle dualité apparente soit simplement le résultat de la tentative de ramener cette conscience dans ce monde.

Je n'ai jamais entendu la voix d'Om directement, ni vu son visage. C'était comme si Om me parlait à travers des pensées qui étaient comme des murs de vagues me traversant, remuant tout autour de moi et me montrant qu'il existe une substance plus profonde de l'existence – une substance dont nous faisons tous et toujours partie, mais dont nous ne sommes généralement pas conscients.

Ainsi, je communiquais directement avec Dieu ? Absolument. Exprimé de cette façon, cela semble grandiloquent. Mais lorsque cela se produisait, je ne le ressentais pas ainsi. Au contraire, je sentais que je faisais ce que toute âme est capable de faire quand elle quitte son corps, et que nous pouvons tous faire maintenant grâce à différentes méthodes de prière ou de méditation profonde. Communiquer avec Dieu est l'expérience la plus extraordinaire qu'on puisse imaginer et en même temps c'est la plus naturelle de toutes, car Dieu est présent en nous à chaque instant. Omniscient, omnipotent, personnel – et nous aimant sans conditions. Nous formons Un à travers notre lien divin avec Dieu.

 

Source : Dr Alexander EBEN, La preuve du Paradis (Guy Trédaniel, 2013, 237 p., 18 €)

 

* L'univers se compose à 70 % d’« énergie sombre », cette force très mystérieuse découverte par les astronomes à la fin des années 1990 lorsqu'ils ont mis au jour une preuve irréfutable de l'accélération de l'expansion de l’Univers, basée sur les supernovae de type Ia qui tombent vers le haut depuis cinq milliards d'années. Et à 26 % de « matière noire », d'après l'excès anormal de gravité qui se révèle depuis quelques décennies lors de la rotation des galaxies et des amas de galaxies. Des explications viendront, mais les mystères au-delà persisteront.

 

VIDEOS

 

 


 

 

INTERVIEW DE LILOU


 


 
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25 juillet 2013 4 25 /07 /juillet /2013 21:40

Je considère que tout ce que je vis n'est pas un hasard.


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C'est comme une "providence" qui se déroule sur mon chemin, pas à pas, un sens profond qui constitue la trame d'une cohérence qui se déploie au gré de mes capacités d'intégration, des cycles que j'accomplie, donnant matière à tous ces partages écrits.

 

Comme tout est dans tout, ce que je vis porte le plus pur et même potentiel que ce que vit chaque personne, qu'elle soit accompagnée par un professionnel de l'accompagnement ou bien par un quidam, un voisin, un collègue, capable d'exprimer l'essence de ses riches expériences. Pour ma part je suis  accompagné par un nombre substantiel de personnes. C'est la magie des temps modernes. Une multiplicité qui porte en elle-même une profonde cohérence, au vu des fascinantes synchronicités qui égrainent le parcours. 


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Je suis allé quelques jours à l'Espace des possibles (20 / 24 juillet 2013) à Meschers sur Gironde, près de Royan, pour la 3ème fois.

 

 

Qu'est que l'Espace des possibles ? C'est un lieu mythique pour de nombreux thérapeutes en France. Car c'est un lieu ancien, donc pionnier. C'est avant tout un très beau camping, situé près d'une plage bordée de pins maritimes. C'est un endroit dédié à l'épanouissement : art (chants, dances, dessin, peinture, sculture), art de vivre ensemble, massages, développement personnel, art martiaux, etc..

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J'aime ce lieu, car l'intention y est authentique. Oh bien-sûr tout n'y est pas parfait, Dieu soit loué, et je ne manquerais pas de l'évoquer. Mais j'ai remarqué, cette année, qu'il sait se renouveler.
A l'image probablement, de son principal investigateur, Yves Donnars, qui lui aussi, comme tout le monde, traverse des cyles d'intégration, et finit par prendre les bonnes décisions : savoir déléguer aux personnes compétentes, se moderniser à bon escient, rester dans la continuité de l'ouverture et la diversité des activités, rester un lieu privilégié pour les enfants et les ados.

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Le site s'appelle maintenant http://www.jardiner-ses-possibles.org/

 

Un blog très riches en infos est consultable ici http://blogespace.org/  

 

Page Facebook

https://www.facebook.com/espacedespossibles

 

 

Le "village vacances", qui se veut de plus en plus un lieu ouvert à "monsieur et madame tout le monde", se nomme officiellement "Entre mer et forêt" : http://www.entre-mer-et-foret.com/.

 

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"Pionnier" car depuis 33 ans (depuis 1980), l'Espace des possibles a drainé de nombreux thérapeutes de tout bord - certains y ont fait leurs débuts - apprennant à animer des ateliers, et plusieurs méthodes de massage, comme  le massage sensitif, de Claude Camilli, ont été popularisé en premier à l'Espace. Joel Savatofski, créateur d'une des principales écoles de massage en France, y est également souvent présent.

Depuis, d'autres lieux ont éclos en France un peu sur le même modèle, ou  dans la même veine de passer des "vacances autrement".

 

Aujourd'hui je constate une autre tendance : le "retour à la terre", les projets de lieux de "vivre ensemble" (habitat groupé par exemple) ou autres écovillages, mais ça fera l'objet d'un prochain post.

 

 

Quelques exemples d'ateliers


Le tantra ou le travail des énergies masculines et féminines. Chris Levavasseur était la personne qui, cette semaine, animait les ateliers dit de "tantra". Je n'y ait pas participé, faute de temps (j'y était surtout pour mon fils, pré-ado, auprès duquel je suis beaucoup resté).


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Mais en écoutant cette video de Chris, j'ai trouvé important de la partager, et ainsi contribuer à "démocratiser" le tantra, à partir du moment ou l'animateur ou l'animatrice enseigne un tantra "utile et profond" (appelons-le "authentique"), c'est à dire contribuant à une connaissance plus approfondie de nos différences, indispensable au "vivre ensemble".


Homme - femme - vivre ensemble. Un défis qui parait si immense !

Partout autour de moi je constate la difficulté des couples à rester longtemps ensemble. Peu de personnes y arrivent. Bien sûr tant qu'on porte soi-même de lourdes "casseroles", des "névroses" comme on dit, comment peut-on imaginer pouvoir construire une relation épanouissante ? L'autre sera, puisque forcément miroir, une occasion de compensation ; le travail sur soi, voilà le moteur et l'essence d'une vie épanouie !


Le tantra est pour moi une occasion d'aborder "la problématique Homme - Femme" d'une autre manière (et le plus de manières possibles sera toujours utile), via l'énergie intrinsèque, yin / yang, que chacun porte naturellement ; comprendre comment et pourquoi elles se compensent et comment et pourquoi elles peuvent s'harmoniser et créer, au final, pour les persévérants, une stabilité relationnelle.

Video de Chris Levavasseur : http://www.youtube.com/watch?v=5cgJYWOEuYY  


Imago thérapie. Je profite de ce post pour évoquer cette merveilleuse thérapie de couple. Cela fait un bon moment que je voulais vous en toucher un mot. Il en est de même pour la "dynamique émotionnelle" du Dr Etienne Jalenques et "Les nouveaux guerriers", que je ne manquerais pas d'évoquer dès que possible.

L'imago thérapie c'est la possibilité de transformer son couple en potentiel thérapeutique !
quoi de plus malin ? grandir intérieurement avec et grâce à la personne aimée, avec qui on passe tant de temps, c'est révolutionnaire, non ? de plus c'est la meilleure manière de consolider son couple.
L'imago thérapie permet d'aller explorer, en toute sécurité, les zones de fragilité, de vulnérabilité, de son partenaire. C'est la possibilité d'aller explorer les systèmes de défenses qu'on a mis en place dès la petite enfance, et qui sont différents en fonction de l'âge auquels ils ont été mis en place.

A conseiller chaleureusement ! On ne compte plus les couples qui ont pu  raccrocher les wagons grâce à l'imago. A quoi sert de quitter la personne avec laquelle vous vivez si c'est pour aller revivre le même scénario avec la suivante ?
 
Claude Parisot anime encore cette année des ateliers Imago thérapie, à l'Espace.

Edouard Stacke. Edouard m'a marqué en 2011 lorsque je l'ai croisé à plusieurs reprises à l'Espace. Regardez sa video très intéressante : il exprime bien ce qui est proposé à l'Espace, à savoir un  développement de soi, de ses propres capacités, et aussi combien ça peut se vivre ailleurs et à chaque instant de sa vie !
Il est un homme qui vit ce qu'il enseigne : http://www.youtube.com/watch?v=qVgwKZyw5WE
Dominique Provin. J'ai participé à des ateliers avec Dominique Provin en 2010 ans et j'ai particulièrement apprécié. On perçoit un homme qui a fait un bout de chemin et qui a la transmission dans la peau.

Biodanza

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On ne présente plus la Biodanza ! une jouissive méthode de danse et d'apprentissage de la relation à l'autre. Presque impossible à décrire en quelques mots..
bon je tente quand même.
La biodanza c'est joyeux, c'est réconfortant, c'est amusant, c'est progressif, c'est un moment d'apprentissage de l'écoute, de la découverte de l'autre, sans jugement. Après un certain temps de pratique on se sent rempli, on se sent plus complet, plus heureux même, d'après certains pratiquants réguliers. Différents exercices sont proposés, sur des styles de musique assez différents, même s'il y a une dominante sud-américaine. Pas étonnant puisque son concepteur, Rolando Toro, était chilien. 
Une critique ?
On entend parfois : c'est pour les personnes qui ont un manque affectif. C'est concevable d'entendre une telle critique puisque, à la biodanza plus que dans toute autre danse, il y a des exercices de rapprochement physique, et l'expression affective y est présente. Pour ma part je n'y vois pas d'inconvénient. Mais je peux comrprendre que ça peut indisposer certains ou certaines. C'est bien pour ça que l'accent est mis sur le respect et l'écoute de soi.
Ma critique personnelle, avec le recul, est que ça ne contribue pas spécialement à approfondir la relation à l'autre. On reste assez en superficie ; et ça stéréotype un peu. Mais il y a d'autres approches pour ça. Chacune sa spécificité.
En tout cas si vous ne connaissez pas, courez-y vite.
  
J'en profite pour signaler deux autres styles de danse :

- actuellement très apprécié à Paris (pas encore à l'Espace) : la danse des cinq rythmes, créée par Gabrielle Roth, qui permet de visiter les 5 éléments présents dans le corps ; elle permet davantage de se "défouler" que la biodanza. Intéressant.

- la danse contact improvisation : ma préférée ! on la rattache à la famille des danses contemporaines, mais j'ai appris la semaine dernière que la danse contact est née entre autre de l'aïkido. Et ça ne m'étonne pas du tout, l'aïkido étant beaucoup un travail de la présence à l'autre, d'assise, d'harmonie.

Il s'agit d'une danse fabuleusement intéressante, et loin d'être facile à pratiquer. C'est encore une fois un travail d'écoute et de présence à soi et à l'autre, un travail sur l'espace, la pesenteur, l'équilibre, le lâcher-prise, le positionnement du corps, l'assise, l'ancrage.
Très formateur.
Régulièrement présentée à l'Espace. 

5612012020938-1.jpg    

Quelques critiques objectives de l'Espace des possibles. On entend parfois que les personnes qui fréquentent l'Espace des possibles auraient une tendance libertine. D'après mes renseignement cela viendrait notamment d'une critique qu'aurait formulé Michel Houellebecq, qui fréquenta un temps le lieu. Je ne sais si à l'époque c'était plus libertin, ou si c'est sa propre expérience, ou s'il est "mal tombé" ou encore, et c'est ce que je crois, s'il a profité de sa propre notoriété pour draguer et ensuite pour se "dédouanner", s'est "retourné" contre le lieu de ses rencontres ?
Ce qui est certain c'est que je n'y ai personnellement  pas constaté de tendance particulièrement libertine. Simplement un lieu de possibles rencontres comme l'est tout centre de vacances en ce monde ! Peut-être il y a l'aspect massage et tantra qui contribue à cette fausse image ? Oui, c'est évident  ; mais que pour les personnes qui n'y sont jamais allé ! car c'est toujours très bien cadré... ou alors pour des archi puritains, mais là je ne peux rien pour eux...
Donc, en gros, pour moi c'est un pur fantasme.

Une autre critique est le prix.
Cela se discute : il faudrait étudier en détail l'ensemble des charges qui pèsent sur l'activité de l'Espace, et c'est en dehors de mes compétences... quand on voit par exemple tout le matériel stocké dans le lieu appelé "la logistique" mis à la disposition des activités artistiques et des adolescents, ça représente déjà un sacré coût ! ensuite il y a pas mal d'employés, comme dans tout centre de vacances, et certains toute l'année. Il y a toujours plusieurs animateurs enfants / ados, ce qui est normal puisqu'ils sont assez nombreux (une soixantaine la semaine ou j'y étais). Bref, oui, c'est vrai, ce n'est pas donné, et le tarif adulte à partir de 14 ans c'est à mon sens exagéré.
Donc oui, c'est vrai, ce n'est pas donné, mais un grand choix des activités est là.

Il faut savoir que les proposants d'activités ne sont pas rémunérés (seul leur séjour est offert) (bien sûr je parle des proposants et non des animateurs enfants / ados). 

Une caractéristique importante pour moi : c'est un camping ou 60% des vacanciers ne sont pas des hollandais (comme dans les campings de ma mère patrie, la région de Millau) ou des allemands. Et oui, nos ados n'étant pas systématiquement des surdoués en langue, c'est quand même plus facile de communiquer quand on cause le même patois..
 

Bien dans sa peau ou bien dans son corps ? Je suis parfois presque choqué, dans les différents milieux que je fréquente, de constater que la majorité de personnes sont assez exclusives dans leurs centres d'intérêts.
Ceux qui s'intéressent à la "santé naturelle" s'intéressent assez peu au développement personnel et inversement ceux qui fréquentent assidument les lieux de développement personnel ne sont pas toujours très accros aux principes de naturopathie. Un peu comme si c'était soit l'un soit l'autre.
Bon certe, il n'y a que 24 heures dans une journée et on ne peut pas tout faire...  et je ne demande à personne d'être aussi éclectique que moi...; mais ce qui est choquant à mon sens, c'est le manque de recherche de la causalité.
On ne cherche souvent que dans certain domaines limités. Alors que la cause de nos problématiques est toujours multi-factorielle.

Pour moi être naturopathe sans faire de dévellopement personnel est une preuve d'oeillères et de non compréhension de ce qu'est fondamentalement l'acte thérapeutique. L'acte thérapeutique se situe avant tout dans la qualité relationnelle. Dans la connaissance aussi, certe. Mais la personne qui consulte n'appliquera vos conseils s'il ne sont pas être transmis avec foi. Un "bon" thérapeute est une personne capable d'être un vecteur de votre propre capacité d'autoguérison. Il ou elle est une personnes qui a fait elle-même un chemin d'évolution. Une personne qui tend à devenir un être "universel", c'est à dire sans oeillière, une personne qui a intégré ce qu'elle enseigne.

Ce qui m'a fait plaisir à l'espace cette semaine, est la soirée sur le fonctionnement cellulaire : un aperçu de comment se créer une cellule cancéreuse, animé par Jeanne Ayache (chargée de recherche au CNRS).  
   
Il faudra que je propose à Yves Donnars d'animer une soirée sur le système immunitaire, et pourquoi pas, sur la nutrition !

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26 octobre 2012 5 26 /10 /octobre /2012 12:33

J'ai remarqué une constante dans ma vie, c'est la chance de croiser et rencontrer des personnalités hors du commun qui, pour la plupart, oeuvrent pour la transformation du monde. Un de mes objectifs est de prêter main forte à ces personnes là !

 

Hier soir, lors d'un diner, j'ai eu la chance de rencontrer Caroline Sost qui fait assurément partie de ces gens là.. images.jpg

 

Elle est l'initiatrice d'un projet formidable : Living school. 

 Cette nouvelle école se donne pour mission d'offrir à nos enfants une éducation :

- qui leur soit adaptée

- centrée sur : le savoir-être

- l'émergence des potentiels, avec des outils concrets et éprouvés

- l'apprentissage de l'éco-citoyenneté.  

 

Living-school-copie-1-copie-2.jpg

Un magnifique projet donc, mais surtout une mise en pratique puisqu'une école a été créé de toute pièce, en plein coeur du 19ème arrondissement à Paris.

Et l'objectif affiché est de faire des petits, ouvrir d'autres écoles et si possible dans un avenir pas trop lointain, un collège. 

 

Sa plus belle récompense ce sont les enfants eux-mêmes, leur niveau d'éveil, les outils qu'ils intègrent et qui leur permettent de mieux gérer leurs apprentissages et surtout de mieux savoir utiliser leur potentiel car l'accent est particulièrement mis la dessus.. dsc08799.jpg

 

Les enseignants qui viennent à Living school s'engagent à un processus de développement personnel, c'est un passage obligé !

Ce qui est garant de la qualité de l'enseignement et de l'exemplarité. Ce qui est aussi le garant du futur développement de l'école. Living school a créé son propre système de formation, en collaboration avec le cabinet Recherches et évolution http://www.recherches-et-evolution.com/-Recherches-evolution-  : trois ans de formation sont requis pour tout enseignant. Ceux qui ont intégré parfaitement l'état d'esprit et le concept pourront le reproduire et c'est ainsi que d'autres écoles sont en création dont une à New York.. 

 

Le grand défi actuel de Caroline Sost, c'est le recrutement d'enseignants et d'animateurs. Trouver des personnes en phase avec ce projet, et capables de financer une partie de ces trois ans de formation. Car même si l'enseignant peut commencer à intervenir dans l'école avant la fin de la formation, la question du financement est là : le mieux est d'appeler l'école et de demander les modalités précises.

 

Surtout relayez l'information ! c'est un beau projet en plein développement.

 

Le seul hic est le prix pour les parents, logique puisque Living school ne reçoit strictement aucune aide de nul part et ne veut pour l'instant rentrer dans aucun formatage quelqu'il soit..

Mais l'enseignement lui même est un moteur de transformation des familles car l'enfant rapporte à la maison les outils transformateurs et certains parents les intègrent à leur tour dans leur entreprise !

L'objectif est de touver des solutions pour que les frais de scolarités s'abaissent peu à peu. En faire une école élitiste n'est certainement pas l'objectif ni la philosophie... c'est juste la condition actuelle de fonctionnement. D'ailleurs toute idée allant dans ce sens est bienvenue !

 

Caroline Sost s'est d'abord intéressée aux écoles "différentes", ou "alternatives", à l'étranger ainsi qu'en France. Elle a pu lier des contacts avec les plus connues d'entre elles, comme les écoles Steiner ou Montessori.

Mais le concept basé sur le savoir-être, tel qu'elle l'a défini, n'a pas séduit ces écoles, qui semblent ne pas vouloir s'éloigner d'un iota de l'état d'esprit de leur concepteur... Des divergences de méthode existent, elles sont bien expliquées dans cette video : http://www.youtube.com/watch?v=EHLA9wQmuUU

 

Ce qui est certain c'est que Caroline Sost est à la fois inspirée pour insuffler de plus hautes valeurs à l'éducation de nos enfants, et en même temps s'appuie sur les dernières avancées de la psychologie positive.  

 

Les 2 autres videos à voir :


celle de TED : http://www.youtube.com/watch?v=fC__dTkTxhY

 

celle de Johanna (happylab) : http://www.youtube.com/watch?v=39m74ljm6bE&feature=related

 

 

Voilà ces diners-rencontres, organisés par Gisèle Gendron, sont donc formidables ! si vous voulez en savoir plus, envoyez lui un mail : gisele.gendron@yahoo.fr. 

Déjà il y a deux mois j'avais rencontré par ce biais Antonella Verdiani, qui milite aussi activement pour l'émergence d'une "autre" éducation et pilote entre autre le projet Printemps de l'éducation, animé par Antonella Verdiani, ning.pngauquel participe Caroline Sost.

Pour connaître le cursus et le parcours des créateurs de Printemps de l'éducation, veuillez vous reporter à cette page : http://www.printemps-education.org/pdf/Printemps_education_equipe.pdf

 

Une video d'Antonella Verdiani : 

 

Pour info ma société Herbajovis soutient activement Printemps de l'éducation.

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17 octobre 2012 3 17 /10 /octobre /2012 10:15

TEXTE DE PROFONDE SAGESSE DE JEAN PHILIPPE BREBION

 

Merci Jean Philippe !

 

LA LOGIQUE DU PROFIT ou CHERCHER SA RICHESSE EN L'AUTRE

Ce mois- ci, nous élargissons notre lecture de l'Evidence du sens à un phénomène de dimension mondiale.

En effet, à la suite du visionnage d'une conférence du Pr. Etienne Chouard et de Myret Zaki qui circule sur Internet, pour cette nouvelle chronique de la Loi du Principe, j'ai eu envie de vous parler d'un phénomène mondial qui nous concerne tous : la crise financière.

Je ne suis pas un expert de la finance ni, encore moins, un investisseur boursier ! Je n'ai, à vrai dire, aucune compétence dans le domaine de l'économie politique et donc, aucun avis « éclairé » à formuler sur ce phénomène. Il n'en reste pas moins que ce que j'ai entendu m'a inévitablement conduit à tenter d'intégrer le Principe de la logique du profit, si répandue dans le monde.

De quoi s'agit-il ?

Lorsqu'elle n'est pas « humainement écologique », la logique du profit se résume, la plupart du temps, à une course permanente au gain personnel, au détriment de l'autre ; en bref, il faut dominer l'autre pour s'approprier sa richesse.

Actuellement, 83 % de la richesse mondiale appartiennent à 10% de la population.

Nous tendons ainsi à ce que toutes les valeurs appartiennent à une seule et même personne ou tout du moins à un seul groupe d'individus, ce qui conduit inévitablement à des crises économiques majeures et récurrentes

Voyons ce que l'on peut en dire, suivant la Loi du Principe :

Faire un profit implique de calculer, raisonner, analyser, ce qui signifie utiliser son mental pour s'enrichir en créant un déséquilibre au détriment de l'autre. Il s'agit donc ici d'une logique de « gagnant-perdant ».

Mais cela signifie surtout que nous allons chercher une richesse à l'extérieur de nous, ce qui signe la prédominance de la matière sur l'esprit.

Tout cela indique que nous considérons que ce qui est à l'extérieur de nous, et que nous ne possédons pas, est un manque à notre bonheur. Or, chaque fois que nous mettons la cause de notre souffrance ou de notre bonheur à l'extérieur de nous-mêmes, nous agissons avec notre mental pour modifier cet extérieur à notre profit.

Dès lors, chaque fois que nous entretenons l'idée d'un manque ou une dépendance à l'extérieur, chaque fois que nous voulons modifier cet extérieur pour assurer notre bonheur, nous agissons de la même façon que les financiers. Nous fonctionnons sur les mêmes lois qu'eux et devenons ainsi tout aussi responsables qu'eux de la spéculation et des dérives boursières.

« Si nous sommes dans la pensée, nous ne sommes pas dans la conscience. »

Chaque fois que nous sommes dans le contrôle, dans l'analyse, nous ne sommes pas dans la conscience : nous restons dans la survie.

Lorsque nous utilisons les calculs, les intentions, pour justifier et ramener quelque chose à notre profit, nous restons dans la dualité, c'est-à-dire dans l'Ere des Poissons, qui était celle de la transmission « verticale », à l'aide de modèles, de maîtres, avec des références extérieures, des buts à atteindre. Ce fonctionnement a eu sa nécessité dans l'évolution humaine, il nous a permis de développer notre mental et de l'utiliser à survivre. En cela, nous n'avons commis aucune faute, tout est parfait : nous sommes vivants !

Mais nous sommes désormais entrés dans une nouvelle Ere d'évolution - l'Ere du Verseau - qui nous invite à vivre le partage - « horizontal » -, la non-dualité, l'écologie humaine du « gagnant-gagnant » ; en d'autres termes, l'Ere de la Conscience.

En résumé, la vision analogique de la logique du profit nous révèle deux points forts :

• Toute la richesse est ramenée à un unique.

• La richesse est à l'extérieur.

Ce faisant, nous donnons la priorité au mental plutôt qu'à la conscience, à la survie plutôt qu'à la vie, à la psychologie plutôt qu'à l'ontologie.

Alors, en quoi, suivant la loi du Principe, cette logique du profit est-elle porteuse d'un Talent Créatif pour nous, humains ?

Son Principe : tout ce qui nous touche, tout ce qui nous séduit, tout ce qui nous anime, tout ce qui nous fait envie, est une richesse extérieure que nous devons révéler à l'intérieur de nous, Être unique que nous sommes.

En quoi ce Principe est-il une loi ontologique de l'humain ?

Dans la vie, nous sommes touchés en permanence soit par des événements qui nous font souffrir, soit par d'autres qui font notre bonheur. Tout cela est à l'extérieur de nous et nous tentons d'agir pour garder le « meilleur » et rejeter le « mauvais ». Or, tant que nous sommes dans la réaction et que nous donnons une valeur positive ou négative aux choses - tant que nous fonctionnons dans la dualité – nous ne faisons que survivre !

Cessons d'analyser, de décomposer, de vouloir comprendre ! Ne cherchons pas à résoudre nos souffrances en cherchant leurs causes à l'extérieur de nous : le temps des causes est révolu !

Dans mon dernier livre, « L'Evidence », j'explique en quoi tout qui est à l'extérieur de nous et qui nous touche exprime à 100% de ce que nous ne savons pas Être.

Alors, intégrons le Principe de la logique du profit en chacun de nous :

Tout ce qui nous touche est le révélateur de notre richesse intérieure et est au service de notre évolution afin de nous permettre de vivre pleinement l'Etre unique que nous sommes : tout est à notre profit !

Cette nouvelle attitude, ce nouveau regard, cette prise de conscience en un mot, peuvent faire cesser la course au profit effrénée que nous connaissons sur cette terre puisque chacun aura ainsi intégré – ou plutôt révélé - toute la richesse de l'univers en lui-même.

De plus en plus de gens semblent prêts à entendre cela, lorsque nous l'évoquons lors des séminaires que j'anime.

Je formule donc le vœu que cette prise de conscience, si importante en cette période de profonds bouleversements au niveau de l'évolution humaine trouve une réelle résonance en chacun.

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27 juillet 2012 5 27 /07 /juillet /2012 14:49

Impossible de ne pas contribuer à faire connaître cet extrait d'un livre de Marianne Williamson (Un retour à l'amour, éd. du Roseau), une enseignante spirituelle américaine, très connue, très inspirante, à tel point que Nelson Mandela avait choisit de citer cet extrait lors du discours de son investiture à la présidence de la république sud-africaine.

 

Notre peur la plus profonde

n'est pas que nous ne soyons pas à la hauteur,

 

Notre peur la plus profonde est que nous sommes puissants au-delà de toutes limites.

 

C'est notre propre lumière et non notre obscurité qui nous effraie le plus.

 

Nous nous posons la question...

Qui suis-je, moi, pour être brillant,

radieux, talentueux et merveilleux ?

 

En fait, qui êtes-vous pour ne pas l'être ?

Vous êtes un enfant de Dieu.

 

Vous restreindre, vivre petit

ne rend pas service au monde.

 

L'illumination n'est pas de vous rétrécir

pour éviter d'insécuriser les autres.

 

Nous sommes nés pour rendre manifeste

la gloire de Dieu qui est en nous.

 

Elle ne se trouve pas seulement chez quelques élus,

elle est en chacun de nous,

 

Et, au fur et à mesure que nous laissons briller notre propre lumière,

nous donnons inconsciemment aux autres

la permission de faire de même.

 

En nous libérant de notre propre peur,

notre puissance libère automatiquement les autres.

 

 

 

Autre extrait formidable

d'après Goethe

 

« A partir du moment où l'on s'est engagé définitivement, la providence entre alors en scène. 

Toutes sortes de choses se produisent qui, autrement, ne se seraient jamais produites. 

De la décision jaillit un flot d'événements qui déterminent en votre faveur quantité d'incidents, de rencontres et d'appuis matériels imprévus qu'aucun homme n'aurait pu imaginer. 

Ce que vous pouvez faire ou rêver de faire, commencez à le faire. 

L'audace est porteuse de génie, de puissance ou de magie. 

Commencez dès maintenant. »

 

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16 juillet 2012 1 16 /07 /juillet /2012 11:07

Vous avez peut être enrendu parlé de Hoponopono, cet art Hawaien de guérison, qu'un psychiatre amicain inspiré, le Dr Ihaleakala Hew Len., a adapté à une vision moderne et spirituelle du monde : le fait que nous serions tous interconnectés, non seulement tous les êtres entre eux, mais avant tout nous-mêmes à nos ancêtres et aux mémoires qu'ils nous ont légués.

Ces mémoires, que l'on appele tout simplement "l'hérédité", ou "terrain prédisposé"... On dit souvent les chiens ne font des chats, et bien oui, on le sait bien, on n'hérite pas seulement de notre aspect physique de nos parents, mais bel et bien de l'ensemble des mémoires qu'ils véhiculent, et qu'ils ont eux-même hérités de leurs ancêtres. La psychogénéalogie est devenu une branche à part entière de la psychologie moderne, et on sait combien les ateliers de constellation familiale sont efficaces, et remportent un énorme succès... 

C'est avec ce pré-requis que l'on pourra comprendre l'expérience et la "découverte" du Dr Len. dr-ihaleakala-hew-len-168.jpg

Ce psychiatre hawaien, il y a une bonne quinzaine d'année, a eu l'idée d'utiliser son hyper-sensibilité pour investiguer en lui-même l'état dans lequel se trouvent les patients traités dans l'hopital dans lequel il travaille.

C'est en consultant le dossier d'un patient qu'il s'est amusé à se "brancher" sur lui et à essayer de ressentir l'état dans lequel il se trouve. Il s'est aperçu qu'il pouvait ressentir en partie l'état du patient. Ses angoisses, ses peurs, ses frustrations, ses ressentiments. Etant une personne naturellement spirituelle, le psychiatre avait conscience que s'il peut ressentir la même chose, alors c'est qu'il a lui-même, en partie, les mêmes angoisses, les peurs et ressentiments... Il a alors fait un travail de pardon de ces mémoires douloureuses qu'il avait en lui-même. Mais tout en restant connecté au patient puisqu'il avait son dossier dans les mains... Probablement animé d'un forte capacité de compassion ou de bienveillance, il a pratiquer ces exercices régulièrement. 

A sa grance surprise, il a constaté des améliorations chez le patient. Persévérant, et encouragé par les améliorations observées sur le patientil a continué à guérir ses propres souffrances, via le pardon et la prière, tout en étant connecté au patient. Les améliorations du patient se sont faites de plus en plus évidentes. Jusqu'au jour où il n'avait plus rien à faire dans un hopital psychiatrique !

Le médecin ne s'est bien entendu pas arrêté là, et s'est intéressé à un autre patient. Même résultat ! Puis un autre, puis un autre. Le Dr Len a réussi le tour de main invraisemblable pour un esprit cartésien de vider la moitié d'une aile de l'hopital de ses patients.. Et le Dr Len ne voyait jamais ses patients !

Depuis, un livre a été écrit par Joe Vitale, Zéro limite, qui est devenu un best-seller. Sa méthode se nomme selon un art spirituel ancestral hawaien Ho'ponopono. Je pense qu'elle peut rendre de grands services, avec seulement quelques phrases à prononcer, à ressentir, à partager.

Le Dr Len explique que "la responsabilité totale pour votre vie signifie que tout dans votre vie – simplement parce que c’est dans votre vie – est de votre responsabilité". En un sens littéral, le monde entier est notre création.

Il explique aussi « un des plus grands problèmes des thérapeutes, c’est qu’ils pensent qu’ils sont là pour sauver des personnes, quand en réalité ils sont là pour être nettoyés eux-Mêmes ».


Les 4 paroles guérisseuses : une fois connecté à la mémoire douloureuse (je préfère de loin "douloureuse" que "négative"), on prononce : je suis désolé, pardonne moi, merci, je t'aime.

 

Voici le texte entier à lire afin de mettre en place un réel travail de guérison, qui peut très bien être collectif...

 

Texte Hoponopono pour la guérison

Divinité (ou "Univers" si on préfère),  circule à travers moi et apprends moi à me pardonner d’avoir créé cette réalité douloureuse. Apprends-moi à ressentir de la gratitude pour le don de la vie, pour le cadeau de mon existence. 

Divinité, je dépose en toi toutes les mémoires et vibrations douloureuses, qui sont arrivées jusqu’à moi, pour que tu les transmutes en lumière, et ceci pour  chaque être de ta création depuis le début de l’Humanité. Et qu’il en soit ainsi. 

Pour nettoyer mon subconscient de toute la charge émotionnelle emmagasinée en lui, je prononce ces paroles guérisseuses :  je suis désolé, je te demande pardon, merci, je t’aime (en mettant son attention sur la mémoire douloureuse, sur les mémoires de souffrances qu'on a pu créé). Je me déclare être en paix avec toutes les personnes de la terre, avec lesquelles j’ai des dettes en suspens, je suis désolé…

Je libère tous ceux desquels j’ai cru recevoir des mauvais traitements parce que, simplement, ça a été fait dans l'ignorance, et ils me rendent ce que j’ai pu leur faire avant, ou dans un autre temps,  je suis désolé…

Même s’il m’est difficile de pardonner à quelqu’un, je suis celui ou celle qui demande pardon à ce quelqu’un maintenant (qui peut être soi-même), pour cet instant, en son temps, je suis désolé…

Pour cet espace que j’habite quotidiennement et dans lequel je ne me sens pas à l’aise, je suis désolé…

Pour cette relation si difficile dont je ne conserve que de mauvais souvenirs, je suis désolé…

Pour ce qui me déplaît de ma vie présente, de ma vie passé, de mon travail ou de mon entourage, divinité, nettoie en moi ce qui contribue à mes manques, je suis désolé…

Si mon corps physique expérimente anxiété, préoccupation, culpabilité, peur, tristesse, nostalgie, douleur, je dis ou pense : mes souvenirs je les aime, je fais la paix avec eux, je suis heureux de l’opportunité de pouvoir vous libérer et me libérer : je suis désolé…

En cet instant j’affirme que je t’aime, je pense à ma santé psychique et à celle de tous mes proches : je t’aime. 

Ma contribution pour la guérison de la terre : Terre mère bien aimée, qui est qui je suis, apprends moi à me pardonner pour avoir créé la réalité que toi et moi vivons, apprends moi à t’aimer et à ressentir de la gratitude pour le don de la vie que tu portes à ta surface, pour le cadeau de mon existence, qui est aussi la tienne. 

Divinité, nettoie en moi toutes les mémoires et vibrations douloureuses qui sont parvenues jusqu’à moi pour que tu les transmutes en lumière chez tous les êtres de ta création qui habitent la terre depuis les origines de l’Humanité et qu’il en soit ainsi. 

 

Si on lit se texte avec une autre personne

Je t’informe que cette page est un vecteur de ta santé psychique, qui est aussi la mienne et je sais donc que dans la mesure où tu continues à guérir, je le ferai moi aussi. C’est pourquoi je te dis maintenant que je suis désolé pour les mémoires de douleur que je partage avec toi, je te demande pardon pour unir mon chemin avec le tien pour guérir, je te remercie car tu es ici pour moi et je t’aime pour qui tu es.  

 

Prière de la tradition hawaienne

 

« Créateur divin, père, mère, fils tous en un…

Si moi, ma famille, mes parents et ancêtres

ont offensé, ta famille, tes parents et tes ancêtres avec

des pensées, mots, faits et actions

depuis le début de notre création jusqu’à aujourd’hui,

nous demandons ton pardon…

Fais que soit nettoyé, purifié, libéré, toutes les

mémoires, blocages, énergies et vibrations douloureuses

et transmute ces énergies indésirables en lumière pure…

Et qu’il soit ainsi fait ».

  

The-Kalalau-Valley-Kauai-Hawaii.jpg

 

Kahuna-Kings-Ceremony.jpg

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16 octobre 2011 7 16 /10 /octobre /2011 10:22

Bonjour à tous


Le monde arabe nous a montré le chemin : une dictature c'est intolérable, une dictature ce n'est pas éternel.

 

Une élite d'hommes possède et contrôle la majeure partie des finances circulant dans le monde !

Une élite d'hommes possède et contrôle les grands médias !

Quelle autre définition pour "dictature" ?

Avec les mensonges des attentats du 11 septembre on a vu ce qu'ils sont capables de faire : manipuler les médias du monde entier par une sorte de gigantesque bluff.

Une réelle guerre de l'information dure depuis 10 ans, l'internet permet une profonde démocratisation et le pouvoir change peu à peu de camp.

Aujourd'hui tout le monde a conscience de la profonde injustice du système bancaire et spéculatif.

D'ailleurs quand on y réfléchit à quoi ça sert une banque ? à part nous prendre des agios, des intérêts d'emprunt et générer des frais inutilement ? Pourquoi le crédit ne pourrait-il pas être géré par un service de l'état ?

 

Tout le monde attend aujourd'hui un "réveil" collectif.

 

Je crois que le temps de est venu de manifester notre "indignation" comme on dit, mais cela va beaucoup loin que cela..

 

L'absurde a assez duré et de nombreuses personnes le comprennent enfin.

L'enjeu est de faire naître un grand mouvement qui entraine peu à peu les journalistes et les obligent à sortir de leur réserve et de l'Omerta

Des pays, comme le Venezuela ou l'Islande montrent l'exemple en sortant du système bancaire international, pourquoi ne pourrions nous pas en faire autant ??

 

Le mouvement Occupy wall street s'amplifie et nous devons le soutenir et le faire connaître 

 

Faites circuler

 

Naomi Klein : « Le mouvement Occupons Wall Street est
actuellement la chose la plus importante au monde »o15-march.jpg

le 12 octobre 2011

Naomi Klein, journaliste canadienne et auteur de La
Stratégie du choc, était invitée à s'exprimer par le
mouvement Occupy Wall Street, à New York. Selon elle, ce
mouvement va durer, car le combat contre le système
économique « injuste et hors de contrôle » prendra des
années. Objectif : renverser la situation en montrant que
les ressources financières existent, qui permettraient de
construire une autre société.

J'ai été honorée d'être invitée à parler [le 29 septembre]
devant les manifestants d'Occupons Wall Street. La
sonorisation ayant été (honteusement) interdite, tout ce que
je disais devait être répété par des centaines de personnes,
pour que tous entendent (un système de « microphone humain
»). Ce que jai dit sur la place de la Liberté a donc été
très court. Voici la version longue de ce discours [publiée
initialement en anglais dans Occupy Wall Street Journal].

Je vous aime.

Et je ne dis pas cela pour que des centaines d'entre vous me
répondent en criant « je vous aime ». Même si c'est
évidemment un des avantages de ce système de « microphone
humain ». Dites aux autres ce que vous voudriez qu'ils vous
redisent, encore plus fort.

Hier, un des orateurs du rassemblement syndical a déclaré :
« Nous nous sommes trouvés. » Ce sentiment saisit bien la
beauté de ce qui se crée ici. Un espace largement ouvert
et une idée si grande quelle ne peut être contenue dans
aucun endroit  pour tous ceux qui veulent un monde
meilleur. Nous en sommes tellement reconnaissants.

Sil y a une chose que je sais, c'est que les 1 % [les plus
riches] aiment les crises. Quand les gens sont paniqués et
désespérés, que personne ne semble savoir ce qu'il faut
faire, c'est le moment idéal pour eux pour faire passer leur
liste de vux, avec leurs politiques pro-entreprises :
privatiser l'éducation et la Sécurité sociale, mettre en
pièces les services publics, se débarrasser des dernières
mesures contraignantes pour les entreprises. Au cur de la
crise, c'est ce qui se passe partout dans le monde.

Et une seule chose peut bloquer cette stratégie. Une grande
chose heureusement : les 99 %. Ces 99 % qui descendent dans
les rues, de Madison à Madrid, en disant : « Non, nous ne
paierons pas pour votre crise. »

Ce slogan est né en Italie en 2008. Il a ricoché en Grèce,
en France, en Irlande, pour finalement faire son chemin
jusqu'à l'endroit même où la crise a commencé.

« Pourquoi protestent-ils ? » demandent à la télévision les
experts déroutés. Pendant ce temps, le reste du monde
demande : « Pourquoi avez-vous mis autant de temps ? », « On
se demandait quand vous alliez vous manifester ». Et la
plupart disent : « Bienvenus ! »

Beaucoup de gens ont établi un parallèle entre Occupy Wall
Street et les manifestations « antimondialisation » qui
avaient attiré l'attention à Seattle en 1999. C'était la
dernière fois qu'un mouvement mondial, dirigé par des
jeunes, décentralisé, menait une action visant directement
le pouvoir des entreprises. Et je suis fière davoir
participé à ce que nous appelions alors « le mouvement des
mouvements ».

Mais il y a aussi de grandes différences. Nous avions
notamment choisi pour cibles des sommets internationaux :
l'Organisation mondiale du commerce, le FMI, le G8. Ces
sommets sont par nature éphémères, ils ne durent qu'une
semaine. Ce qui nous rendait nous aussi éphémères. On
apparaissait, on faisait la une des journaux, et puis on
disparaissait. Et dans la frénésie d'hyper-patriotisme et de
militarisme qui a suivi l'attaque du 11 Septembre, il a été
facile de nous balayer complètement, au moins en Amérique du
Nord.

Occupy Wall Street, au contraire, s'est choisi une cible
fixe. Vous n'avez fixé aucune date limite à votre présence
ici. Cela est sage. C'est seulement en restant sur place que
des racines peuvent pousser. C'est crucial. C'est un fait de
l'ère de l'information : beaucoup trop de mouvements
apparaissent comme de belles fleurs et meurent rapidement.
Parce qu'ils n'ont pas de racines. Et qu'ils n'ont pas de
plan à long terme sur comment se maintenir. Quand les
tempêtes arrivent, ils sont emportés.

Être un mouvement horizontal et profondément démocratique
est formidable. Et ces principes sont compatibles avec le
dur labeur de construction de structures et d'institutions
suffisamment robustes pour traverser les tempêtes à venir.
Je crois vraiment que c'est ce qui va se passer ici.

Autre chose que ce mouvement fait bien : vous vous êtes
engagés à être non-violents. Vous avez refusé de donner aux
médias ces images de fenêtres cassées ou de batailles de rue
qu'ils attendent si désespérément. Et cette prodigieuse
discipline de votre côté implique que c'est la brutalité
scandaleuse et injustifiée de la police que l'histoire
retiendra. Une brutalité que nous n'avons pas constatée la
nuit dernière seulement. Pendant ce temps, le soutien au
mouvement grandit de plus en plus. Plus de sagesse.

Mais la principale différence, c'est qu'en 1999 nous
prenions le capitalisme au sommet d'un boom économique
frénétique. Le chômage était bas, les portefeuilles
d'actions enflaient. Les médias étaient fascinés par
l'argent facile. À l'époque, on parlait de start-up, pas de
fermetures d'entreprises.

Nous avons montré que la dérégulation derrière ce délire a
eu un coût. Elle a été préjudiciable aux normes du travail.
Elle a été préjudiciable aux normes environnementales. Les
entreprises devenaient plus puissantes que les
gouvernements, ce qui a été dommageable pour nos
démocraties. Mais, pour être honnête avec vous, pendant ces
temps de prospérité, attaquer un système économique fondé
sur la cupidité a été difficile à faire admettre, au moins
dans les pays riches.

Dix ans plus tard, il semble qu'il n'y ait plus de pays
riches. Juste un tas de gens riches. Des gens qui se sont
enrichis en pillant les biens publics et en épuisant les
ressources naturelles dans le monde.

Le fait est qu'aujourdhui chacun peut voir que le système
est profondément injuste et hors de contrôle. La cupidité
effrénée a saccagé l'économie mondiale. Et elle saccage
aussi la Terre. Nous pillons nos océans, polluons notre eau
avec la fracturation hydraulique et le forage en eaux
profondes, nous nous tournons vers les sources d'énergie les
plus sales de la planète, comme les sables bitumineux en
Alberta. Et l'atmosphère ne peut absorber la quantité de
carbone que nous émettons, créant un dangereux
réchauffement. La nouvelle norme, ce sont les catastrophes
en série. Économiques et écologiques.

Tels sont les faits sur le terrain. Ils sont si flagrants,
si évidents, qu'il est beaucoup plus facile qu'en 1999 de
toucher les gens, et de construire un mouvement rapidement.

Nous savons tous, ou du moins nous sentons, que le monde est
à l'envers : nous agissons comme sil n'y avait pas de
limites à ce qui, en réalité, n'est pas renouvelable  les
combustibles fossiles et l'espace atmosphérique pour
absorber leurs émissions. Et nous agissons comme sil y
avait des limites strictes et inflexibles à ce qui, en
réalité, est abondant  les ressources financières pour
construire la société dont nous avons besoin.

La tâche de notre époque est de renverser cette situation et
de contester cette pénurie artificielle. D'insister sur le
fait que nous pouvons nous permettre de construire une
société décente et ouverte, tout en respectant les limites
réelles de la Terre.

Le changement climatique signifie que nous devons le faire
avant une date butoir. Cette fois, notre mouvement ne peut
se laisser distraire, diviser, épuiser ou emporter par les
événements. Cette fois, nous devons réussir. Et je ne parle
pas de réguler les banques et d'augmenter les taxes pour les
riches, même si c'est important.

Je parle de changer les valeurs sous-jacentes qui régissent
notre société. Il est difficile de résumer cela en une seule
revendication, compréhensible par les médias. Et il est
difficile également de déterminer comment le faire. Mais le
fait que ce soit difficile ne le rend pas moins urgent.

C'est ce qui se passe sur cette place, il me semble. Dans la
façon dont vous vous nourrissez ou vous réchauffez les uns
les autres, partageant librement les informations et
fournissant des soins de santé, des cours de méditation et
des formations à « l'empowerment ». La pancarte que je
préfère ici, c'est : « Je me soucie de vous. » Dans une
culture qui forme les gens à éviter le regard de lautre et
à dire : « Laissez-les mourir », c'est une déclaration
profondément radicale.

Quelques réflexions finales. Dans cette grande lutte, voici
quelques choses qui ne comptent pas :

Comment nous nous habillons, Que nous serrions nos poings ou
faisions des signes de paix, Que l'on puisse faire tenir nos
rêves d'un monde meilleur dans une phrase-choc pour les
médias.

Et voici quelques petites choses qui comptent vraiment :
Notre courage, Notre sens moral, Comment nous nous traitons
les uns les autres.

Nous avons mené un combat contre les forces économiques et
politiques les plus puissantes de la planète. C'est
effrayant. Et tandis que ce mouvement grandit sans cesse,
cela deviendra plus effrayant encore. Soyez toujours
conscients qu'il y a aura la tentation de se tourner vers
des cibles plus petites  comme, disons, la personne assise
à côté de vous pendant ce rassemblement. Après tout, c'est
une bataille qui est plus facile à gagner.

Ne cédons pas à la tentation. Je ne dis pas de ne pas vous
faire mutuellement des reproches. Mais cette fois,
traitons-nous les uns les autres comme si on prévoyait de
travailler ensemble, côte à côte dans les batailles, pour de
nombreuses années à venir. Parce que la tâche qui nous
attend n'en demandera pas moins.

Considérons ce beau mouvement comme sil était la chose la
plus importante au monde.


 

Site de occupy Wall street : http://occupywallst.org/

 

 

A voir absolument : pourquoi un "Occupy Wall street" :

 

 

 

 

 

 

Pétition : http://www.avaaz.org/fr/index.php

 

 

Occupy Wall street gagne tous les USA :

 

 


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18 mai 2011 3 18 /05 /mai /2011 15:40
Le calendrier est parfois chargé de sens et je dois dire que je me sens personnellement concerné par l'affaire Dominique Strauss-Kahn, car le jour même ou l'affaire a éclatée, dimanche 15 mai, j'étais en train de régler une affaire ou j'avais moi-même laissé mon égo s'exprimer un peu trop...
 
Et voilà que l'affaire DSK éclate dans le paysage médiatique français.. cet homme politique qui est pour moi, avec sa libido débridée, un prototype de l'égo français, ancré dans la défiance et le rejet de la moralité et de la spiritualité..
  
mais en fait c'est tout simplement de respect de l'autre, pourtant base de toute moralité, dont il s'agit.. et DSK d'admettre régulièrement "oui j'aime les femmes, et alors ?"
et bien voilà, il a la réponse à sa question : quand on ne se soigne pas, le temps n'arrange jamais les choses, et on n'hésite pas, un jour, à utiliser la violence pour arriver à ses fins.. et ça c'est inadmissible..
 
(bon d'accord, si les faits sont avérés.. mais je parle plus des antécédents)
(et attention : je ne milite pas non plus pour un retour au puritanisme, loin de là !)
 
le plus inquiétant est que si cette affaire c'était passée en France, elle aurait été étouffée, au nom du tabou qui entoure la vie privé des hommes politiques... !
 
mais on peut s'intérroger : de quel tabou ?? celui d'une prétendu "liberté de vie privée", qui va de paire avec la culture corporatiste bien française, avec ses inévitables conflits d'intérets, ou celui qui bafoue le fondement même des droits de l'Homme, qui est le respect des autres et en tout premier le respect des femmes.. 
 
et on dit que la France est le pays des Droits de l'Homme !
 
on voit ainsi très clairement, entre l'affaire Servier (mediator) et Affsaps (conflits d'intérêts entre l'administration et l'industrie pharmaceutique) puis l'affaire DSK, sans parler de tous les autres comme par exemple le laxisme autour du suremploi des pesticides dans l'agriculture, c'est une certaine culture française de défiance de la moralité qui est pointée du doigt !
 
2011 est une année ou la société française (et en particulier ses élites) doit s'intérroger sur sa moralité ! et doit s'intérroger "à qui profite les lobbies industriels qui maltraitent l'avenir de la planète et la santé de ses habitants ?" (le manque de conscience écologique est aussi un manque de spiritualité..)
 
Pourquoi est-on le seul pays au monde ou des groupes spirituels sans histoire voient débarquer les gendarmes ou la police pour effectuer des "contrôles", sous couvert d'un sacro-saint "délit de sectisation" (cf la sagesse de Christiane Singer : http://www.youtube.com/watch?v=XqccW_JikD8 ) et à côté de cela on laisse les personnailtés à la moralité plus que douteuse (certains diraient des crapules) au sommet du pouvoir, de Pasqua à Fenech (patron de la Mivilude), de Eric Woerth à DSK (impliqué dans des affaires douteuses, cf les articles de http://www.politiquedevie.net/ ), et j'en passe... 
Et BHL qui crie que ce qu'on fait à DSK est "dégueulasse", mais décidément ce prototype des intellectuels français plus que conventionnel n'a rien compris à ce qui se passe et ne pose pas les nécessaires interrogations auxquelles on devrait être amené !
 
Quand est-ce que les pouvoirs publics français vont prendre un chemin plus empreint d'éthique, et comprendre qu'il n'y a guère d'issu à ce monde que d'adopter une culture et une politique qui soit basée sur la bienveillance, l'impartialité, et une vision du monde que nous voulons laisser à nos enfants.. qualités qui n'excluent pas du tout le réalisme d'ailleurs, au contraire..
 
Et certain voudrait voir Marine Le Pen comme une solution à la corruption des politiciens français !! mais tout d'abord je crois qu'on est loin d'avoir la palme d'or de la corruption politique, heureusement cela ne concerne qu'une minorité de personnes chez nous, et d'autre part qui peut croire que le FN n'est pas un parti qui draine aussi une population à tendance mafieuse ? pour moi Le Pen est quelqu'un qui dit certaines vérités mais qui ne propose pas les bonnes solutions et la bonne attitude.. c'est même, pour moi, l'autre honte de la France !
 
L'immigration n'est certainement pas un sujet à traiter sur fond d'affrontements politiques : il devrait s'agir d'un projet de société, clair et bien défini, comme au Québec, ou il n'est pas tabou de parler d'immigration, et aussi d'un projet de logement, afin d'éviter les concentrations de population, sans quoi il se forme inévitablement des "zones ghettos"..  
 
Article très intéressant sur le sujet et sur la déontologie journalistique en particulier : 
 
 
Christophe 
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2 décembre 2010 4 02 /12 /décembre /2010 11:00

Cela fait déjà plus d'un an que j'ai rencontré Marc et Pascale Thairsciel et l'Ethérapie. Je dois dire que dès le début j'ai senti qu'il s'agissait d'une rencontre importante. Et de fait, je puis dire aujourd'hui, comme pour plusieurs de mes amis, qu'il y a un avant et un après Etherapie !

 

Je dirais en préambule que, après avoir suivie finalement pas mal de thérapies et enseignements jusqu'à présent, je peux affirmer ou plutôt confirmer qu'il n'existe pas de thérapie miracle, mais seulement des hommes et des femmes, thérapeutes ou non, que l'on rencontre quand on est prêt...

 

 

Caler le Yin et le Yang archétypal d'une personne est la base de l'Ethérapie.

  

C'est première chose que l'on fait en Etherapie : équilibrer son yin et son yang, ces 2 forces complémentaires qui régentent notre monde. Rétablir l'équilibre entre le père intérieur, dont l'image est héritée de notre père réel, et la mère intérieure. C'est la condition préalable à la restauration des facteurs d'auto-guérison.

 

etherapie

 

C'est une démarche que l'on retrouve d'ailleurs dans de nombreuses autres approches, psychologique, spirituelle, énergétique ou médicale. On retrouve souvent ce préalable de rééquilibrage des forces complémentaires. Le mérite de l'Ethérapie est d'expliquer ce mécanisme de façon claire et  pédagogique et on comprend mieux comment fonctionne les autres approches. Car tel est l'un des buts affichés de l'Ethérapie. Comprendre comment, entre autre à travers les modèles de la systémique et de la physique quantique, les processus d'évolution ou de blocages qui se mettent en place, et le rôle et la fonction du médiateur qu'est le thérapeute ou le conseiller.  

Pour rééquilibrer son yin et son yang (son "tao"), tao.jpg il est opportun de passer par une symbolique de remplacement. Notre corps, notre inconscient, a besoin de ressourcer cette énergie primordiale (le yin ou le yang) à travers un symbole que l'on aura déterminé ensemble, vérifié par un outil énergétique appelé "biotest". Le symbole peut appartenir au monde végétal, animal, minéral. Après la séance, on demande à la personne qui a consulté de s'imprégner du symbole déterminé sur une durée précise, 21 jours, correspondant à la période dont l'inconscient a besoin pour se restructurer graduellement.

 

 Rééquilibrer par exemple son yin impliquera automatiquement une résonnance dans son yang, qui va « évoluer ». On enclenche ainsi une spirale ascendante, riche en prises de conscience successives et bienfaisantes... 
 

 

Concernant l'éthique, l'Ethérapie est exemplaire : toute la démarche est motivée par une action qui se doit d’être la plus écologique possible pour soi et pour son épanouissement. "Ecologique" signifie bienveillant, ou "bénéfique" comme on aurait dit autrefois, c'est çà dire que c'est nous-mêmes (notre corps) qui choisissons la meilleure solution possible et qu'elle doit se traduire toujours par plus de bien-être (ou moins de mal-être !), aussi bien sur le court que sur le long terme.

 

Je dirais, pour finir, que le travail de Marc et Pascale  est très subtil. Cela n'engendre pas de transfiguration ou de métamorphose.. on laisse cela aux contes et aux assoiffés de sensations...  

Le rééquilibrage de notre "tao" est un processus naturel et en accord avec ses profondes convictions (celles de son âme).

Le travail tourne aussi beaucoup autour de nos  croyances, nos croyances limitantes.. qui sont en fait intimement liées à nos "blocages énergétiques".. impossible de s'en dégager sans abandonner les croyances qui vont avec ! Prendre conscience dans quel mesure en fonctionne encore selon la logique BVS (bourreau, victime, sauveur), par exemple, me parait essentiel !

 

Il est difficile de donner un aperçu rapide de cet enseignement, car il est très complet. L'objectif est de donner au futur thérapeute, en plus de la "compréhension" que je viens d'évoquer, un certain nombres d'outils qui, permettent d'appréhender la problèmatique qui lui est présentée de façon systémique, avec une orientation de causalité, quelle qu'elle soit ; décortiquer la cause du blocage, puis aller à l'essentiel afin d'enclencher chez le consultant un processus d'auto-guérison. Les problématiques concernées sont surtout le mal-être et le stress. Pas directement les problèmes de santé.

 

Ce qui est sûr c'est qu'un travail régulier avec eux m'ont fait comprendre beaucoup de choses quant à mon fonctionnement, et leur enseignement a réellement changé ma vision du monde. Je dirais qu'elle s'est pacifiée en quelque sorte...

 

Site : http://etherapie.fr

 

Le dernier ouvrage de Marc Thairsciel, Medium 2012http://www.lulu.com/product/couverture-souple/medium-2012/13512872

 

Une des grande qualité de Marc et Pascale est leur ouverture, et l'ajustement constant de leur enseignement est le signe qu'il est toujours d'actualité, qu'il s'adapte sans cesse aux "nouvelles énergies" de notre monde en pleine mutation. Cette ouverture fait de Marc un vrai journaliste des approches conjointes et complémentaires à la sienne et on peut s'abonner à sa passionnante newsletter : http://radiesthesia.free.fr/rq_last_newsletter.html

 

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